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PSG : Comment Luis Enrique a désigné le tireur de penalty

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Le PSG a souvent été terre de penalty gate ces dernières années. Depuis l’arrivée de Luis Enrique sous les cieux parisiens, les choses semblent plus claires avec une méthode bien particulière pour désigner le tireur attitré.

Le rôle de tireur de penalty au PSG ne semble plus promis à Vitinha et sa technique de tir bien particulière. En effet, après son échec face à Arsenal, c’est Ousmane Dembélé qui à l’occasion s’élançait au point de penalty. Si les choses ne sont plus tout à fait claires, Luis Enrique a pourtant œuvré pour qu’elles le soient en désignant le tireur … à sa façon. Une anecdote racontée dans le livre « De l’enfer au paradis, les secrets de deux saisons qui ont changé l’histoire du PSG« , écrit par Fabrice Hawkins, journaliste pour RMC Sport, et Apolline Bouchery, aux éditions Flammarion.

« Lors de la première journée de championnat contre Le Havre, le 16 août 2024, Randal Kolo Muani se procure un penalty dans les arrêts de jeu. Vitinha veut le prendre : et pour cause, il a été désigné avant le match par Luis Enrique comme le tireur numéro 1. Ousmane Dembélé donne finalement le ballon à Kolo Muani, sous le regard du milieu portugais, qui ronge son frein. RKM, qui était entré en jeu, marque. Dès le lendemain à l’entraînement, Luis Enrique fait part de son mécontentement devant le groupe. Le ton reste très diplomatique mais il explique en substance que lorsqu’il désigne un tireur de penalty, la consigne doit être respectée. Il s’adresse à Randal Kolo Muani pour lui dire qu’il ne doit pas prendre le ballon pour tirer dans ces circonstances. Il ne lui en tiendra pas rigueur, notamment parce que le Français a marqué, mais le message est passé. Malin, Luis Enrique a bien compris au langage corporel de ses troupes que tous n’étaient pas convaincus. Les offensifs, Dembélé, Ramos, Kolo Muani en tête, veulent tirer et estiment anormal que la tâche revienne à un milieu de terrain plutôt qu’à un attaquant. Ils s’en ouvrent auprès de leur capitaine Marquinhos, qui partage leur avis et le remonte au coach. Le lendemain, une séance de tirs au but est organisée au Campus PSG. C’est un test. Certains comme Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi et Vitinha s’en sortent particulièrement bien. Ce dernier, qui tire à la façon de Neymar avec une course lente à base de petits pas avec un presque temps d’arrêt au moment de frapper, donne l’impression d’être infaillible sur cet exercice. Luis Enrique se délecte de chacune de ses frappes et ne s’en cache pas, accompagnant chacune des courses de son joueur par des « mamma mia ! » avec les yeux qui pétillent« .

« Le surlendemain, il décide d’organiser un vote sous forme de consultation… avec une vision de la démocratie très personnelle. Contrairement au scrutin pour désigner les capitaines, ce sera un vote plus informel. Celui-ci a lieu dans le vestiaire du centre d’entraînement : un scrutin sans véritable règles, durant lequel Luis Enrique interroge à tour de rôle tous les joueurs. La question est claire : qui veux-tu voir tirer les penalties ? Tous les offensifs répondent à la première personne du singulier. Pour le reste, la grande majorité ne donne pas de nom, pour ne pas créer de tension, mais précise vouloir voir un joueur offensif prendre cette responsabilité. Voyant que cette consultation n’aura pas l’issue souhaitée, Luis Enrique explique que dans tous les cas, et peu importe l’avis général, c’est lui qui décide. Ce qui fera prononcer, en privé, le mot « dictature » à certains déçus« .

YouTube : Canal Supporters Paris

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