PSG : Luis Enrique s’inspire-t-il de Rudi Garcia ? La réponse
Une simple mise en jeu, et pourtant, tout le monde en parle. À la veille de la finale du Mondial des clubs entre le PSG et Chelsea, une séquence filmée lors des derniers matchs des Parisiens a capté l’attention des observateurs. Sur une vidéo publiée par DAZN, on voit les hommes de Luis Enrique entamer leurs rencontres par un coup d’envoi étonnant, presque déroutant : une longue balle projetée directement vers le coin adverse, suivie d’un pressing généralisé de toute l’équipe. De quoi alimenter les débats sur l’originalité du coach espagnol.
Mais rapidement, les spécialistes ont mis fin au mystère. Cette approche, qui consiste à abandonner volontairement le ballon dès le coup d’envoi pour étouffer l’adversaire près de sa ligne de touche, n’est pas une nouveauté signée Luis Enrique. Elle avait déjà été utilisée, plusieurs années auparavant, par un certain Rudi Garcia. Sur les réseaux, de nombreux internautes ont rappelé que l’actuel sélectionneur de la Belgique avait lui aussi popularisé ce type de mise en jeu lorsqu’il entraînait l’OM, voire avant.
Un clin d’œil à un technicien souvent sous-estimé
Si Luis Enrique s’impose aujourd’hui comme l’un des entraîneurs les plus influents du moment, jusqu’à être considéré comme un des meilleurs au monde, la filiation tactique avec Garcia surprend. Ce dernier, souvent jugé à travers son carnet d’adresses ou sa capacité à bien réussir ses entretiens, rappelle à sa manière qu’il a aussi des idées. Naples, Rome, Lyon, Marseille, ou aujourd’hui la Belgique : Garcia a laissé des traces partout, même discrètes.
Voir une telle séquence reprise par un technicien du calibre d’Enrique, même involontairement, a de quoi flatter son ego. Et rappeler qu’en football, l’innovation ne vient pas toujours d’où on l’attend.
Rudi Garcia, un inspirateur discret de Luis Enrique ?
Le PSG est peut-être en route pour conquérir le monde, mais il se pourrait que certains de ses principes viennent d’un héritage plus modeste. Rendons à Rudi ce qui appartient à Rudi. Et qui sait, si Paris triomphe dimanche soir, peut-être que Luis Enrique glissera un petit remerciement à son « mentor » inattendu. Bon, il ne faut pas trop rêver non plus.