Revue de presse PSG : Finale, Marquinhos, Nuno Mendes…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 24 mai 2025. La finale de la Coupe de France contre Reims, Nuno Mendes et sa dimension athlétique exceptionnelle, l’amour de Marquinhos pour le PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la finale de la Coupe de France qui oppose le PSG à Reims ce samedi soir (21 heures, France 2, BeIN Sports 1). « On a bien remarqué que Reims n’a pas perdu face au PSG, cette saison (1-1, le 21 septembre et 1-1, le 25 janvier), mais dès qu’il s’agit d’argenterie, les Parisiens sont très peu gaspilleurs », lance le quotidien sportif. Ce samedi, pour être honnête, personne ne voit comment le PSG pourrait perdre la 107e finale de Coupe de France et seule cette certitude, au fond, ressemble à une menace, pour une jeune équipe parisienne peu faite pour le confort et les a priori. « La finale de la Coupe est régulièrement le dernier rendez-vous de la saison française, l’apothéose de tous ceux dont les finales ne sont pas l’habitat naturel, c’est-à-dire à peu près tout le monde en dehors du Paris SG, et celle-ci se présente étrangement. » Le PSG a presque plus besoin de gagner encore : la victoire doit rester un état permanent, chez lui, à une semaine de la finale de la Ligue des champions, et il a besoin d’entretenir son rythme autant que sa férocité, depuis qu’il joue une fois par semaine, selon une cadence qui peut le déstabiliser en provoquant quelques ennuis, d’autant que ses dernières sorties en Ligue 1 l’ont éloigné des exigences et de l’intensité de la haute compétition, avance L’Equipe. Face à des Rémois qui ont un très bon gardien, une certaine vitesse et quelque qualité en transition, mais à peu près personne pour finir le boulot de manière régulière, les Parisiens doivent étaler leur marge, leur force, du haut de ce que l’on imaginera être l’équipe de la finale, conclut le quotidien sportif.
L’Equipe fait également un focus sur Nuno Mendes et sa dimension athlétique exceptionnelle. Le Portugais, régulièrement confronté à des blessures musculaires ces dernières années, a bien grandi. Deuxième Parisien le plus rapide en Ligue des champions cette saison – 35,7 km/h contre 36,9 km/ h pour Achraf Hakimi -, le gamin de Sintra, arrivé à Paris en 2021, est désormais cet « avion de chasse » voulu par Luis Enrique, analyse le quotidien sportif. « En ce printemps 2025, au-delà de l’impression de domination athlétique, ses erreurs de placement ou d’inattention, souvent coûteuses en C1, se sont espacées. L’ex-crack du Sporting CP fait parler la justesse de son pied, peu commune à ce poste. Six buts, six passes décisives cette saison. Et cette impression depuis les réajustements de Luis Enrique – davantage de libertés accordées – que le gaucher a encore pris une autre dimension dans le dernier geste. Avec une marge de progression dans certains de ses choix. » Signe de la confiance accordée par Luis Enrique, Nuno Mendes est désormais ponctuellement en charge des coups de pied arrêtés. Des corners comme des coups francs. « NM » n’a pas encore la précision du pied de son modèle Marcelo, mais sur ce qu’on a vu récemment, il a montré de réelles qualités, conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien évoque aussi la finale de la Coupe de France. Reims « espère quand même jouer les mauvais offices à un Paris qui vise plus grand, mais dont il ne mesure sans doute pas la détermination. Le PSG est une force et une équipe et personne ne parvient à lui résister depuis des mois, sauf Nice, seule formation à lui avoir ôté quelque chose cette saison, son invincibilité domestique. Ce n’était pas au palmarès, juste pour la gloire, et quand il s’agit d’un titre, le club de la capitale perd ses langueurs pour renouer avec son esprit furieux. » PSG-Reims, deux équipes qui pensent à autre chose que la Coupe de France ? D’aucuns peuvent imaginer qu’à une semaine du match le plus important de son histoire, Paris songera à Milan plutôt qu’au présent. Mais il est davantage possible qu’il ne fasse aucune différence, qu’il veuille tout ramasser, tout prendre, tout gagner parce que Luis Enrique et sa troupe se sentent traversés par un destin et filent sur des étoiles alors qu’on les croyait gagner du terrain grâce à leur pressing étouffant, conclut le quotidien francilien.
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Le Parisien fait également un focus sur Marquinhos. Au PSG depuis douze saisons, le capitaine parisien est tombé amoureux du club et de la ville de Paris. « Il s’épanouit au sein du club de la capitale où il s’est imposé comme un leader respecté, au point d’en être le capitaine depuis le départ de Thiago Silva en 2020″, souligne le quotidien francilien. À 31 ans, il est le joueur le plus expérimenté de l’effectif dirigé par Luis Enrique, un élément essentiel à la bonne marche de l’équipe qui, même s’il a vécu les pires échecs de ces dernières années, n’a jamais vacillé, avance Le Parisien. « Joueur le plus capé de l’histoire du PSG, Marquinhos va disputer son 484e match sous les couleurs parisiennes, ce samedi, contre Reims. L’occasion pour lui d’aller chercher un 33e titre après dix Championnats de France, sept Coupes de France, six Coupes de la Ligue et neuf Trophées des Champions. » Dans une semaine, il rêvera aussi de soulever la Ligue des champions qu’il chasse depuis tant d’années, lance le quotidien francilien. « Pour éviter les coups de blues, il peut compter sur le soutien sans faille de sa famille, à commencer par son grand frère Luan, devenu un fervent supporter du Paris Saint-Germain, sa femme Carol, qui l’a toujours épaulé et leurs trois enfants Eduarda (7 ans), Enrico (5 ans) et Marina (2 ans), nés dans la capitale, et que l’on a plusieurs fois vu hurler les chants emblématiques des Ultras sur les réseaux sociaux. Loin d’en faire un coup de pub, Marquinhos et sa compagne sont tombés amoureux de Paris, de ses rues, de son atmosphère, à tel point qu’ils n’envisagent plus l’avenir ailleurs. » Les dirigeants n’ont pas encore décidé de tourner la page, mais il ne sera pas éternel non plus. Pour cet été, Luis Enrique a déjà demandé le recrutement d’un défenseur central droitier qui amènerait davantage de concurrence dans son secteur de jeu. Un profil a priori similaire au sien, qui pourrait fragiliser sa place, conclut Le Parisien.