Pendant que l’OL coule, Textor s’offre un nouveau projet
Alors que l’Olympique Lyonnais lutte pour sa survie financière devant la DNCG, John Textor semble déjà tourné vers d’autres horizons. Loin du Rhône, l’homme d’affaires américain développe de nouveaux partenariats… et signe un deal à plusieurs millions d’euros avec Nottingham Forest.
Le business continue pour Textor
Il n’aura fallu que quelques jours à l’Américain pour rebondir ailleurs, pendant que Lyon s’enfonce dans une crise inédite. Selon plusieurs sources brésiliennes concordantes, Botafogo s’apprête à céder deux de ses talents, Igor Jesus et Jair Cunha, à Nottingham Forest pour un montant global estimé à 25 millions d’euros. Une opération qui relance les affaires du réseau Eagle Football, dans lequel l’OL est pourtant encore partie prenante. Les droits économiques de ces joueurs sont en effet partiellement détenus par le club lyonnais.
Pendant ce temps, le club rhodanien joue sa survie devant la commission d’appel de la DNCG. Le 10 juillet, il devra prouver qu’il dispose de 200 millions d’euros pour espérer rester en Ligue 1. Une exigence à laquelle John Textor n’a pas souhaité faire face. Évincé de l’organigramme, il a laissé Michele Kang en première ligne. Pourtant, c’est bien lui qui a dirigé l’OL pendant deux ans et demi, accumulant les dettes et les échecs. Aujourd’hui, il semble avoir tourné la page sans même se retourner.
L’OL laissé à la dérive
Le plus inquiétant dans cette affaire, c’est que John Textor a toujours des personnes qui lui font aveuglément confiance. Il est désormais associé à Evangelos Marinakis, propriétaire de Nottingham Forest, dans un nouveau projet de formation commune au Brésil. Leur objectif : investir durablement dans Botafogo et créer un pipeline de talents entre l’Amérique du Sud et l’Europe. Un plan ambitieux, loin des préoccupations actuelles de l’OL… que l’Américain a pourtant laissé au bord du gouffre.
À mesure que l’OL tente de survivre, son ancien patron bâtit ailleurs. John Textor, qui promettait monts et merveilles à Lyon, semble aujourd’hui avoir trouvé un terrain plus fertile. Mais à quel prix pour le club qu’il a abandonné ?