Pourquoi les votes pour le Ballon d’Or ne sont pas encore clos ?
La question revient avec insistance : pourquoi les votes du Ballon d’Or 2025 n’étaient-ils toujours pas clos début septembre, alors que la cérémonie est programmée pour le 22 du mois ? Un flou qui intrigue, d’autant plus que la saison prise en compte s’est achevée en juillet avec la finale de la Coupe du Monde des clubs entre le PSG et Chelsea.
Ballon d’Or 2025 : le mystère des votes prolongés
Selon France Football, la période évaluée allait du 1er août 2024 au 31 juillet 2025. Les nominations ont été révélées le 7 août, avec trente candidats retenus chez les hommes, dont Ousmane Dembélé, Mohamed Salah et Lamine Yamal. Initialement, la clôture des votes était annoncée pour fin août, mais dans les faits, elle n’a eu lieu que la semaine prochaine d’après ce que rapporte L’Equipe. Ce décalage, sans explication claire, nourrit les interrogations des observateurs.
Officiellement, il s’agit de laisser aux journalistes votants — un par pays dans le top 100 FIFA — le temps nécessaire pour analyser la liste. Mais cette flexibilité laisse la porte ouverte à des biais. Car même si les matchs de septembre ne comptent pas dans l’évaluation (ils appartiennent à la saison 2025-2026), il est difficile d’ignorer l’influence des performances récentes ou des blessures.
Une polémique qui persiste
L’exemple d’Ousmane Dembélé illustre ce danger. Brillant tout au long de la saison dernière, l’ailier du PSG s’est blessé lors de la trêve internationale de septembre. Or, même si cette blessure ne doit pas être prise en compte, certains votants pourraient inconsciemment réviser leur jugement. D’autant plus que les exploits d’un Lamine Yamal avec l’Espagne en septembre peuvent laisser une impression favorable.
Ce n’est pas la première fois que la question des délais de vote alimente les critiques. En 2013 déjà, une extension de la deadline avait nourri l’idée d’un favoritisme en faveur de Cristiano Ronaldo. Franck Ribéry ne dira certainement pas le contraire. Cette année encore, l’absence de transparence sur le calendrier exact entretient le malaise. La logique voudrait que les votes s’achèvent fin juillet, mais France Football continue de privilégier une fenêtre étendue. Une ambiguïté qui, à chaque édition, fragilise un peu plus la crédibilité du trophée.