Du sabotage dans le dossier Nico Williams ? L’énorme scandale
Cette accusation choquante intervient alors que des informations selon lesquelles des données financières confidentielles concernant Barcelone auraient été communiquées aux dirigeants de l’Athletic Bilbao auraient influencé la décision de Williams de rester dans son club d’enfance.
Williams, qui avait suscité un vif intérêt auprès de certains des plus grands clubs européens, dont Barcelone, Arsenal et le Bayern Munich, a créé la surprise en signant une prolongation de contrat avec l’Athletic. Ce nouvel accord lie non seulement l’ailier de 21 ans au club basque pour 10 ans supplémentaires, mais augmente également significativement sa clause libératoire de 50 %, passant de 58 millions d’euros à 87 millions d’euros.
Avant la prolongation, Barcelone semblait en pole position, proche d’un accord avec Williams et manifestant sa volonté de respecter sa clause libératoire alors en vigueur. Cependant, ce transfert prometteur a rapidement été déjoué. Miguel Galan, président du Centre national des entraîneurs de football espagnol (CENAFE), a publiquement accusé Tebas d’avoir enfreint le protocole. Galan affirme que, lors d’une réunion privée avec des représentants de l’Athletic, Tebas a révélé des documents financiers sensibles et des rapports d’audit appartenant à Barcelone.
De plus, le président de la Liga aurait déclaré que le club ne disposait pas des liquidités ni de la marge de manœuvre financière nécessaires, compte tenu du plafond salarial de la ligue (LCPD), pour enregistrer de nouvelles recrues conformément aux règles du fair-play financier. Un rapport du cabinet d’audit Crowe Auditores Espana aurait également été présenté pour étayer ces allégations.
Galan a écrit sur X : « Réunion de @AthleticClub avec @Tebasjavier révélant des informations confidentielles sur @FCBarcelona_es. J’ai pu aujourd’hui prendre connaissance des propos tenus lors de cette fameuse réunion entre @Tebasjavier et @AthleticClub.
Lors de cette réunion, le président de @AthleticClub a pu consulter les états financiers intermédiaires du FC Barcelone, ce qui lui a permis de vérifier sur place que le compte de résultat ne reflétait aucun montant lié à l’activité de vente de places VIP. De plus, le président de LaLiga a explicitement signalé la réduction du LCPD du FC Barcelone, qui ne disposait ni du solde ni de la capacité d’enregistrement nécessaires, conformément au fair-play financier. Enfin, il a présenté le rapport d’examen limité signé par Crowe Auditores España SL. »
Selon les informations confidentielles révélées à l’Athletic Club de Bilbao, Nico Williams aurait demandé une garantie supplémentaire sous la forme d’une clause libératoire. Le FC Barcelone, agissant avec discernement, n’a pas accepté cette condition. Par conséquent, le non-signature de Nico Williams est uniquement imputable à la méfiance du président de la Liga envers l’agent du joueur, ainsi qu’envers le joueur lui-même et sa famille.
Des documents secrets ont fuité
Suite à la rencontre entre le président de la Liga et celui de l’Athletic Club de Bilbao, des informations financières confidentielles concernant le FC Barcelone ont été communiquées à Nico Williams. Ces informations ont été exagérées afin de susciter l’inquiétude de la famille du joueur et de la convaincre d’inclure une clause libératoire dénuée de toute logique.
Suite à cet échange d’informations présumé, les dirigeants de l’Athletic auraient relayé les inquiétudes financières à Williams et à ses conseillers. Cette révélation a incité l’équipe de l’ailier à demander une clause libératoire conditionnelle dans tout éventuel contrat avec Barcelone, une clause que le conseil d’administration des Blaugrana n’a pas voulu accepter, invoquant l’absence de précédent ou de logique juridique pour une telle clause. une condition.