Revue de presse PSG : Bayern Munich, Hakimi, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 5 juillet 2025. Le quart de finale entre le PSG et le Bayern Munich, Achraf Hakimi une machine qui enchaîne les matches, un match dans le match entre Ousmane Dembélé et Michael Olise…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le quart de finale de la Coupe du monde des clubs entre le PSG et le Bayern Munich. Même si, en raison de sa tenue à cette période de l’année et du climat estival qui accompagne le PSG depuis qu’il a mis les pieds aux États-Unis, cette virée américaine a des faux airs de vacances ou de tournée promotionnelle, elle n’en demeure pas une compétition officielle. Et pour Nasser al-Khelaïfi, l’objectif est clair : la remporter, avance le quotidien sportif. Champion d’Europe, le PSG pourrait devenir champion du monde le 13 juillet prochain, un titre supplémentaire qui viendrait encore davantage sublimer une saison déjà historique, lance L’Equipe. « Comme leur président, Luis Enrique et ses joueurs veulent marquer l’histoire. Pour y parvenir, ils vont déjà devoir passer l’obstacle Bayern Munich. » Une rencontre contre les Allemands qui s’annonce relevée. Le quotidien sportif estime que le Bayern est avec le PSG le club qui a fait la plus forte impression depuis le début du tournoi. Les affaires sérieuses commencent ce samedi. Et avec elles, se profilent un enjeu supplémentaire, un air de revanche par rapport à la rencontre perdue par le PSG contre les Munichois en phase de ligue de la Ligue des champions en novembre dernier, avance le quotidien sportif. Depuis ce revers, pas mal de choses ont changé. Le PSG est devenu champion d’Europe, il se rêve aussi en roi du monde. C’est le moment de le montrer, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif fait également un focus sur Achraf Hakimi. Contre le Bayern Munich cet après-midi, le numéro 2 du PSG devrait jouer son 67e match de la saison. Le latéral droit dispose de qualités athlétiques très au-dessus des autres. C’est lui qui affiche les meilleurs résultats aux tests physiques avec le Maroc, et s’il n’en est pas de même au Paris-SG, il est assurément dans les tout premiers, lance L’Equipe. S’il a beaucoup joué, l’international marocain s’est aussi vu accorder des temps de repos et de décompression, indique le quotidien sportif. Christophe Manouvrier, ancien préparateur physique de la sélection marocaine au temps de Vahid Halilhodzic (2019-2022), s’il met aussi en avant le travail du staff parisien dans la saison exceptionnelle de son ancien joueur, souligne l’aspect mental qui n’est pas neutre dans les performances d’Hakimi et sa constance au plus haut niveau. « Ça peut paraître anodin, mais la médaille de bronze remportée aux Jeux avec son pays a joué un rôle psychologique très important, de même que le succès en Ligue des champions. Cela entretient la dynamique. Et sur une saison, c’est tenable. Sur plusieurs, probablement moins. » Il reste potentiellement trois matches à Hakimi pour boucler cette longue année de labeur de manière triomphale. Et déjà se projeter sur la suivante qui s’annonce tout aussi intense, avec la Coupe du monde des nations, cette fois, en conclusion, conclut le quotidien sportif.
Le Parisien évoque aussi la rencontre entre le PSG et le Bayern Munich en quart de finale de la Coupe du monde des clubs. « Pour le PSG, dont le Mondial commence vraiment après le hors-d’œuvre du premier tour et un apéro au jus de fruit contre l’Inter Miami et ses grognards empaillés, il s’agit surtout de revisiter une nouvelle fois sa saison, avec la seconde moitié en immense gomme de la première », lance le quotidien francilien. Arsenal l’avait battu en octobre 2024 ? Il se chargera de le découper en deux pièces en demi-finale aller-retour en mai. L’Atlético de Madrid avait réalisé un hold-up au Parc des Princes en novembre ? Il lui a collé le tarif des grands soirs en ouverture du tournoi aux États-Unis, un 4-0 qui a précipité le retour des Espagnols à la maison. « Voilà maintenant le Bayern, un autre révélateur de ses insuffisances passées, fin novembre (1-0), quand Luis Enrique hésitait encore entre Gianluigi Donnarumma et Matvey Safonov (le Russe commettra une boulette fatale en Bavière), que Désiré Doué n’avait pas encore pris son envol et que Khvicha Kvaratskhelia, le magicien géorgien, n’avait pas encore atterri en provenance de Naples. Les partenaires de Marquinhos ont un compte à régler avec leur passé et les Allemands mais cette fois-ci, le duel se joue au sommet. » Les Allemands possèdent tout ce qu’il faut de bon, mais peut-être désormais en moins bien que le PSG. C’est ce que doit vérifier ce quart de finale incertain et passionnant, souligne Le Parisien. Le PSG, avec ses quatre Portugais, dont trois titulaires a priori – Nuno Mendes, Vitinha, João Neves – jouera également pour honorer la mémoire de Diogo Jota, tragiquement décédé ce jeudi dans un accident de voiture. Il n’existe pas de remède au drame. Il s’agit d’un simple match de football, deux heures suspendues pour tenter de chasser ses larmes et penser à autre chose. Les forces de l’esprit les escorteront peut-être sur le chemin d’une qualification et de la joie du jeu. Il ne reste plus que ça, conclut Le Parisien.
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Le quotidien francilien fait également un focus sur Ousmane Dembélé et Michael Olise. Les deux internationaux français partagent certaines qualités dans le jeu, estime Le Parisien. Les deux joueurs seront deux attractions de ce PSG / Bayern Munich en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs. Ils possèdent plusieurs similitudes sur le terrain (dribble, vision du jeu, efforts défensifs…) et disposent d’un arsenal aussi varié que complet qu’ils tenteront d’exposer, avance le quotidien francilien. Face au but, Ousmane Dembélé et Michael Olise, leur manque de réussite s’est transformé en une avalanche de buts. Pour l’un comme pour l’autre, la progression a été totale. Auteur de 33 buts cette saison, l’attaquant du PSG a explosé ses compteurs, lui dont le record de buts sur une saison était de 14 auparavant. Pour Olise, il a fait trembler les filets 20 fois, le double de son record. « Les deux cas diffèrent et l’évolution la plus marquante concerne évidemment le numéro 10 du PSG« , souligne Le Parisien. Les deux joueurs se distinguent aussi par leur qualité de passeur. Même s’il a été replacé dans l’axe, Ousmane Dembélé n’a pas perdu sa science de l’offrande, avec treize passes décisives cette saison. « Dans cette position axiale, il affiche un véritable altruisme qui s’est traduit notamment par deux passes décisives en finale de la Ligue des champions. Du pied gauche ou du pied droit, il est capable de trouver des angles de passe comme peu de joueur. Il crée des espaces à son toucher subtil et éclair le jeu parisien, forcément dépendant de la magie sortant de ses deux pieds. » Ils ont également en commun le sens du dribble et du show, conclut Le Parisien.