Revue de presse PSG : Classico, Hernandez-Pavard, Weah…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 21 septembre 2025. Le premier Classico de la saison, l’amitié Hernandez-Pavard, les années PSG de Timothy Weah…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le premier Classico de la saison. Le quotidien sportif évoque la propension du PSG à démarrer très fort ses rencontres. La constante, avec Luis Enrique, concerne sa volonté d’imposer une domination très vite à travers un pressing tout-terrain et une possession à outrance. L’Asturien insiste régulièrement là-dessus dans ses causeries : prendre l’adversaire à la gorge pour envoyer un message et se mettre dans des conditions favorables, lance L’Equipe. « Au-delà de la gestion des temps de jeu, d’une condition physique à parfaire après un dernier exercice à rallonge, des blessés, et d’un degré de motivation fluctuant en fonction des compétitions et du pedigree des challengers, l’une des variables se situe chez ses adversaires. » Face aux blocs bas de Nantes et Angers (1-0 à chaque fois), le PSG a confisqué le ballon d’entrée : respectivement 81 % et 86 % de possession au bout d’un quart d’heure, pour terminer à 71 % et 83 %. Sans parvenir à faire très mal car les joueurs n’étaient pas encore prêts. Comme Toulouse et Lens avant elle, l’Atalanta a opté pour une autre option, souligne le quotidien sportif. Poussif sur le plan athlétique dans ses premières sorties, Paris monte en puissance et maintient son cap initial. Contre Lens (2-0, dimanche dernier), sa possession était de 76 % après un quart d’heure pour finir à 68 % ; face à Bergame, il a montré les dents, 80 % après quinze minutes et 67 % au final. Pour le staff, c’est aussi une approche stratégique : dans le contexte précaire et de blessures, l’idée est de ne pas courir après un score, s’offrir la possibilité de gérer sans se mettre dans le rouge. Avant de céder au quart d’heure de jeu sur une inspiration de Bradley Barcola, seul Lens a posé des problèmes à ce PSG, avec une occasion (ratée) de mener dès la 10e minute. Mais c’était un après-midi où beaucoup de forces vives étaient préservées. Les absences d’Ousmane Dembélé, de Désiré Doué et de Joao Neves, ce dimanche, pourraient être, pour l’OM, une source d’inspiration, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi les années de Timothy Weah au PSG, lui qui a signé cet été à Marseille. Benoît Souvelain, ami proche de la famille Weah, évoque son arrivée en France alors qu’il avait 13 ans. « Timo était venu faire un essai en France. Il disputait alors un tournoi avec Toulouse à Sens, et c’est là que ça s’est accéléré avec le PSG. On discutait déjà avec Pierre Reynaud (recruteur historique pour le centre de formation et préformation) et ils ont conclu le dossier avec la maman à ce moment-là. » Dans la foulée, l’ailier est invité à faire un match au Paris Saint-Germain, sous la houlette de Cédric Cattenoy, alors entraîneur des U15, avance L’Equipe. « On jouait alors une rencontre amicale contre Évreux. Il a éclaboussé le match de son talent et j’ai tout de suite voulu qu’il nous rejoigne« , indique l’actuel directeur du centre de formation de Samsunspor. Le début d’une aventure de cinq ans, entre 2014 et 2019. « Il y avait beaucoup de clubs français et Chelsea aussi, poursuit Souvelain. Mais Paris a été le choix idéal pour son père et sa mère, dont il est très proche, car c’était plus facile pour venir le voir puisqu’ils voyagent énormément. » Timothy Weah a fini par gravir les échelons de la formation parisienne, sans histoire, avec un père discret et une maman très appréciée. L’histoire avec les professionnels est moins idyllique. Unai Emery le fait débuter en fin de saison 2017-2018, avant l’arrivée de Thomas Tuchel. Les deux techniciens lui permettent de disputer six matches (2 buts), toutes compétitions confondues, mais Weah n’est plus convoqué par le coach allemand après trois apparitions en début de saison 2018-2019. Six ans plus tard, le PSG va devenir l’équipe que Timothy Weah a le plus souvent affrontée depuis qu’il est devenu professionnel (8e confrontation ce dimanche). L’international américain (45 sélections, 7 buts) aura le maillot marseillais sur le dos, mais pas le sentiment d’affronter un ennemi, conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien évoque aussi ce Classico. Le PSG fait régner l’ordre depuis pratiquement quinze ans en Ligue 1 au Vélodrome et a pris l’habitude de rayer le mot suspense du dictionnaire du Classico. La passion et l’impatience suscitées par l’affiche indémodable du Championnat de France sont, elles, toujours au programme, avance le quotidien francilien. Cette fois-ci, les 65 000 fans phocéens espèrent profiter d’un vrai spectacle, à temps plein, un an après avoir déserté leur stade dès la pause, sonnés par la claque infligée par les hommes de Luis Enrique au terme des 45 premières minutes (3-0 à la mi-temps), rappelle Le Parisien. « L’équipe parisienne n’a pas fondamentalement changé depuis, mais elle ne sera pas non plus complètement la même. Elle débarque pour la première fois sur la Canebière avec son statut de champion d’Europe dans les valises, plus seulement réservé à son rival, mais aussi sans trois de ses joueurs phares. » Aux blessures d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, s’est ajoutée celle de João Neves, rouage essentiel de la formation parisienne avec et sans le ballon, le garant de l’équilibre et la caution pugnace du onze. La large et brillante victoire de mercredi contre l’Atalanta (4-0) a prouvé que ce PSG-là avait de la ressource et un collectif capable de surmonter ces épreuves. Même privé de 30 % de ses titulaires, même en ayant seulement deux entraînements dans les jambes pour préparer son match, même en étant parfois encore en rodage sur la scène nationale, Paris possède toujours une classe d’avance sur les hommes de Roberto De Zerbi, ce qui lui apporte sérénité et confiance, assure le quotidien francilien. Bien avant de recevoir le shot de motivation transmis par les 600 fans réunis lors de l’ultime séance samedi, les partenaires de Marquinhos se sont toujours attachés à faire honneur à ce rendez-vous singulier, comme en témoigne le 12-1 passé aux Marseillais, en score cumulé, depuis l’arrivée de Luis Enrique sur le banc parisien. Ils peuvent devenir à jamais les premiers à remporter ce duel inédit entre les deux vainqueurs français de la Ligue des champions, conclut Le Parisien.
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Le Parisien évoque aussi l’amitié entre Lucas Hernandez et Benjamin Pavard. Même si les deux joueurs jouent désormais dans des clubs ennemis, leur relation reste intacte. Le numéro 21 du PSG et le nouveau défenseur de Marseille ont noué une très forte amitié comme il y en a peu dans le monde du football. Les deux hommes ne se cachent pas, ils se connaissent par cœur, avance le quotidien francilien. « De Munich à Clairefontaine, ils ont tout partagé : les vestiaires, les victoires, les galères physiques ou sportives, et bien sûr les éclats de rire. » Une complicité née sous le maillot de l’équipe de France il y a quelques années, souligne Le Parisien. Sacrés champions du monde en 2018 ensemble, ils remportent leur première Ligue des champions également ensemble au Bayern Munich en 2020. En Bavière, ils scellent encore plus leur indéfectible amitié. Depuis que leurs chemins se sont séparés en club, ils ont pris l’habitude de se retrouver pour dîner ou déjeuner avant chaque rassemblement de l’équipe de France. Avant la finale de la Ligue des champions remportée par le PSG, Lucas Hernandez indiquait parler presque tous les jours par Face Time avec Benjamin Pavard. « Comme ce fut le cas avant la finale du 31 mai dernier à Munich, ces deux-là profiterons sans aucun doute de ces appels pour se charrier sur le scénario de leur premier affrontement lors d’un Classico« , conclut Le Parisien.
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque aussi l’incertitude autour de la participation de Bradley Barcola à ce OM / PSG et la possibilité du report en raison des conditions climatiques. Deux sujets qui ont été traités hier sur Canal Supporters.