Revue de presse PSG : Willian Pacho, Warren Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 19 octobre 2025. Willian Pacho indispensable au PSG, Warren Zaïre-Emery revient en forme au bon moment…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Willian Pacho. Au Royal Antwerp où le défenseur central a fait ses premiers pas en Europe (2022-2023), la question de savoir si l’équipe était meilleure avec ou sans lui ne se posait pas. « Parce qu’il était hors de question de le sortir du onze », sourit le directeur du recrutement du club belge Joachim Vercaigne. La musique n’est pas tout à fait la même au PSG où l’enchaînement des matches et la gestion des temps de jeu ont conduit Luis Enrique à ne titulariser le défenseur de 24 ans que trois fois sur huit en Ligue 1 depuis le début de la saison. Avec un constat implacable : il y a bien une vie avec et sans l’Équatorien, lance le quotidien sportif. Son entrée en jeu contre Strasbourg a apporté de la sécurité, redonné de l’assurance à Illia Zabarnyi et accrédité l’idée que Lucas Beraldo ne représentait toujours pas une alternative fiable face à de telles adversités, souligne L’Equipe. Willian Pacho est devenu une référence à son poste. Alors qu’il reste encore trois ans de contrat à l’Équatorien, le conseiller sportif du PSG Luis Campos a dérogé à ses habitudes en s’y prenant très tôt pour engager des discussions autour d’une prolongation. « Il est normal que certains joueurs qui sont venus avec un salaire « bas » obtiennent un salaire plus « juste », en rapport avec leur performance », dit-on au club. Pacho fait indéniablement partie de ceux-là, conclut le quotidien sportif.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur Warren Zaïre-Emery. Contre Strasbourg, le titi du PSG semblait revenu à son âge d’or, la saison 2023-2024, la première de Luis Enrique, lance le quotidien francilien. L’intensité de ses actions, ses mètres gagnés par des perforations énergiques, ses ressortis de balle, sa détermination de capitaine d’un soir l’ont replacé au cœur des débats et dans celui de Luis Enrique. « Ce début de retour au sommet n’intervient pas à n’importe quel moment. Le Titi aurait pu prendre comme un coup de poignard ses deux premières non-apparitions dans les listes de Didier Deschamps pour les matchs de qualification à la Coupe du monde 2026. Ni en septembre ni en octobre, le sélectionneur ne l’a convoqué, évoquant notamment son faible temps de jeu ou encore la concurrence au PSG pour expliquer son choix », avance Le Parisien. Après une première trêve passée à la maison, il a retrouvé les Espoirs lors de celle d’octobre. Ce retour à la case départ ressemble à un tremplin. « Le temps de jeu ne pourra plus être un argument pour Didier Deschamps. Zaïre-Emery est le joueur de champ le plus utilisé depuis le début de saison, avec 11 participations aux 11 matchs, 765 minutes disputées devant les 744 d’Achraf Hakimi ou les 742 de Vitinha. » Avec la blessure de João Neves et l’incertitude enveloppant Fabian Ruiz qui continue « son travail de rééducation » selon le dernier bulletin médical, il sera à nouveau titulaire à Leverkusen, indique le quotidien francilien. Au Campus, le staff de Luis Enrique ne cache pas sa satisfaction quant à un élément qui se montre à l’écoute de tout le monde, des conseils du coach comme de ses partenaires. Qui, grâce à un état d’esprit irréprochable, ne renonce jamais. « C’est non seulement un bon joueur, mais c’est aussi un bon garçon », note-t-on en interne. La grande différence cette saison concerne sa préparation estivale, même courte, après une année marquée par deux mois d’absence consécutive à une entorse à la cheville. Redevenu puissant physiquement, Warren Zaïre-Emery n’entend plus perdre de temps pour continuer à rajeunir, conclut Le Parisien.