Revue de presse PSG : Marquinhos, dynastie, calendrier…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 3 juin 2025. Marquinhos dans la légende après tant d’année de souffrance, le PSG peut lancer une dynastie, la Ligue 1 félicite le PSG, le calendrier infernal…
Dans son édition du jour, Le Parisien fait un focus sur Marquinhos. Le capitaine du PSG n’a pas caché ses émotions lorsque le PSG a remporté sa première Ligue des champions, lui qui est passé par toutes les déceptions du club de la capitale. Sur la pelouse de l’Allianz Arena, Marquinhos a lâché « des larmes de joie, enfin, dans lesquelles tous sont venus plonger avec lui, pour dire leur soutien à ce capitaine courage qui les a emmenés jusqu’au sacre. D’abord Lucas Beraldo, l’autre Brésilien, João Neves le milieu portugais, puis Lucas Hernandez, Achraf Hakimi, le Titi Senny Mayulu… Tous sont venus enlacer leur « Capi » de leur affection, lui embrasser le front, le serrer dans leur bras. » Mais c’est avec Presnel Kimpembe, forcément, que l’étreinte a pris une autre dimension, s’est éternisée dans les sanglots, ces deux-là, derniers des Mohicans sachant mieux que personne les années de galère et de combats qu’il aura fallu traverser pour réussir à décrocher enfin le titre suprême, lance le quotidien francilien. « Dès l’échauffement, son regard, habité, différent, a escorté les gestes et les mots qui ont fédéré et donné une confiance sans égale à ses partenaires. Lui, à qui il a parfois été reproché de ne pas « tenir les chocs », dont on a voulu remettre en cause le capitanat, a, à l’instar du reste de la bande, livré une copie parfaite, rendant quasi inoffensive la paire d’attaquants milanais Thuram – Martinez et se comportant surtout en incontestable patron. » Hors de question pourtant – et cela dit tout de sa personnalité – de tirer la couverture à lui à l’issue de ce succès dont il aurait pu, du haut de son ancienneté, revendiquer un peu de la paternité, avance Le Parisien. C’est pourtant Marquinhos qui, ce week-end, aura été sur le devant de la scène, émouvant l’entièreté du peuple parisien à chaque instant de ces célébrations historiques. Lui, qui, sous la pluie de confettis dorés de Munich, fera passer un frisson incomparable dans les tribunes de l’Arena au moment de lever le trophée au-dessus de sa tête. Lui, que le président Nasser al-Khelaïfi remerciera chaleureusement à l’occasion du dîner de célébration.
Le Parisien évoque aussi la jeunesse de l’effectif du PSG et estime que tout est réuni pour assister à une dynastie parisienne en Europe. « À l’image de Doué, Pacho ou Neves, Paris s’est amélioré de manière spectaculaire et rapide. Leur progression n’est pas achevée. Ils vont encore grandir, se renforcer dans leur compréhension tactique, le jeu avec et sans ballon. Ils appréhenderont encore mieux l’événement d’un point de vue émotionnel. Et ne seront pas perturbés par les coulisses du mercato, l’appel du large », estime le quotidien francilien. La saison de la confirmation, la prochaine, s’annonce comme la plus dure. Le mercato estival sera, comme toujours, déterminant. Mais la feuille de route dévie un peu. Il ne s’agit plus d’attirer des éléments qui veulent gagner mais challenger des joueurs déjà installés et qui viennent de permettre au club de remporter sa première Ligue des champions. Ils devront être forts pour être de taille à porter le maillot rouge et bleu mais peut-être pas autant que les « titulaires » présents. Un dosage subtil à trouver. Le duo des Luis – Enrique et Campos – sera en charge de cet épineux dossier, avance Le Parisien. Si ce n’est pas pour la saison prochaine, Paris peut saliver à court terme quand même. Pour Sidney Govou, le PSG « va la regagner dans les trois ans. Grâce à la manière de jouer de Paris et la jeunesse de son équipe, je ne vois pas d’autre équipe en Europe qui peut les concurrencer, à part Barcelone. C’est une déclaration du 2 juin 2025. City comme le Real Madrid peuvent faire des achats dingues à tous les mercatos. Mais aujourd’hui, les joueurs qui manquent à certaines équipes sont à Paris. Madrid a besoin d’un latéral droit, le meilleur au monde c’est Achraf Hakimi. Nuno Mendes est l’un des meilleurs au monde à gauche. Tous les milieux parisiens sont exceptionnels. Paris va la regagner. »
Le Parisien évoque aussi le calendrier infernal des joueurs du PSG. Après la finale de la Ligue des champions, de très nombreux joueurs vont rejoindre leurs sélections nationales respectives avant de retrouver le PSG pour participer à la Coupe du monde des clubs. Pour éviter un trop lourd contre coup, les joueurs du PSG peuvent compter sur Luis Enrique et l’ensemble de son staff, qui ont depuis leur arrivée en 2023, mis en place un dispositif particulièrement efficace de prise en charge de l’état des joueurs, indique le quotidien francilien. « De nombreuses données sont relevées sur les joueurs à chaque session d’entraînement avec des GPS à recharger à la sortie et à l’entrée des vestiaires. Une manière de suivre presque en temps réel l’état physique de chacun, et d’offrir, en cas de besoin, un peu de répit », avance Le Parisien. Un turnover utilisé par Luis Enrique cette saison a permis aux joueurs d’arriver très en forme, au complet et sans blessure, au bout d’une saison déjà éreintante. Si le PSG se qualifie pour la finale de la Coupe du monde des clubs (le 13 juillet), il ne disposera que d’un mois de répit avant de lancer la saison suivante, conclut Le Parisien.
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De son côté, L’Equipe donne la parole à plusieurs acteurs de la Ligue 1 après le sacre du PSG en finale de la Ligue des champions. « Dès les premières minutes, j’ai vu des joueurs en mission. C’est tout un club qui était à l’unisson. Il y a tout eu dans ce match. L’alchimie était parfaite. Paris n’aurait laissé aucune chance à n’importe quel adversaire« , indique Didier Digard, entraîneur du Havre et ancien joueur du PSG. De son côté, Eric Roy explique : « J’ai été l’un des premiers à dire, dès le mois de septembre après notre match aller en Championnat (1-3) que ce n’était plus la même équipe, qu’elle était plus forte collectivement. Cette capacité à sortir du pressing et du contre-pressing, cette façon de mettre toujours l’équipe d’en face dans un sentiment d’insécurité… Quand je vois encore l’intensité des courses d’Ousmane Dembélé face à l’Inter… La progression de cette équipe, c’est la patte de Luis Enrique et mais aussi celle de Luis Campos. Avec un effectif composé à près de 90 % de joueurs de moins de 23 ans, j’associe les deux. » Olivier Létang a lui voulu mettre en valeur le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. « Il ne faut pas l’oublier, ni le travail impulsé depuis plusieurs années. On apprend à marcher en tombant, ça fait partie du chemin. Un entraîneur ne peut pas performer si le club n’est pas fort. »