OM : La promesse non tenue de Benatia à Bennacer
Recruté lors du mercato hivernal par Mehdi Benatia, Ismaël Bennacer pensait avoir trouvé à Marseille le cocon idéal pour retrouver son meilleur niveau. Promis à une reprise en douceur après ses pépins physiques, l’international algérien se voyait offrir une parenthèse de stabilité et de soutien. Pourtant, à peine cinq mois plus tard, le discours a changé. L’OM n’envisage plus vraiment de lever l’option d’achat de 12 M€, assortie au prêt du joueur, malgré les garanties affichées en interne à son arrivée. Une volte-face qui sonne comme une trahison pour un joueur venu avec des ambitions et un engagement total.
Le champion d’Afrique 2019 n’a été titularisé que huit fois sur douze apparitions en Ligue 1, et n’a pas réellement eu l’occasion de s’exprimer pleinement. Si ses performances n’ont pas toujours convaincu, c’est aussi parce qu’il revenait d’une longue absence. Roberto De Zerbi, à son arrivée, affirmait sa confiance dans le joueur de 27 ans. Aujourd’hui, la direction se montre plus prudente. Deux pistes sont sur la table : négocier un nouveau prêt ou abandonner définitivement l’idée de le garder. Rien n’est tranché, mais le doute est permis.
Cette situation intervient dans un entrejeu marseillais déjà en ébullition. Selon les informations de La Provence, le club pourrait acter plusieurs mouvements dans ce secteur. Le profil de Bennacer, malgré son talent, semble moins aligné avec les nouveaux objectifs de l’OM, plus pressant sur le rendement immédiat.
Bennacer, l’OM déjà prêt à tourner la page
Bennacer a publiquement affirmé qu’il n’était « pas venu pour être de passage », preuve de sa volonté de s’inscrire dans la durée. Mais les signaux de la direction vont dans le sens d’un désengagement progressif. Si une dernière réunion pourrait sceller son avenir d’ici fin juin, la tendance est à la séparation. L’OM ne semble plus prêt à miser sur la patience, malgré les promesses de janvier.
Avec la qualification en Ligue des champions et les exigences du haut niveau, Marseille n’a plus le droit à l’erreur. La gestion du cas Bennacer pourrait symboliser ce tournant stratégique : priorité à l’efficacité, quitte à froisser des principes. Pour le joueur, la pilule est amère. Pour Benatia, c’est déjà l’heure des choix lourds, parfois à rebours des engagements initiaux.