Nico Williams au Barça, c’est devenu mission impossible
Depuis plusieurs semaines, l’arrivée de Nico Williams au FC Barcelone fait couler beaucoup d’encre. Les supporters catalans s’imaginaient déjà l’international espagnol fouler la pelouse du Camp Nou, prêt à dynamiter les défenses adverses sous les ordres de Hansi Flick. Ce scénario alléchant semble pourtant s’éloigner à grands pas, malgré la volonté du club de renforcer encore un effectif auréolé d’un triplé national la saison passée.
Sept départs nécessaires, la montagne trop haute
La raison de ce brutal retour à la réalité est simple : la direction du Barça doit impérativement vendre sept joueurs pour pouvoir enregistrer à la fois Joan Garcia et Nico Williams, sa cible prioritaire du mercato. Une exigence dictée par la situation financière toujours aussi précaire du club, incapable de satisfaire aux règles strictes de la Liga en matière de masse salariale et d’enregistrement des nouveaux venus. Ansu Fati, Pau Victor, Pablo Torre, Iñaki Peña, Oriol Romeu, Andreas Christensen et Marc-André ter Stegen sont ainsi officiellement placés sur la liste des transferts. Mais parvenir à les céder tous lors du même mercato relève de l’utopie.
Ce nouvel obstacle n’est qu’un épisode supplémentaire d’une série noire pour le Barça, miné année après année par ses propres difficultés économiques. Malgré les efforts de réduction des coûts et la recherche constante de nouveaux partenaires commerciaux, la marge de manœuvre du club sur le marché reste réduite à peau de chagrin. Chaque recrutement d’envergure se heurte à la nécessité de libérer d’abord de la masse salariale et de générer des liquidités immédiates.
Les finances du Barça, un frein récurrent
Dans ces conditions, la moindre opération devient un casse-tête pour la direction catalane, qui multiplie les négociations pour essayer d’alléger l’effectif tout en conservant un groupe compétitif pour la Ligue des champions. Les cas de Joan Garcia et Nico Williams illustrent à quel point il est difficile, même pour un club du standing du Barça, d’anticiper et de bâtir à long terme lorsque les comptes sont dans le rouge.
Si certains supporters gardent espoir, la majorité des observateurs considèrent qu’un tel dégraissage massif reste improbable en un seul été. Il serait donc surprenant de voir Nico Williams débarquer en Catalogne à court terme, à moins d’un miracle financier ou d’une série d’opérations express. Le Barça, champion d’Espagne en titre, doit se résoudre à une réalité : l’heure n’est plus aux folies, mais à une gestion rigoureuse et patiente de ses ambitions.