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Man City pensait tenir le hold-up, Martinelli les a punis

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Arsenal et City s’étaient donné rendez-vous pour un test de gravité plus que pour un feu d’artifice. À l’Emirates, Arteta cherchait à rester dans le sillage d’un Liverpool déjà lancé au galop, Guardiola à gratter un point d’appui pour remonter la pente. Les Gunners arrivaient avec ce vernis d’invincibilité — aucun but concédé dans le jeu — et une profondeur de banc annoncée comme leur vraie nouveauté de l’automne. Le cadre était planté : bras de fer stratégique, ambiance électrique, enjeu de crédibilité pour deux prétendants encore en rodage.

Man City verrouille, Arsenal balbutie

City a d’abord imposé sa ligne éditoriale : peu de mots, mais justes. Une transition chirurgicale, Haaland qui initie, Reijnders qui temporise, Haaland qui conclut — le tout en deux touches et trois foulées (0-1). Arsenal a alors semblé déboussolé, pris entre l’envie de presser et la crainte de s’ouvrir. La première période a ainsi filé au rythme d’un monologue bleu ciel : bloc compact, sorties propres, menace permanente du Norvégien. Côté londonien, un seul vrai frisson, la frappe de Madueke au premier poteau, pour rappeler que Donnarumma n’était pas venu pour se promener.

La pause a changé le décor sans renverser la table. Saka et Eze ont redonné de la verticalité aux locaux, le ballon a circulé plus vite, les décrochages ont fissuré le premier rideau. Donnarumma a dû boxer une demi-volée d’Eze, puis City a rappelé que l’épée pouvait tomber à tout moment : passe au scalpel de Doku, Haaland bute sur Raya. Dans la surface adverse, Dias a éteint une offrande de Trossard à Gyökeres. On était entré dans ce temps suspendu où la maîtrise de City se froisse, mais ne se déchire pas.

Martinelli surgit, l’Emirates s’enflamme

Alors Arteta a tiré son levier préféré : Martinelli. Neuf minutes, puis le temps additionnel comme dernière marche. Eze a levé la tête, envoyé un ballon long derrière la ligne ; le Brésilien a mangé l’espace, senti Donnarumma avancé et déposé un lob aussi audacieux que précis (1-1, 90+3). Un geste de voleur d’oxygène, qui a fait basculer l’Emirates du fatalisme à l’ivresse, et a validé le pari des entrants : quand le plan A ne suffit pas, la profondeur fait la différence.

Au classement, c’est un point sauvé qui en vaut deux : Arsenal reste à portée de vue de Liverpool plutôt qu’à distance respectable, et City laisse filer une occasion d’égaliser les comptes. Sur le fond, les Gunners gagnent un récit — celui d’une équipe capable de s’arracher contre un mur — tandis que les hommes de Guardiola perdent un hold-up programmé par un manque de tranchant. Rien n’est écrit en septembre, mais ce genre d’égalisation pèse lourd en mai.

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