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Revue de Presse PSG : CdM des Clubs, Chelsea, Luis Enrique, équipe…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 13 juillet 2025. La finale de Coupe du monde des clubs contre Chelsea, le PSG à une marche d’un quintuplé historique, cette équipe parisienne peut marquer l’histoire, comment Luis Enrique a vécu ce mois aux USA…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes à la finale de Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea ce dimanche soir (21h, heure française, sur TF1 et DAZN). Cette rencontre au MetLife Stadium de New York opposera le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Ligue Conférence. « Jusqu’à présent, entre la fatigue visible chez beaucoup d’équipes en bout de course et les conditions de jeu parfois délicates (chaleur, horaire), le tournoi n’a guère enfanté d’images ou de gestes impérissables, de ceux qui nourrissent la légende du jeu. À quelques exceptions près, qui sont notamment l’oeuvre de Luis Enrique et ses hommes. » La victoire spectaculaire face au Real Madrid (4-0) en demi-finale a confirmé que la formation parisienne était l’équipe en vogue et qui n’en finit pas d’impressionner.

Mais, Luis Enrique ne veut pas que ses joueurs pensent que l’affaire est conclue d’avance. L’impression de rouleau compresseur laissée face à la Casa Blanca fait du PSG le favori pour remporter ce premier titre mondial pour un club français et ainsi réaliser un quintuplé historique. « Celui qui pense que ça va être une formalité ne connaît rient au foot. J’aime beaucoup Enzo Maresca, la manière dont ils jouent. Ils aiment repartir de derrière, savent mettre du pressing, attaquer. C’est une équipe très complète, similaire à la nôtre. On est prêts, ils sont prêts », a averti le coach parisien en conférence de presse d’avant-match. En face, l’équipe londonienne surfe aussi sur une bonne dynamique après son succès en C4 et cette finale de Coupe du monde des clubs.

Le quotidien sportif fait également un focus sur le mois de Luis Enrique aux États-Unis. S’il s’est montré assez serein durant cette compétition, l’entraîneur parisien n’en reste pas moins compétitif avec pour ambition de remporter ce Mondial des clubs. Ainsi, il a transposé sa méthodologie du Campus PSG de l’autre côté de l’Atlantique. « L’idée est de reproduire des conditions de travail similaires pour engendrer les mêmes effets. Cela va de la location d’une plateforme élévatrice pour analyser les entraînements à l’installation d’un écran géant en bord de terrain, en passant par les menus préparés à table. » Mais, le technicien espagnol s’est aussi adapté à cette perspective de vivre en vase clos durant cinq semaines. Ainsi, les matinées étaient consacrées au travail et les après-midis étaient laissés libres afin de se changer les idées. Le coach parisien ressent l’impatience des joueurs de profiter de leurs vacances après une saison dense. Il a même insisté auprès d’eux pour qu’ils prennent bien leurs trois semaines de congé à l’issue du tournoi. Durant la compétition, Luis Enrique a misé sur un équilibre entre exigence et décontraction et a fait confiance à ses joueurs pour ne pas être dans l’abus durant leur moment de repos.

Le reste du temps, Luis Enrique est apparu relax et apaisé, notamment après avoir remporté la première Ligue des champions de l’histoire du club, son objectif ultime au moment de signer au PSG à l’été 2023. Ces semaines passées aux États-Unis ont permis au groupe parisien de resserrer les liens. Mais, l’ex-sélectionneur espagnol ne compte pas s’arrêter là : « Notre objectif principal était d’écrire l’histoire. Maintenant, il va falloir commencer le prochain chapitre, remporter d’autres trophées. » Durant ce séjour aux USA, il s’est également permis des moments de relâche en profitant des plages en Californie et en partageant quelques repas avec ses adjoints et Luis Campos. « Si beaucoup de joueurs ont vu des membres de leur entourage faire le déplacement, lui n’a vu sa femme arriver aux États-Unis qu’il y a quelques jours. Il a regardé des matches, beaucoup étudié les adversaires à la vidéo et à la data : une des spécificités de cette compétition était de découvrir des équipes rarement affrontées. Fait quelques briefs avec le président Nasser al-Khelaïfi et Campos », précise L’E. L’autre nouveauté a été ses conférences de presse en français, un nouveau signe qui montre son désir de s’inscrire sur la durée au PSG.

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une à cette finale entre le PSG et Chelsea en Coupe du monde des clubs et se demande si cette équipe menée par Luis Enrique peut marquer l’histoire du football comme ont pu le faire le FC Barcelone de Pep Guardiola, l’Ajax Amsterdam de Johan Cryuff ou encore l’AC Milan d’Arrigo Sacchi. Inarrêtables, les Rouge & Bleu ont écrasé plusieurs gros d’Europe en 2025 et visent un quintuplé historique ce dimanche soir pour inscrire leur nom au « Panthéon des plus belles équipes de l’histoire. » Luis Enrique a répété son désir de proposer un football attrayant : « On essaye de proposer du spectacle et cela est rendu possible grâce à la qualité des joueurs. Je veux proposer un football attractif pour les supporters et les fans. Si j’y arrive, je suis satisfait. » Une réussite totale. En plus des supporters parisiens, les amateurs de football se sont pris de passion pour ce PSG. « Je prends un plaisir dingue à les regarder jouer. Quand le PSG joue, tu sais que tu vas passer un bon moment. C’est le football que les fans aiment voir, avec un style vraiment rafraîchissant. Ce n’est pas que du contrôle, de la tactique, cela fait un bien énorme au football », se réjouit l’ancien Parisien, Peter Luccin. Les plus grandes légendes du football sont également conquis comme le Brésilien Ronaldo : « Cette année, le PSG joue un football incroyable avec Luis Enrique. Ils ont gagné la finale de la Ligue des champions en jouant un football tellement attractif, on verra un beau match contre Chelsea. Et je pense que Paris est favori. »

Plusieurs équipes ont été dépassées par le pressing et la force collective des champions d’Europe. Et désormais, la question se pose : « Les Parisiens sont-ils déjà au niveau, voire au-dessus, de l’Ajax Amsterdam de Rinus Michels Stefan Kovacs et Johan Cruyff (1970-1973), de l’AC Milan d’Arrigo Sacchi (1989-1994), du Bayern Munich de Jupp Heynckes (2011-2013) ou du Barça de Pep Guardiola (2008-2012) ? » Pour certains, cette formation parisienne peut être encore plus marquante que le Barça de Guardiola. « Je trouve que Paris a quelque chose en plus, c’est cette capacité à créer des attaques rapides avec Dembélé, Kvaratskhelia, Doué ou Barcola. Le jeu du Barça était vraiment un jeu de positions, avec des milieux de terrain qui régnaient mais des côtés moins forts. Paris, pour moi, a les deux », estime Philippe Montanier. À cela s’ajoute un pressing collectif de tous les instants, comme le souligne Lucien Favre : « Ils savent jouer au football, mais ils courent surtout tous sans arrêt. J’admire vraiment cette façon de récupérer le ballon sans faire de fautes. Tu n’as pas besoin de leur dire de faire des courses, c’est naturel et c’est très rare. » Mais, le PSG sait qu’il sera attendu dès la saison prochaine et devra donc résister sur la durée afin de marquer l’histoire du football.

Enfin, le quotidien francilien évoque ce possible quintuplé historique que réalisera le PSG en cas de succès face à Chelsea ce dimanche soir. Dans une Coupe du monde des clubs qui n’a pas fait l’unanimité, cette équipe parisienne « a décidé d’offrir un condensé de son art, élaguant ses ultimes scories ― une manière de défendre parfois erratique ; un seul but encaissé jusqu’à présent aux États-Unis ― afin d’étaler le plus beau spectacle collectif depuis dix ans et la victoire de Barcelone en finale de la Ligue des champions 2015. L’entraîneur s’appelait alors Luis Enrique, dans le gotha des GOAT du jeu. » Surtout, ce PSG prend plaisir à évoluer ensemble sur le terrain à l’image des claques infligées à l’Atlético de Madrid (4-0) et au Real Madrid (4-0). Les Parisiens ont aussi pu prendre leur revanche sur quelques formations européennes. « Cet aboutissement collectif ressemble aussi à une proposition, une voie à suivre, le foot d’aujourd’hui et de demain. Il aura déjà tant dominé le monde que le Ballon d’or ensuite ne peut lui échapper et que ses idées, celles de Luis Enrique, seront imitées. L’amour ne rend pas naïf mais lucide : il existe plusieurs chemins pour gagner, mais celui du coach espagnol ressemble à la route du bonheur », conclut LP.

Youtube : Canal Supporters Paris

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