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Revue de Presse PSG – Dembélé, Ballon d’or, Luis Enrique…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 3 juillet 2025. La Coupe du monde des clubs, une belle vitrine pour Ousmane Dembélé pour marquer des points dans la course au Ballon d’Or, le PSG devra faire attention à la dispersion des voix, la joie de vivre de Luis Enrique depuis le début du séjour aux Etats-Unis…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Ousmane Dembélé et le Ballon d’Or. Le match face au Bayern Munich ce samedi (18h, heure française, sur DAZN) en quarts de finale de Coupe du monde des clubs peut offrir une belle vitrine à l’attaquant français. Pour son retour à la compétition face à l’Inter Miami (4-0), le numéro 10 parisien a disputé une demi-heure pour se remettre en jambe après trois semaines loin des terrains. Si ce tournoi ne fait pas l’unanimité, il « bénéficie d’un réel écho dans certains endroits du globe comme en Amérique latine. L’occasion de marquer des points en l’absence de concurrents comme Lamine Yamal et Mohamed Salah. » Ses statistiques (33 buts et 13 passes décisives) et ses prestations en Ligue des champions lui valent aujourd’hui une reconnaissance sportive incontestée, comme en atteste l’acclamation du Mercedes-Benz Stadium dimanche lors de son entrée en jeu. Mais, son jeu plus porté vers le collectif et les efforts défensifs n’ont pas le même impact que ses dribbles spectaculaires. Et son déficit d’image comparé à Lamine Yamal pourrait lui être fatal pour décrocher cette distinction individuelle.

Conscient des chances de son attaquant, le PSG a fait un effort autour de la finale de Ligue des champions en envoyant son meilleur buteur au media day d’avant-match et en acceptant un long entretien avec France Football après la victoire en LdC. « Le club a préparé plusieurs opérations, le tirage au sort et la présentation du trophée de la C1 à Roland-Garros par exemple. Mais il s’est heurté à plusieurs obstacles. D’abord, avoir enchaîné sans coupure (Ligue des champions, Coupe du monde des clubs). Ensuite, la discrétion revendiquée par l’intéressé. À plusieurs reprises, cette année, ‘Ous’ a décliné des initiatives qui auraient pu lui donner de l’exposition. Parce que ce n’est pas dans sa nature. Ce que certains mettront à son crédit », rapporte L’E. Au contraire d’un Real Madrid habitué à du lobbying pour le Ballon d’Or, le PSG n’a défini aucune stratégie mais pourrait s’adapter d’ici la clôture du scrutin fin août-début septembre. Ousmane Dembélé fait l’unanimité en interne chez les Rouge & Bleu, aussi bien chez le président, le vestiaire ou encore Luis Enrique, qui n’hésite pas à répéter que son attaquant mérite d’être sacré.

En revanche, le PSG devra se méfier de la dispersion des voix avec ses autres hommes forts du groupe. L’effet Ligue des champions devrait permettre aux Rouge & Bleu de placer plusieurs de ses joueurs dans les 30 nommés pour le Ballon d’Or, qui seront dévoilés le 7 août prochain. En 2024 et 2023, il y avait six joueurs du Real Madrid et de Manchester City, les deux derniers vainqueurs de la C1 avant cette saison, dans le classement final. Dans cette année sans Euro ni Coupe du monde, les champions d’Europe peuvent y placer plus que six joueurs. Mais, il faudra éviter la dispersion des voix, ce qui avait été fatale à Vinicius Jr (1.129 points) l’année passée face à Rodri (1.170). « Les trois dauphins du milieu de Manchester City, champion d’Europe avec l’Espagne, avaient tous remporté la C1 avec le Real, Vinicius, Jude Bellingham (917) et Dani Carvajal (550). La dispersion des voix à City, avec Erling Haaland, 5e (432), et Phil Foden, 11e (157), avait moins pénalisé Rodri », précise L’Equipe. Contrairement aux spécialistes en matière de lobbying comme le Real Madrid et le FC Barcelone, le PSG n’a pas fait grand chose pour permettre à Ousmane Dembélé de se détacher. Cette année, le Real a plus poussé pour la candidature de Kylian Mbappé que le PSG pour celle de son numéro 10. Les autres parisiens favoris qui peuvent figurer dans le top 10 sont Achraf Hakimi, qui peut séduire tout le monde et notamment les 22 jurés africains, Gianluigi Donnarumma et Vitinha, conclut L’E.

De son côté, Le Parisien évoque la joie de vivre de Luis Enrique depuis l’arrivée du PSG aux Etats-Unis. Serein, décontracté et paisible, le technicien espagnol a bien entendu la ferme intention de revenir de ce voyage avec le trophée de la Coupe du monde des clubs. S’il continue d’avoir la même exigence avec son groupe et attend un investissement total de son effectif, « cette détermination se mêle à une bonne humeur communicative et à de la décontraction affichée au fil des jours passés outre-Atlantique. » Cela se traduit par du chambrage avec ses joueurs lors des séances d’entraînement. S’il est décrit comme un homme de caractère et intransigeant, le coach parisien a rarement été obligé d’élever la voix devant son effectif « dont il apprécie pleinement l’attitude et le sérieux à l’entraînement. » S’il a été déçu de la défaite contre Botafogo (0-1), il n’a pas remis en cause l’engagement de ses joueurs. « Il est le même qu’à Poissy, fidèle à ce qu’il est. Il est à la fois chambreur, taquin, tranquille et surtout très travailleur », estime un proche du groupe.

Une nouveauté a lieu durant ce séjour aux Etats-Unis. Luis Enrique fait désormais ses conférences de presse d’avant-match en français. Il attendait seulement de maîtriser suffisamment la langue avant de se lancer dans cet exercice périlleux, tout en continuant son apprentissage et en revisionnant ses interventions. « Consciencieux, Luis Enrique conserve une bonne partie de ses rituels. Comme à Poissy, il termine certaines séances en s’adonnant au ‘earthing’, une pratique qui consiste à marcher pieds nus sur la pelouse pour éliminer les allergies, s’aérer l’esprit. Entre deux matchs, il lui est arrivé de se promener le long de la mer, de s’accorder un peu de temps calme sur les plages californiennes ou de profiter d’une bonne table », rapporte LP. Ses journées sont également rythmées par des discussions avec Luis Campos au sujet du mercato ou de la gestion du groupe. Le technicien espagnol prend en compte la fatigue physique de ses joueurs et a décidé de leur laisser chaque après-midi libre. Mais, il leur a fixé deux objectifs principaux : « garder la même motivation jusqu’à la fin du tournoi et conserver cet état d’esprit positif dans le travail. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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