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Nice chute encore contre Benfica et dit adieu à la C1

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L’OGC Nice avait besoin d’un exploit à Lisbonne pour poursuivre son rêve européen, il n’a pas eu lieu. Battus 2-0 à l’aller à l’Allianz Riviera, les hommes de Franck Haise espéraient inverser la tendance, mais Benfica a rapidement mis fin aux illusions niçoises. Dès le quart d’heure de jeu, les Aiglons ont subi la domination technique et collective des Lisboètes, confirmant les limites d’un effectif déjà fragilisé par plusieurs absences majeures.

Nice subit une nouvelle leçon à Lisbonne

Comme à l’aller, les Norvégiens Fredrik Aursnes et Andreas Schjelderup ont glacé les espoirs niçois. D’abord passeur, Schjelderup a trouvé Aursnes pour l’ouverture du score à la 18e minute. Moins de dix minutes plus tard, les rôles s’inversaient : Aursnes, inspiré, servait en retrait son jeune compatriote, dont la reprise terminait au fond après avoir touché le poteau. Benfica menait déjà 2-0, scellant pratiquement l’issue de la double confrontation.

L’absence de cadres comme Dante et Morgan Sanson, blessés, a pesé lourd sur la solidité défensive et l’expérience collective. Les recrues, à l’image d’Isak Jannsson ou de Yehvann Diouf, n’ont pas réussi à compenser, et l’arrière-garde niçoise a souvent été dépassée. Antoine Mendy a tenté de contenir les vagues adverses, mais a lui-même inquiété le banc en se tordant de douleur après un contact violent.

Cap sur la Ligue Europa

Avec cette nouvelle sortie de route au 3e tour préliminaire, Nice s’ajoute à la longue liste de clubs français éliminés à ce stade. Depuis que les clubs tricolores participent à ce tour, le taux de réussite plafonne à 20 %, avec seulement deux qualifications en dix tentatives. Un constat qui relance le débat sur la compétitivité de la Ligue 1 sur la scène européenne.

Reversé en Ligue Europa, le Gym partagera la phase de ligue avec Lille et Lyon. Si la C1 et sa manne financière s’éloignent, le club dispose encore d’une carte à jouer sur la scène continentale. Mais pour espérer exister, il faudra se renforcer d’ici la fin du mercato et retrouver un équilibre défensif. Le groupe Ineos est désormais face à ses responsabilités pour éviter une saison blanche.

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