L.Hernandez : « Voir les gens si heureux autour de nous, c’est gravé à jamais dans mon coeur »
Joueur d’expérience de cette équipe, le défenseur du PSG, Lucas Hernandez, savoure sa Ligue des champions remportée avec les Rouge & Bleu.
Il fait partie des joueurs les plus expérimentés de l’effectif du PSG. Âgé de 29 ans, Lucas Hernandez a remporté la deuxième Ligue des champions de sa carrière, après celle glanée avec le Bayern Munich en 2020. Mais cette première C1 de l’histoire du PSG a une saveur particulière, comme l’a déclaré l’international français dans un entretien à L’Equipe.
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Son sentiment après cette victoire en Ligue des champions
« C’est incroyable ! C’est un truc de fou ! J’ai déjà gagné la Ligue des champions une fois avec le Bayern Munich mais ça n’a rien à voir. Réussir à le faire comme ça, dans un club de ton pays, un club qui attendait ça depuis si longtemps, c’est complètement différent. C’est spécial de vivre ces moments. On a marqué l’histoire d’un club, l’histoire d’une ville, l’histoire d’un pays même, franchement. Quand j’ai signé ici il y a deux ans, j’ai dit dans ma première interview que je voulais marquer l’histoire de ce club. Je pense qu’on l’a fait désormais. Il y a tellement de joie, de bonheur. Voir les gens si heureux autour de nous, c’est gravé à jamais dans mon coeur. »
Un groupe serein avant cette finale de C1
« Tout a été fait dans la préparation pour nous donner confiance. Il y a eu beaucoup de travail sur la gestion de nos émotions. Le coach nous a dit qu’on devait être motivé à 100 %, mais pas à 150 %, qu’on pouvait être transporté par l’événement tout en restant concentré sur notre jeu. Ne pas faire plus, ni faire moins. Ç’a été son discours les jours avant le match. Surtout jouer notre jeu, avoir cette possession et prendre beaucoup de plaisir. »
Luis Enrique, acteur majeure de ce succès ?
« Évidemment. Je suis arrivé en même temps que lui au club, donc j’ai vécu cette montée en puissance. Je me souviens qu’il y a eu beaucoup de critiques autour de lui, notamment sur ses méthodes de travail, mais au final, il avait raison sur tout. »
Comment expliquer cette confiance du groupe en 2025 ?
« Il y a eu deux tournants pour moi : Manchester City et Liverpool. Une fois qu’on a battu Manchester City à domicile après avoir été mené 0-2 (4-2 au final, le 22 janvier), on s’est dit qu’on avait les capacités pour réaliser quelque chose de plus grand et qu’il ne fallait pas laisser passer cette chance. C’est presque un déclic. Dans les jours qui ont suivi, on s’est dit qu’on pouvait aller chercher cette Ligue des champions, que tout pouvait arriver. C’était important d’y croire, car ça nous a apporté beaucoup de confiance pour les matches suivants. La victoire, ça a été la cerise sur le gâteau. Puis il y a eu Liverpool, parce qu’on s’est senti fort sur les deux matches contre l’une des meilleures équipes d’Europe (0-1 à l’aller le 5 mars, 1-0, 4-1 aux t.a.b. au retour le 11 mars). Honnêtement, c’est génial d’avoir pu vivre ça avec ce groupe. Je ne suis plus très jeune (29 ans), mais ce groupe est très jeune et je pense qu’on peut le dire : c’est le début d’une ère. En tout cas, on a le droit d’y croire. »
Dembélé doit-il remporter le Ballon d’Or ?
« Bien sûr ! Il a été au-dessus du lot cette saison avec nous. Il a marqué beaucoup de buts, il a fait des différences, mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir de son année. Il faut voir la manière dont il a toujours aidé le collectif, comment il a défendu dans les seize mètres adverses, comment il a pressé haut pour emmener tout le monde avec lui. C’est pour tout ça qu’il mérite de remporter le trophée. »