OM : pour ce grand nom du club, le coupable est…
Une seule victoire en trois matchs et la nécessité de réagir rapidement pour ne pas sombrer dans la crise après la trêve internationale : l’Olympique de Marseille vit un début de saison particulièrement délicat.
Alors que l’affaire Rabiot a renforcé les tensions en interne, l’équipe de Roberto De Zerbi est surtout plombée par ses failles défensives sur ces premières semaines de compétition. Un homme illustre particulièrement cette fragilité : Leonardo Balerdi.
En grande difficulté à Lyon, le capitaine a été directement impliqué sur les deux faits majeurs qui ont fait chier l’OM (0-1). Pour Christophe Dugarry, ancien attaquant de la maison, l’Argentin ne répond pas aux exigences d’un club comme l’OM.
« La définition d’un faux bon joueur »
« Balerdi, je n’ai pas été subjugué par ses qualités dès le départ, a tonné le champion du monde 1998 sur RMC. A un moment, quand tous ses entraîneurs l’ont tour à tour mis titulaire, je me suis dit : ‘Duga, tu ne comprends rien, tu dois essayer d’être plus positif pour voir différemment ce garçon.’ J’ai essayé, mais je n’y arrive toujours pas ! C’est exactement la définition du faux bon joueur. Il est plutôt élégant quand il joue et adroit techniquement. Mais match après match, il y a des boulettes ».
Et Dugarry de poursuivre : « Il me fait penser à Thilo Kehrer. Quand on a autant de manques… Moi j’ai eu la chance de jouer avec Laurent Blanc, qui était le défenseur le plus intelligent. Quand je vois des attitudes de Balerdi aujourd’hui, ça me pique les yeux. Il ne fait jamais trois bons matchs d’affilée. Il faut que l’OM essaie au moins une fois sans Balerdi. » Avec les arrivées de Benjamin Pavard et Nayef Aguerd en fin de mercato, l’ancien attaquant devraient être entendu…