Cristiano Ronaldo va survoler le Mondial 2026

L’idée semblait encore impensable il y a quelques années : voir Cristiano Ronaldo, 41 ans en 2026, mener encore la Seleção dans une Coupe du monde. Et pourtant, le quintuple Ballon d’Or ne cesse de repousser les limites de l’âge et du temps. Alors que son contrat record avec Al-Nassr court jusqu’en 2026 et qu’il poursuit son rêve fou d’atteindre la barre des 1 000 buts, une voix très respectée du football mondial est convaincue qu’il restera un élément décisif pour le Portugal lors du prochain Mondial. Et ce, quelle que soit sa durée de jeu sur le terrain.

Une légende convaincue par la « machine » Ronaldo

Cet avis tranché est celui de Gilberto Silva, champion du monde 2002 avec le Brésil. L’ancien milieu d’Arsenal estime que l’influence de Ronaldo dépasse largement ses statistiques. « C’est une machine. Cristiano a une mentalité comme aucun autre joueur, confie-t-il à Oddspedia. Même s’il n’est plus aussi rapide qu’avant, il a su se réinventer comme numéro neuf et continue de marquer énormément. Son leadership est vital pour le Portugal, peu importe combien de temps il reste sur le terrain. Il inspire les autres, les pousse à leurs limites et leur donne la conviction qu’ils peuvent tout accomplir. »

Longtemps ailier supersonique, Ronaldo s’est adapté à l’inéluctable usure du temps. À Al-Nassr, il s’est mué en finisseur clinique, un renard des surfaces dont les déplacements et l’instinct continuent de faire des ravages. Son intelligence de jeu et son mental d’acier compensent la perte de vitesse, lui permettant de rester décisif face aux défenses les plus rigoureuses. C’est cette faculté à évoluer sans renoncer à l’excellence qui alimente la conviction qu’il pourra encore faire la différence dans deux ans.

L’ingrédient qui peut tout changer pour le Portugal

Autour de lui, la Seleção compte sur une génération dorée : Bruno Fernandes, Rafael Leão, Bernardo Silva, João Félix ou encore Diogo Costa. Sur le papier, le Portugal a rarement semblé aussi fort. Et c’est précisément dans ce contexte que la présence de Ronaldo prend tout son sens : son aura et son exigence pourraient transcender ce collectif et transformer un outsider ambitieux en prétendant crédible au titre mondial.

Gilberto Silva sait de quoi il parle : il a lui-même remporté le Mondial en 2002 avec le Brésil et mesure l’importance de l’expérience dans ce type de tournoi. Pour lui, avoir un Ronaldo encore compétitif dans le groupe portugais en 2026 serait un atout inestimable. Car au-delà des buts, c’est son obsession de la victoire et son influence sur ses coéquipiers qui pourraient faire pencher la balance. Et si le plus grand trophée manquant à son palmarès se jouait… à 41 ans ?