L’OM déchante déjà pour Igor Paixao
Recruté pour incarner un nouveau souffle offensif à Marseille, Igor Paixao symbolisait l’ambition d’un club en quête de titres et de spectacle. Sa venue, officialisée contre 35 millions d’euros bonus inclus, avait fait grand bruit, d’autant plus que le joueur n’a jamais caché son admiration pour Franck Ribéry, qu’il espère imiter dans le cœur des supporters. Pourtant, l’excitation initiale a rapidement laissé place à une inquiétude grandissante au sein du staff olympien.
Annoncé comme prêt pour la trêve internationale de septembre, l’ancien ailier de Feyenoord pourrait finalement devoir patienter plus longtemps avant de fouler la pelouse du Vélodrome. Touché à la cuisse à la mi-juillet, Paixao avait déjà manqué l’intégralité de la préparation estivale. Mais selon La Provence, les projections médicales initiales seraient aujourd’hui jugées optimistes. Le staff marseillais évoque désormais un retour plus tardif, sans date précise, en raison d’un problème musculaire plus sérieux qu’anticipé.
35 millions et des doutes : l’OM freiné par Paixao
Cette incertitude médicale vient fragiliser les plans de Roberto De Zerbi, qui comptait sur l’explosivité du Brésilien pour dynamiser son couloir gauche. À court de rythme et absent des automatismes collectifs, Paixao manquera sans doute les premiers chocs de Ligue 1 ainsi que l’entrée en lice du club en Ligue des champions. Pour une équipe en reconstruction, ce contretemps risque de ralentir la montée en puissance espérée dès le mois d’août.
Côté direction, cette situation refroidit temporairement les velléités de dégraissage en attaque. Les dossiers Neal Maupay ou Jonathan Rowe, un temps poussés vers la sortie, pourraient être réévalués à court terme. L’OM ne peut se permettre d’amorcer la saison sans alternative fiable à son joueur le plus cher. D’autant plus que d’autres échéances capitales approchent.
Si Paixao rêve de devenir une idole du Vélodrome, son aventure marseillaise commence par un coup d’arrêt frustrant. Il lui faudra non seulement guérir, mais aussi rattraper un précieux temps de jeu, au risque de laisser passer sa chance dans un effectif qui ne l’attendra pas éternellement.