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Le PSG et Strasbourg dos à dos après une pluie de buts

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Pour un retour aux affaires, l’affiche avait vraiment de l’allure. Un petit point séparait le Paris Saint-Germain, impressionnant champion en titre et leader, de l’un de ses dauphins, le Racing Club de Strasbourg, au moment d’aborder ce choc en lever de rideau de la 8e journée de Ligue 1.

Par-delà la photographie du classement, c’est le rapport de force entre deux équipes jeunes et offensives qui renforçait tout l’attrait de cette rencontre, comme le match à distance entre Luis Enrique et Liam Rosenior. Le premier restait confronté à une véritable hécatombe, avec les absences d’Ousmane Dembélé, Joao Neves ou Fabian Ruiz, quand son homologue devait se passer de sa gâchette Emanuel Emegha, remplacée avec brio par Joaquín Panichelli.

Les Parisiens abordaient donc cette rencontre avec un onze de départ encore bien bricolé. Lucas Beraldo, Lucas Hernandez, Lee Kang-in ou encore Warren Zaïre-Emery étaient alignés au coup d’envoi. De nombreux changements qui n’ont pas altéré la qualité de jeu des champions d’Europe, mais qui ont fragilisé leur équilibre. Désiré Doué, lui, faisait son retour. Et on l’a longtemps vu plus que les autres.

Après un pressing étouffant en début de match, l’international français a vite pris la lumière en servant Bradley Barcola sur une superbe combinaison pour l’ouverture du score (1-0, 4e). Paris semblait lancé comme un TGV, mais cette équipe caméléon de Strasbourg a des ressources assez épatantes. Avec un bloc très haut, les hommes de Liam Rosenior ont su profiter des largesses défensives de ce PSG expérimental pour renverser la situation une première fois.

Meilleur buteur du championnat, Panichelli a confirmé son statut de révélation en s’offrant un doublé, dans son style de buteur clinique (26e, 49e). Entre-temps, Diego Moreira avait lui aussi refroidi le Parc en exploitant une sublime inspiration de Barco pour le but du 2-1 (41e).

Le PSG n’a rien lâché

Au pied du mur, les Parisiens ont jeté toutes leurs forces dans la bataille, sous l’impulsion de leur jeunesse dorée, encore une fois. Mayulu et Ndjantou ont apporté un nouveau souffle dans la dernière demi-heure. Malheureux jusqu’alors, Ramos, de son côté, a eu le mérite de transformer un penalty obtenu par Doué (2-3, 58e). Le but de la révolte avant celui de l’égalisation par Mayulu sur une action un peu confuse (3-3, 79e).

L’odeur du K.O. s’est accentuée à mesure que les minutes filaient, mais tout ce beau monde n’a pas réussi à se départager, malgré des munitions de chaque côté dans une fin de match « ping-pong ». Toujours aussi plaisant, ce PSG ne perd pas son identité, mais il perd encore quelques points à l’échelle de la Ligue 1. C’est aussi l’histoire de sa saison. Strasbourg, de son côté, confirme son statut de poil-à-gratter au terme d’une soirée qui restera, à coup sûr, une belle publicité pour le foot français.

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