Endrick à l’OM, pourquoi ça ne se fera pas !
Les supporters marseillais en rêvent, le mercato s’enflamme, et les rumeurs vont bon train. Depuis quelques jours, certains évoquent la possibilité d’un prêt d’Endrick à l’OM. Mais au-delà du fantasme, la réalité est plus cruelle. Malgré un contexte sportif séduisant, le club phocéen reste bien loin des standards exigés par le Real Madrid pour prêter son jeune prodige brésilien.
Le Real ne compte pas brader Endrick
Recruté pour 72 millions d’euros bonus inclus, Endrick incarne l’avenir du Real Madrid. Lié jusqu’en 2031, il dispose d’une clause libératoire à neuf chiffres. Florentino Pérez n’entend pas s’en séparer autrement que par un prêt très encadré. Et surtout, sans option d’achat. L’idée ? Le voir mûrir un an avant de le récupérer en 2026 déjà rôdé aux exigences européennes.
Si la qualification de l’OM en Ligue des champions répond à un critère majeur, elle ne suffit pas. Le Real veut un environnement hispanophone, un style de jeu compatible, une garantie de titularisation dans l’axe ou à gauche. Or, l’OM a déjà misé sur Amine Gouiri pour le poste de numéro 9. Villarreal, Séville, Sporting ou Brighton semblent mieux placés, car plus proches du profil recherché.
Une opération hors de portée financière
Le salaire d’Endrick est estimé à 5 millions d’euros bruts annuels, auxquels s’ajoutent 30 % de droits d’image familiaux. Le Real exige que le club preneur assume la totalité du salaire ainsi qu’un “loan fee” de 5 à 6 millions d’euros. Sous contrainte DNCG, Marseille a déjà engagé Medina et quasiment Paixao, atteignant son plafond budgétaire.
Avec trois joueurs extra-communautaires (Murillo, Greenwood, Rowe et peut-être Paixao), l’OM devrait libérer un slot pour enregistrer Endrick. Mais aucune naturalisation ou vente n’est garantie à court terme. À cela s’ajoute la pression inhérente à l’environnement marseillais. À l’image du flop Vitinha, un contexte trop exigeant peut vite broyer les talents en devenir.