« Des gamins noirs et arabes », Pierre Ménès persiste et signe
La rentrée aura été agitée pour Pierre Ménès. Le journaliste sportif s’est retrouvé au cœur d’une vive polémique, en raison de propos tenus sur le plateau de TV Libertés, une chaîne d’extrême droite.
Dans l’émission « Bistro Libertés », l’ancien sniper du « Canal Football Club » avait réitéré l’histoire de son fils Axel, qu’il avait déjà racontée sur CNews quelques années auparavant. S’en était suivie un déferlement sur les réseaux sociaux, l’homme de 62 ans n’échappant pas à un nombre incalculable d’insultes.
« J’ai dit ce que j’avais à dire à ce sujet. Je ne retire pas une virgule à ce que j’ai dit, mais vraiment pas, a-t-il expliqué cette semaine sur sa chaîne YouTube. Ceux qui me connaissent savent que quand j’ai tort, je le reconnais volontiers, mais là j’ai dit ce que je pense, ce que j’avais ressenti à l’époque avec l’histoire de mon fils. »
Pierre Ménès campe sur sa position
Suite à ses propos, l’ex-reporter du quotidien L’Équipe s’est mis à dos certaines personnalités de la sphère footballistique, tel que Djibril Cissé, qu’il a ensuite qualifié d’« abruti ». En revanche, son discours a été validé par des hommes politiques d’extrême droite.
Interrogé une nouvelle fois sur cette polémique, Pierre Ménès n’en démord pas. « Ce sont quand même des gamins noirs et arabes qui ont rejeté mon fils avant même de l’avoir vu jouer, martèle-t-il. Je n’ai effectivement aucune haine mais j’ai lu beaucoup de témoignages similaires depuis que j’ai révélé cette histoire. »