Revue de Presse PSG : CdM des clubs, Inter Miami, J.Neves, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 30 juin 2025. La victoire facile du PSG face à l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0) en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs, la grosse performance de João Neves, Ousmane Dembélé de retour à la compétition…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire facile du PSG face à l’Inter Miami (4-0) en Coupe du monde des clubs. Jamais mis en danger, les champions d’Europe avaient déjà assuré leur succès en première période en inscrivant les quatre réalisations du match (un doublé de João Neves, une réalisation d’Achraf Hakimi et un contre-son-camp de Tomás Avilés) avant de gérer lors du second acte. « Pressing, confiscation du ballon, renversement de jeu, combinaisons dans les petits espaces, jeu collectif séduisant, but sur coup de pied arrêté : le PSG a tout réussi. » Le premier but de la rencontre a été marqué sur un coup de pied arrêté. Une réussite qui récompense le travail effectué en veille de match où Vitinha, Achraf Hakimi et Nuno Mendes avaient travaillé les combinaisons sur coup de pied arrêté. Avec ce but rapide de João Neves (6e), les Rouge & Bleu ont pu dérouler leur football par la suite en multipliant les occasions avant d’enfoncer le clou en fin de première période avec le doublé de João Neves (39e), le but contre son camp de Tomás Avilés (43e) et une réalisation de l’inépuisable Achraf Hakimi (45+3).
En seconde période, Luis Enrique avait décidé de faire reposer certains cadres comme Fabian Ruiz, Marquinhos, Nuno Mendes et Achraf Hakimi et a également relancé à la compétition Ousmane Dembélé après trois semaines d’absence. Mais les remplaçants (Lucas Beraldo, Lucas Hernandez, Warren Zaïre-Emery et Lee Kang-In) n’ont pas mis la même intensité dans une seconde période moins aboutie, ce qui n’a pas été au goût du technicien espagnol : « Comme équipe, on a fait du très bon boulot, on a gardé le ballon. On a mérité la victoire. Mais on peut voir la différence entre la première et seconde période quand tu ne presses pas bien. On est en train de vivre un moment historique (avec tous les titres). » Cette démonstration parisienne a été réalisée sous les yeux du président Nasser al-Khelaïfi, de Vincent Labrune, patron de la LFP, et de David Beckham, président et copropriétaire de l’Inter Miami.
Le quotidien sportif fait un focus sur la performance de João Neves. Par ses buts, son activité énorme et son pressing, le milieu du PSG a brillé hier sur la pelouse du Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. En conférence de presse, Luis Enrique a dit tout le bien qu’il pensait de son international portugais : « On n’a jamais eu de doute à son sujet. Il a une intensité, à la fois avec le ballon et sans… C’est un joueur incroyable. Il y a encore beaucoup de choses qu’il peut améliorer, dont sa capacité à marquer des buts. » Malgré son 1m74, l’ancien du SL Benfica possède une belle détente et un timing dans le jeu aérien. Des atouts qui lui ont permis d’ouvrir le score de la tête sur coup de pied arrêté. Puis, il a été à la conclusion d’une belle action collective avant la pause. Ses 6e et 7e buts de la saison. « Il est un des visages de ce PSG où le danger peut venir de partout et dans lequel Luis Enrique invite depuis le début ses milieux à prendre leur chance et leur part du gâteau offensif », résume L’E. Au-delà de ses buts, João Neves a livré une performance sans ballon de haute volée avec son agressivité sur le porteur du ballon et son pressing constant. « Une prestation XXL à la hauteur de celles réalisées à plusieurs reprises en Ligue des champions cette saison et qui vient confirmer la dimension prise par l’international portugais à seulement 20 ans. »
Enfin, L’Equipe revient sur le retour à la compétition d’Ousmane Dembélé. Après 24 jours d’absence en raison d’une lésion au quadriceps gauche contractée avec l’équipe de France début juin, le numéro 10 du PSG a pu disputer une demi-heure face à l’Inter Miami pour retrouver des sensations. Après la rencontre, l’attaquant de 28 ans s’est réjoui de son retour : « Je me sens beaucoup mieux. Je voulais reprendre un peu le rythme, sentir la pelouse, le terrain. Ma blessure en Ligue des nations n’était pas très importante, mais je voulais prendre mon temps pour revenir frais. J’aurais pu reprendre un peu plus tôt, mais on n’a pas pris de risques et je reviens pour les bonnes choses. La compétition commence vraiment. » Dans une rencontre déjà pliée, le leader offensif parisien est rentré à son poste de faux-numéro 9 mais a touché la plupart de ses ballons dans d’autres zones, en décrochant énormément avec son influence habituelle loin du but, « comme s’il avait besoin de reprendre la mesure du jeu parisien, pour sa première apparition sous le maillot du PSG depuis la finale de la Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0), le 31 mai. »
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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette victoire éclatante du PSG face à l’Inter Miami (4-0) en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs. « Les champions d’Europe se sont chargés de renvoyer l’équipe de Lionel Messi en Floride et de lui rappeler que son invitation à cette compétition était due à la présence de l’octuple Ballon d’or et non à son niveau de jeu. » Les Rouge & Bleu ont déroulé leur football pendant les 45 première minutes sur la pelouse du Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. Ce scénario idéal a permis à Luis Enrique de ménager certains cadres au retour des vestiaires et de gérer tranquillement le second acte sans forcer, même s’il a confirmé l’écart de niveau entre les titulaires et les remplaçants. « Le résultat est juste, on a réussi à les étouffer dès le début. En seconde période, on a concédé des occasions, Miami nous a posé des problèmes. Ça veut dire qu’au plus haut niveau, il faut être concentré à chaque moment », a résumé Luis Enrique après la rencontre.
Ce dimanche, le PSG a affiché une supériorité physique et technique et a bien su profiter des six jours entre la victoire face aux Seattle Sounders (2-0) et ce match contre l’Inter Miami. « On a la chance d’avoir un coach qui nous comprend, qui nous donne du repos et c’est ce qui nous permet d’arriver frais. On est bien physiquement. Quand tu mènes 4-0, tu peux un peu te relâcher et gérer et on a fait le boulot comme il fallait. On va pouvoir récupérer avant le prochain match », expliquait Bradley Barcola après le match. Les Parisiens seront au repos pendant deux jours avant de retrouver l’entraînement mercredi avec trois séances pour préparer le quart de finale (samedi 5 juillet à 18h). Cette démonstration face à la formation de MLS a permis à Luis Enrique de relancer Ousmane Dembélé à la compétition, après 24 jours sans compétition. « Il n’a pas forcément eu l’occasion de s’illustrer, mais ce retour à la compétition tombe à pic et va lui permettre de monter en régime pour la suite du tournoi », conclut LP.