AJA : Gaëtan Perrin, le gros retournement de situation ?
La question anime les débats sur les bords de l’Yonne depuis plusieurs mois déjà : Gaëtan Perrin poursuivra-t-il son aventure à l’AJ Auxerre ? Arrivé en Bourgogne en 2021 en provenance d’Orléans lorsque l’AJA végétait encore en Ligue 2, le milieu offensif a pris une nouvelle dimension.
Auteur de 10 buts et 10 passes décisives, Perrin s’est même imposé comme l’une des petites sensations de cette saison 2024-25. Mais le joueur formé à Lyon est désormais à un tournant de sa carrière, du haut de ses 29 ans : alors que son contrat expire dans un an, va-t-il quitter le club qui l’a propulsé sous les projecteurs ?
Les courtisans ne manquent pas. Le Racing Club de Lens, le Stade Rennais ou le Paris FC surveillent tous attentivement la situation du meilleur joueur de l’AJA. Plus surprenant encore, Krasnodar aurait fait une approche en formulant une offre de 3 millions d’euros à Auxerre, selon L’Equipe. Proposition déclinée par le club bourguignon.
Auxerre espère encore le garder
Dans les bureaux du Stade de l’Abbé-Deschamps, les têtes fortes de l’AJ Auxerre ont déjà envoyé un signal clair : malgré les départs programmés de certains cadres (le capitaine Jubal a justement rejoint Krasnodar, Traoré et Hoever ont quitté le club après expirations de leurs prêts), l’AJA veut se donner les moyens de garder un groupe très compétitif.
Le terme de « stabilité » a été employé par le propriétaire James Zhou et le président Baptiste Malherbe, tandis que l’entraîneur Christophe Pélissier a rappelé dès le dernier match de championnat que certains joueurs étaient « sous contrat ». Les discussions avec Gaëtan Perrin se poursuivent pour la signature d’un nouveau contrat. Désireux de découvrir de nouveaux horizons, le joueur ne s’interdit rien. Y compris de rester dans un environnement où il a trouvé un équilibre. La possibilité de le voir rester sans rempiler est peut-être l’unique option à exclure. Loin des meilleurs salaires du club, le numéro 10 aspire à un contrat en adéquation avec son statut. Ce sera peut-être ailleurs. Mais l’AJA n’a pas abdiqué.