Revue de presse PSG : Dembélé, Doué, FFF…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 7 septembre 2025. Les blessures de Doué et Dembélé, Quelles solutions pour remplacer Dembélé et Doué, FFF-PSG, une relation entre chaud et froid…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur les blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé et sur la colère du PSG envers le staff de l’équipe de France sur la gestion de son numéro 10. Le bilan médical sur les deux joueurs du PSG n’a fait qu’exacerber les sentiments de la veille et a alimenté de vifs débats entre le club champion d’Europe et le staff des Bleus, avance le quotidien sportif. Le PSG va faire le forcing pour qu’Ousmane Dembélé et Désiré Doué ne soient pas convoqués lors de la trêve internationale d’octobre, assure L’Equipe. « Cela paraît très compromis pour Dembélé, moins pour Doué. C’est l’enjeu de l’influence du PSG ces prochaines semaines dans ses discussions avec la FFF. » En ce qui concerne l’ancien du Borussia Dortmund, dans l’entourage de la FFF, on insistait sur le fait que le joueur ne regrettait pas sa décision de jouer, avance le quotidien sportif. Du côté des Bleus, on continuait d’indiquer que les résultats médicaux, ainsi que les sensations du joueur, lui permettait de jouer vendredi, même avec un seul entraînement collectif dans les jambes. « De sources parisiennes, un courrier a été adressé par le PSG à la FFF jeudi pour mettre en garde contre une utilisation excessive de l’ailier français. Hier, le club regrettait l’absence de réponse à cette missive, plus globalement, un déficit d’échanges et soulignait, avec amertume, que la dernière blessure sérieuse de Dembélé avait déjà été contractée en équipe de France. »
L’Equipe évoque aussi les solutions pour le PSG et Luis Enrique afin de remplacer les deux internationaux français, titulaires indiscutables. Les absences des deux joueurs peuvent remettre en cause une partie de sa supériorité et dira les ressources véritables de son banc. Car il est difficile d’oublier que lorsque les remplaçants du printemps avaient du temps de jeu européen à l’automne, les résultats n’étaient pas les mêmes, assure le quotidien sportif. « Mais l’obligation faite à Luis Enrique de remplacer son avant-centre et son attaquant côté droit ne sera pas forcément un bouleversement, parce que Barcola revenant dans l’équipe-type, il a seulement besoin de trouver un avant-centre. Le choix naturel est celui de Gonçalo Ramos. (…) Pour l’attaquant côté droit, il est probable que Paris se félicite d’avoir refusé de laisser partir Lee Kang-in, mais, depuis le début de l’été, le jeune Ibrahim Mbaye (17 ans) est systématiquement passé devant le Sud-Coréen, et c’est lui qui pourrait le mieux profiter de la redistribution des cartes. » On devrait aussi revoir Senny Mayulu (19 ans), blessé depuis la reprise, dans une position haute, d’autant que l’entraîneur espagnol apprécie sa personnalité dans les zones décisives. Par ricochet, on peut envisager voir apparaître dans le groupe d’autres jeunes issus de la formation, Quentin N’Djantou (18 ans), qui a signé son premier contrat professionnel pendant l’été, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi les relations entre le PSG et la FFF. Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, a toujours entretenu une relation fluide avec Nasser al-Khelaïfi. Le dirigeant qatarien, qui a déjà échangé à plusieurs reprises avec le patron des Bleus, n’a jamais caché son estime pour le technicien français. Et ces deux-là, bien au-delà du football, ont une passion commune pour le padel, avance L’Equipe. « Une estime réciproque qui n’évitera pas à « DD » tous les reproches du club de la capitale. Vendredi et samedi, ses oreilles ont dû siffler. L’entourage de Didier Deschamps le repousse vertement, mais la relation avec Luis Enrique n’a jamais été particulièrement chaleureuse. Avec une méfiance de part et d’autre. » Bien au-delà du cas du sélectionneur, cette « embrouille » entre le PSG et l’équipe de France intervient sur fond de tensions entre Al-Khelaïfi, le boss parisien, et Philippe Diallo, le président de la FFF. Depuis plusieurs mois, le Qatarien suspecte le patron de l’instance de vouloir prendre la main sur le secteur professionnel en favorisant un texte de loi (voté au Sénat, en attente d’un passage devant l’Assemblée) qui transfère une partie du pouvoir vers la Fédération. Dans l’entourage du président du PSG, on repousse tout malaise entre les deux hommes, évoquant une relation « très cordiale ». Ils auront sans doute l’occasion d’échanger sur ce sujet comme sur d’autres lors du Comité exécutif de l’UEFA, jeudi à Tirana, conclut le quotidien sportif.
A voir aussi : Le PSG en colère contre Deschamps et sa gestion de Dembélé
De son côté, Le Parisien évoque aussi la gestion de la blessure d’Ousmane Dembélé. Une blessure qui interroge et crée la polémique entre le staff de l’équipe de France et le PSG, furieux de perdre à la fois son élément phare, mais également Désiré Doué, dont l’absence est évaluée à 3 à 4 semaines pour sa blessure au mollet. « Le PSG avance un tout autre son de cloche, indiquant avoir prévenu le staff médical de la sélection qu’il ne fallait pas faire jouer son attaquant, car il ressentait un état de fatigue élevé. Le club précise avoir envoyé un courrier en ce sens à la FFF le 4 septembre. Pour Paris, qui dénonce « l’ego médical » de l’encadrement tricolore, il y avait un haut risque de blessure et selon le champion de France en titre, les Bleus n’ont tenu comptent de rien. » Imprécis, forçant ses frappes, Ousmane Dembélé a montré lors de son court passage sur la pelouse de Wroclaw qu’il n’était pas encore prêt, assure Le Parisien. Avec la présence de Marcus Thuram, la première convocation de Maghnes Akliouche, voire d’Hugo Ekitike, d’autres solutions étaient possibles. Et maintenant ? C’est une préparation quasi complète que va devoir suivre Ousmane Dembélé pour reprendre sur de bonnes bases et ne pas risquer une nouvelle rechute en cours de saison. Le PSG, excédé par sa blessure, assure qu’il prendra toutes les précautions pour éviter d’autres contrariétés. Luis Enrique n’a pas pour habitude de prendre le moindre risque avec un joueur qui enchaîne les pépins depuis quelques semaines, conclut le quotidien francilien.