Revue de Presse PSG : Ligue des champions, Doué, Luis Enrique, al-Khelaïfi…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 1er juin 2025. Le PSG remporte sa première Ligue des champions, les Rouge & Bleu sur le toit de l’Europe, Désiré Doué la naissance d’un héros, Luis Enrique le chef d’orchestre de cette équipe parisienne, l’accomplissement ultime de Nasser al-Khelaïfi…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au sacre du PSG en Ligue des champions. Une première Ligue des champions qui restera gravée à jamais dans l’histoire du club, après ce succès record en finale face à l’Inter (5-0). « Le PSG est devenu roi d’Europe dans la nuit éclatante de Munich. après s’être comporté face à l’Inter (5-0) comme un monarque absolu, dispersant le vieux principe disposant qu’il faut être deux pour une grande finale : à un seul, c’était magnifique. » La formation de Luis Enrique a remporté la plus large victoire en finale de C1 en jouant à la perfection sa partition. Cette édition 2025 de l’UEFA Champions League récompense une équipe qui a su construire un chef d’oeuvre depuis janvier. « La Ligue des champions a été traversée de grandes victoires d’entraîneurs, mais de peu de stratégies aussi parfaites que celle de Luis Enrique, dans sa manière d’avoir fait grandir un jeune groupe, de lui avoir donné une identité, et de l’avoir amené au pied du bonheur dans un état athlétique auquel l’Inter n’a jamais été de taille à résister. » Le technicien espagnol a transformé ses joueurs à l’image d’un Désiré Doué auteur d’un doublé et d’une passe décisive dans cette finale. « Ce matin, le PSG habite là-haut, au niveau des étoiles. »
Le néo-international français a ébloui cette rencontre de sa classe. Pour sa première saison au PSG, Désiré Doué aura accompli l’impensable : remporter tous les trophées possibles dont le graal absolu, la Ligue des champions. Mieux encore, le milieu offensif de bientôt 20 ans (il les fêtera mardi prochain) a été le protagoniste majeur de cette finale de C1 face à l’Inter. « Avec cette impression d’une emprise totale sur l’évènement. Comme si la tension glissait sur ses immenses épaules (…) Car il faut, pour conter avec justesse la prestation de Doué s’éloigner de la seule trace comptable : la façon dont l’international français, par sa mobilité, ses courses, ses dribbles, a étourdi la défense milanaise, a quelque chose de presque fascinant. » Rapidement recardé par son coach et ses coéquipiers lorsqu’il s’offrait quelques gourmandises, le numéro 14 parisien a surtout livré une prestation brillante sur la pelouse de l’Allianz Arena avec peu de déchets et des choix constamment efficients. De quoi lui permettre d’écrire sa vie son nom dans la légende du PSG.
Et un autre homme est porté en triomphe après cette nuit de folie : Luis Enrique. « Il est l’homme qui a rendu cela possible, crédible plutôt. Il est l’homme qui a fait croire à une bande de gamins, orphelins de leur meilleur buteur, qu’ils pouvaient monter sur le toit de l’Europe. » Comme il l’avait annoncé en signant au PSG en juillet 2023, l’Espagnol voulait marquer l’histoire du club. Et il a réussi avec brio, en remportant cette première Ligue des champions de l’histoire des Rouge & Bleu. Ce 5-0 infligé à l’Inter laissera une trace indélébile dans l’histoire de la compétition, soit le plus grand écart jamais vu en finale de C1. Et il a une nouvelle fois eu tout bon en choisissant de titulariser Désiré Doué. Son PSG était trop fort et a parfaitement contenu les points forts de l’équipe adverse. Il a complètement laissé explosé sa joie sur le quatrième but signé Khvicha Kvaratskhelia avant de faire participer à la fête Senny Mayulu. Dix ans après son succès avec le FC Barcelone, Luis Enrique a une nouvelle fois pu goûter à cette sensation spéciale. Au moment des célébration avec les supporters, le coach parisien n’a pas pu cacher ses émotions lorsque la banderole rendant hommage à sa fille a été déployée par les supporters.
Le quotidien sportif revient aussi sur les festivités au Parc des Princes. Les 45.000 spectateurs présents ont vécu une soirée de rêve. Cette retransmission en direct depuis l’antre mythique du PSG a été une soirée de communion et de folie, « mais c’est surtout l’harmonie et l’unité du public qui resteront dans les mémoires (…) Il n’y avait que des vrais, des authentiques, des supporters de la première heure. Cela s’est vu, cela s’est entendu, et ce fut tout simplement magique. » Cela a été un vacarme permanent durant cette soirée folle de Ligue des champions. Et ce fut encore plus aigu quand le rideau est tombé sur cette finale. Les 45.000 supporters présents ont chaviré. « We are the Champions de Queen a retenti dans le Parc, le terrain était sombre, les tribunes éclairées, les portables se sont allumés et la fête a débuté. » Le chant désormais célèbre « Tous ensemble on chantera » a une nouvelle fois résonné pour accueillir cette Ligue des champions dans la capitale française.
De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une à ce sacre historique du PSG en Ligue des champions. « Pour l’éternité, il vivra désormais et jusqu’à la fin des temps dans ce rêve autrefois inaccessible qu’il a concrétisé au terme d’une finale magistrale de Ligue des champions, renvoyant l’Inter Milan à la tristesse et à une vie de footballeur qui s’effondre. » Avec l’équipe la plus jeune de la compétition depuis les huitièmes de finale, cette formation parisienne peut marquer les esprits pendant de belles années encore. « Avec ses cadres pas encore trop mûrs et ses babys foot en devenir, elle est armée pour avancer encore, toujours dans le même sens, vers cette oasis de bien-être qu’il ne veut plus jamais quitter. » Et tout cela est dirigé d’une main de maître par Luis Enrique. « L’Asturien pourrait mériter sa statue, sans plaisanter, au Parc des Princes. Peut-être une fois qu’il aura achevé sa mission. Il est de toute façon panthéonisé dans le cœur des Parisiens et de tous les supporters du PSG. Il est évidemment le plus grand entraîneur de l’histoire du club, celui qui par son énergie et ses principes aura le plus révolutionné la mentalité de l’équipe. » Face à une équipe de l’Inter dépassée, le PSG a parfaitement dicté son jeu avec son intensité, son bloc haut, sa possession de balle et son pressing. « Cette saison, il n’existait pas meilleur que le PSG en Europe. Il vivra éternellement sous son étoile. »
Et un joueur a marqué cette rencontre de son empreinte : Désiré Doué. Le numéro 14 parisien n’a jamais aussi bien porté son nom que ce samedi 31 mai 2025 à Munich. À quelques jours de son 20e anniversaire, le milieu offensif du PSG est celui qui a marqué l’histoire du club après sa prestation XXL en finale de Ligue des champions face à l’Inter. « À 19 ans et 362 jours, c’est l’incroyable tour de force qu’a réalisé le plus jeune titulaire sur la pelouse en menant, avec une classe et une assurance d’ancien, presque de vétéran que plus rien ne perturbe, le PSG a son premier sacre en Ligue des champions. » Jamais dans l’ère moderne un joueur avec seulement 16 matches de C1 dans les jambes n’aura autant posé son empreinte sur une finale. Rapidement, l’ancien Rennais a donné raison à son coach de le titulariser pour le match le plus important de la saison parisienne avec un doublé et une passe décisive dans cette nuit de folie. « L’Inter, dans cette Ligue des champions n’avait été mené que 17 petites minutes, Désiré le ‘Sur-Doué’ l’a puni presque à lui, humilié dans un sourire pour offrir à Paris la plus belle soirée de son histoire. »
Enfin, un autre homme est mis en avant après cette premier sacre en Ligue des champions. Il s’agit du président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. Envahi par l’émotion sur la pelouse de Munich, le patron des Rouge & Bleu a sûrement dû retracer tout son parcours pour arriver à cette quête ultime. Président du club depuis 2011, son aventure avait pourtant mal débuté avec une ambition trop débordante en déclarant vouloir remportant la C1 en cinq ans. « Entre 2013 et 2019, les résultats du PSG en Ligue des champions sont comparables au niveau de français du président : ça ne progresse pas. Quart de finaliste entre 2013 et 2016, le club reste bloqué en huitième entre 2017 et 2019. Des échecs qui provoquent les moqueries de l’Europe et presque systématiquement des changements de cap, d’entraîneurs ou de directeurs sportifs, sans grands effets sur le terrain. » Des résultats qui sont contestés. Si les grosses dossiers sont tranchés par l’émir, NAK reste le patron qui prend 95% des décisions. Au fil des ans, Nasser al-Khelaïfi devient une cible médiatique et judiciaire. S’il reste courtois et poli, le président parisien n’accepte aucune trahison comme en témoigne le traitement d’Adrien Rabiot ou plus récemment celui de Kylian Mbappé. « Al-Khelaïfi ne supporte pas les volte-face. Il s’entendait très bien avec Anne Hidalgo, supportrice numéro un pendant des années. Mais quand la maire de Paris a décidé de ne plus vendre le Parc des Princes contrairement à ce qu’elle avait laissé miroiter, le Qatarien n’a plus jamais voulu entendre parler d’elle. Avec Nasser al-Khelaïfi, c’est souvent noir ou blanc. »
L’année 2019 aura été la plus dure pour le dirigeant qatari, qui a perdu sa mère. Si ce drame familial va le plonger dans une profondeur déprime, il n’a jamais songé à jeter l’éponge. Sans doute parce qu’il n’en a pas le droit : abandonner serait trahir l’émir qui n’a jamais remis en cause son amitié et sa confiance. « Si l’émir lui maintient sa confiance, ce n’est pas parce qu’ils sont amis mais parce que Nasser a obtenu des résultats incroyables depuis 2011. Le PSG a été acheté 70 millions d’euros, aujourd’hui, il est valorisé à 4,2 milliards et peut-être 5 milliards avec la victoire en Ligue des champions », souligne-t-on dans l’entourage du président. Puis, au fil des années, NAK prendra une place importante au sein des instances de football, notamment à l’UEFA et l’ECA. « En Europe, son image a totalement changé. Son pouvoir est désormais réel. Au mois de mars, le quotidien allemand Bild le présentait comme le personnage le plus influent du football européen. » S’il avait compris que l’accumulation de stars ne faisait pas une équipe, le président parisien était heurté à deux logiques : la nécessité de faire connaître une marque dans le monde entier grâce à de grands noms, et le besoin de former une équipe homogène pour être compétitif. Mais, depuis 2023, le PSG a changé de stratégie en mettant fin à l’ère du bling-bling. « Le club doit apprendre à vivre sans la perfusion financière du Qatar. Exit les salaires démesurés, place aux jeunes, avec un fort potentiel de revente. » Devenu le président avec la plus longue longévité au PSG en 2025, dépassant Francis Borelli, Nasser al-Khelaïfi est désormais entré dans la légende du football français en devenant le deuxième président à rapporter une C1 en France.