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Inter – PSG : Lautaro Martinez vide son sac

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Il y a des défaites qui laissent des traces. Celle encaissée par l’Inter face au Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions (5-0) en est une. Silencieux depuis la nuit du 31 mai à Munich, Lautaro Martinez s’est enfin exprimé, à la veille du Mondial des Clubs. Dans un long entretien accordé à La Gazzetta dello Sport, le capitaine de l’Inter est revenu sur ce naufrage européen. Un choc émotionnel profond que l’attaquant argentin a mis plusieurs jours à encaisser.

« Ce n’était pas nous » : les mots d’un homme touché

Sans détour, Lautaro confesse : « Ce soir-là, rien n’était possible. Nous n’étions pas une équipe ». Des mots forts, lourds de sens, qui témoignent de l’état de sidération dans lequel se trouvait le vestiaire lombard. L’attaquant admet ne pas avoir prononcé un mot durant cinq à six jours, rongé par l’incompréhension. « J’étais triste, j’ai eu du mal à comprendre les raisons », lâche-t-il. Mis au repos par Lionel Scaloni lors du dernier rassemblement de l’Argentine, Lautaro revient aujourd’hui avec un objectif : rebondir, et vite.

Dès cette nuit contre Monterrey, l’Inter lance sa quête de rachat. Lautaro, lucide, mobilise déjà les siens : « J’ai demandé aux gars d’être forts mentalement. Il reste un dernier effort avant les vacances ». Pour lui, cette Coupe du monde des clubs représente l’occasion d’adoucir une saison blanche. Le message est clair : il faudra quitter la Californie avec un trophée en poche. Et montrer que l’identité de l’Inter n’a pas été balayée par les vagues parisiennes.

Une saison sans trophée… mais pas sans fierté

Malgré l’échec final, Martinez refuse de qualifier cette saison de négative. « Je suis triste de ne rien avoir gagné, mais nous avons été réguliers, solides, présents jusqu’au bout. Cela doit être une impulsion pour repartir de plus belle », assure-t-il. Une manière de réaffirmer ses ambitions, mais aussi de prendre ses responsabilités. Dans ce vestiaire marqué au fer rouge, il reste le point d’ancrage, le totem d’un groupe encore en construction.

Sous la houlette de Christian Chivu, les Nerazzurri peaufinent les derniers réglages en Californie. Lautaro le martèle : « Nous sommes une équipe mature. Nous voulons jouer cette Coupe du monde à fond ». À 27 ans, l’Argentin semble déterminé à tourner la page, sans l’arracher. Car la douleur est encore vive. Mais les mots sont posés. Et la reconstruction a commencé.

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