La menace qui peut rayer l’OL du monde pro
Relégué en Ligue 2 par la DNCG, l’Olympique Lyonnais joue sa survie le 10 juillet devant la commission d’appel de la FFF. Et si l’échec venait à être confirmé, l’effondrement serait total : droits TV divisés par 20, masse salariale intenable, effet domino sur les sponsors, et in fine… un scénario à la Bordeaux 2022 ou Strasbourg 2011. Car à Lyon, la structure de coûts repose sur la Ligue 1. La Ligue 2 ne serait pas viable. Pas longtemps.
Le gouffre qui menace l’OL
Ce n’est que dans un second temps que l’on découvre l’ampleur du problème. Selon L’Équipe, pour convaincre la DNCG, l’OL devra injecter 100 M€ en cash dans ses comptes d’ici jeudi, et garantir 100 M€ supplémentaires pour couvrir la saison. Ces fonds doivent être immédiatement visibles ou garantis par des lignes de crédit fermes. Une exigence drastique, mais pas exceptionnelle au regard du passif lyonnais.
En l’état, les ventes probables (Nuamah, Fofana…) ne dépasseraient pas les 60 M€. Le fonds ARES n’a toujours pas débloqué son compte séquestre. Michele Kang, nouvelle présidente, explore la piste d’un prêt-relais auprès d’une banque américaine, mais les délais sont serrés. Le 24 juin, seuls des engagements flous avaient été présentés. Cette fois, les garanties devront être béton.
Pourquoi ce sauvetage paraît presque impossible
Trois acteurs peuvent tout changer. ARES, qui détient 425 M€ de créances, a tout intérêt à sécuriser son investissement. Kang, milliardaire respectée, doit asseoir sa crédibilité. Enfin, si un établissement bancaire accepte de mettre en gage le Groupama Stadium, l’OL pourrait tenir. Sinon, la relégation ne serait que le début d’un effondrement plus vaste.
Si les 200 M€ n’arrivent pas jeudi, l’OL pourrait glisser d’un étage… puis d’un gouffre. Et cette fois, personne ne garantit un rebond façon Jean-Michel Aulas.