Le PSG dompte Messi et l’Inter Miami !
Puisqu’il faut bien passer aux choses sérieuses, ce PSG-Inter Miami cochait pas mal de cases pour générer un peu d’enthousiasme dans cette Coupe du monde des clubs. Parce que les héros de Munich adorent l’odeur des matchs couperets. Parce que la fatigue n’a pas altéré leur appétit. Et parce que les retrouvailles spéciales avec Lionel Messi, qui ne se prive pas d’égratigner le PSG dès qu’il le peut, donnait du sel à ce huitième.
Luis Enrique bénéficiait d’un groupe au complet avec le retour d’Ousmane Dembélé. Le technicien espagnol n’a pris aucun risque avec son meilleur buteur dans ce tournoi. L’attaquant était encore sur le banc au coup d’envoi. Mais cela n’a pas empêché Paris de se présenter avec un onze très compétitif, porté par une attaque Doué-Kvara-Barcola
En face, l’Inter Miami s’appuyait sur sa colonies d’anciennes gloires barcelonaises, avec Luis Suarez et Sergio Busquets, plus bas, pour apporter leur culture du haut niveau. Avec une question en suspens : ces monstres absolus en fin de carrière pouvaient-ils résister à l’équipe la plus performante au monde dans le pressing ? Le PSG a donné la meilleure des réponses.
Paris s’offre un festival
En restant fidèle à son ADN contre une équipe qui ne peut défendre qu’à 8 et reste limitée pour contre-attaquer, la formation de Luis Enrique n’a pas laissé respirer son adversaire. La lumière est venue de Joao Neves. La pépite portugaise a débloqué la situation de la tête sur un coup-franc précis de son compère Vitinha (1-0, 6e) . Un avantage géré intelligemment par les Parisiens, qui ont continué à confisquer le ballon pour ne laisser aucune miette à Messi dans les zones dangereuses, avant d’appuyer sur l’accélérateur en fin de première période.
En deux temps, trois mouvements, les Parisiens ont pris leur envol. Neves y allé de son doublé sur un sublime mouvement d’école (2-0, 39e), puis Ruiz a poussé Aviles (3-0, 44e), avant qu’Hakimi ne sale l’addition sur un nouveau mouvement collectif de haute voltige (4-0, 45e+4). Miami ne s’en est pas remis. Paris composte donc son ticket pour les quarts de finale de ce Mondial des clubs. Les champions d’Europe retrouveront le vainqueur de Bayern-Flamengo.