Aït-Nouri, Osimhen et le Top 15 des joueurs africains les plus chers de l’histoire

Le transfert de Rayan Aït-Nouri à Manchester City contre un chèque estimé à 50 millions d’euros marque une nouvelle étape dans la carrière du latéral gauche algérien. Arrivé discrètement à Wolverhampton en 2020, l’ancien Angevin s’offre désormais une place dans l’élite européenne et aussi dans l’histoire. Car avec ce montant, il entre directement dans le top 10 des joueurs africains les plus chers de tous les temps. Mieux encore : il partage la 7e place ex aequo avec Thomas Partey, André Onana et Sébastien Haller, tous  cédés pour la même somme.

Ce classement, dominé par Victor Osimhen (80-81 M€), montre à quel point les talents du continent africain ont su s’imposer comme des actifs précieux sur le marché mondial. Si la majorité des transferts les plus coûteux concernent des attaquants, l’irruption d’un latéral dans cette hiérarchie n’est pas anodine.

Une hiérarchie dominée par les offensifs… mais pas uniquement

Aux premières loges de ce palmarès, on retrouve des noms bien connus : Nicolas Pépé, Achraf Hakimi, Riyad Mahrez, Aubameyang, ou encore Naby Keïta. Tous partagent un point commun : une capacité à faire la différence dans les zones offensives. Pourtant, des profils plus défensifs parviennent à tirer leur épingle du jeu, à l’image d’Aït-Nouri, Hakimi ou du gardien André Onana.

Cette diversification illustre une évolution du marché : les clubs n’hésitent plus à investir massivement sur des profils défensifs, à condition qu’ils offrent de réelles garanties techniques et une projection d’avenir.

La Premier League, grande consommatrice de talents africains

L’autre tendance frappante est la domination anglaise dans les transferts africains records. Sur les 15 transactions les plus chères, la majorité implique un club de Premier League en tant qu’acheteur. Liverpool, Arsenal, Manchester City, Chelsea… Tous ont fait de l’Afrique un vivier stratégique.

Ce pouvoir d’achat colossal est à l’origine de l’envolée des prix. Et la trajectoire d’Aït-Nouri s’inscrit dans cette logique : jeune, talentueux, et déjà aguerri aux exigences du championnat anglais, il incarne le profil parfait pour les cadors du royaume.

Une valorisation croissante des talents africains

Depuis les années 2010, la valeur des joueurs africains n’a cessé de grimper. Ce phénomène s’explique autant par leurs performances en club que par leur impact international croissant. Le cas d’Aït-Nouri est d’autant plus symbolique qu’il intervient à un poste souvent sous-évalué sur le marché.

En rejoignant le gratin des transferts africains, il confirme que la nouvelle génération – technique, disciplinée et plus exposée médiatiquement – est en train de redessiner les contours du marché mondial.