Quand le Bayern a failli voler Yamal au Barça
En 2022, le FC Bayern Munich s’était rendu en Catalogne pour discuter d’un éventuel transfert de Gavi. Mais ce voyage a pris une tournure inattendue lorsqu’une vidéo d’un jeune ailier de 14 ans a stupéfié les dirigeants bavarois. À leurs yeux, ce prodige montrait des qualités “jamais vues à cet âge-là”. Le joueur en question ? Lamine Yamal, aujourd’hui considéré comme le plus grand talent de sa génération.
Yamal au Bayern : le deal qui n’a jamais vu le jour
Séduits, Hasan Salihamidzic et Marko Neppe avaient alors pris contact avec Ivan de la Peña, conseiller du joueur, pour établir un premier lien avec la famille. Mais quelques mois plus tard, un tournant majeur survint : Yamal confia ses intérêts à Jorge Mendes. Le super-agent portugais plaça un prix symbolique d’environ 5 millions d’euros pour convaincre la famille, tout en imposant des conditions strictes. Au Bayern, les débats internes firent redescendre la priorité. Le projet fut mis en pause, puis abandonné.
Dans le même temps, Yamal poursuivait sa progression fulgurante à La Masia. En avril 2023, il faisait ses débuts professionnels à seulement 15 ans. Quelques mois plus tard, il signait un contrat jusqu’en 2026, assorti d’une clause libératoire d’un milliard d’euros, mettant définitivement fin aux rêves bavarois. Depuis, son bail a même été prolongé jusqu’en 2031, preuve de la volonté du Barça de verrouiller son joyau.
Et si l’histoire avait été différente ?
Pour le Bayern, ce transfert manqué laisse un goût amer. Imaginer Yamal sous le maillot bavarois fait partie des grands “et si ?” du football moderne, comme les rendez-vous manqués entre Messi et l’Inter Milan ou Cristiano Ronaldo avec Arsenal. Côté espagnol, cette histoire illustre au contraire la capacité du Barça à protéger ses pépites malgré ses difficultés financières.
Trois ans plus tard, Yamal est déjà l’un des meilleurs joueurs du monde. À 18 ans, il figure parmi les favoris pour le prochain Ballon d’Or, qui sera décerné le 22 septembre à Paris. Si l’issue du transfert avorté fait sourire aujourd’hui les socios, elle rappelle que les carrières peuvent basculer sur des détails. Et que parfois, une vidéo suffit à rendre les dirigeants d’un géant européen… totalement “fous”.