17 mai 18h: Tous ensemble, derrière nos sangliers

Panazol le dernier aiguillon pour absolument ne pas rater la dernière marche

Sur ce dernier long déplacement en terre de Nouvelle Aquitaine, il aura manqué aux sangliers ce supplément d’âme qui à elle seule peut soulever des montagnes. Ce samedi, chez eux,  la flamme était davantage dans le camp des PANAZOLAIS parfaitement soutenus par leurs supporters.  Sur l’ensemble de la partie quoi qu’on en dise, en seconde mi-temps, même s’ils ne nous étaient pas supérieurs, ils auront eu les occasions pour tuer définitivement le match. Pourtant si les intentions des 15 premières minutes avaient pu être concrétisées par la belle phase de jeu collective aboutissant dans les pieds d’A. POISSONNEAU (9^ème), but tout ouvert, le match aurait pu être tout autre, mais hélas, les jaunes progressivement ont rétabli l’équilibre et étouffé la pression haute qu’il aurait fallu maintenir. A leur tour R. MAUGAIN (22^ème) sur offrande de F. HERY,  et T. LE BRETON (44^ème) sur corner auraient pu toucher le graal pour maintenir les espoirs mais pour cela, il faut avoir cette fameuse « GRINTA » qui met toute votre rage et votre coeur en même diapason pour que le ballon franchisse la ligne. Sur la seconde mi-temps hormis un coup franc rasant d’A. POISSONNEAU (50^ème), il y aura eu surtout cette superbe occasion d’égalisation sur percussion (87^ème) portée par la fraicheur du jeune A. GUILMAND et terminée par un centre parfait, hélas, pour une reprise de la tête piquée imparfaite, qui a bout portant aurait pu apporter la délivrance.

Sur ce dernier ¼  de siècle, l’équipe fanion de la TA n’aura jamais connu une telle année de déboires successifs. La stratégie plus que risquée d’avoir mis les sangliers dans un tel groupe inconnu se sera retournée non seulement contre ce choix malheureux, mais surtout contre un football qui n’est pas le leur, davantage basé sur la possession et la latéralité, le jeu et le plaisir de la création collective plutôt que sur le jeu de transition, d’attente de la plupart de leurs adversaires, basé quant à lui sur le jeu direct en profondeur sur le physique et trop souvent sur le simulacre aux yeux fermés des temps couchers au sol à la moindre suspicion d’agression. A l’image de ce match tué par deux coups de pied arrêtés, d’abord  avec un pénalty pour lequel notre  capitaine aura  cauchemardé tout le voyage retour,  le reste de la nuit, et avec un coup franc à l’orée des 18m sur une faute de main sur un contre où ALEX LE GRAND d’abord tout près d’égaliser dans la surface adverse, s’est retrouvé, presque contraint dans l’ultime coup de grâce de ces fameuses ( 90+5),  de prendre  RDV avec le rouge direct. Sans doute trop « gentils »,  où ils seraient plus classés en haut de tableau, les noirs auront pour le moins appris que le foot amateur d’aujourd’hui, à ce niveau, n’appartient plus au monde des rêves et de la passion mais bien davantage à l’âpreté de combats sans pitié où un seul but marqué suffit.

Nouveau match donc qui vous met en frustration permanente sur un résultat que vous sentez jamais vouloir tourner dans le bon sens, comme trop souvent dans cette saison galère, sans jeu enthousiasmant, où deux matchs sur trois, au fil des minutes qui passent, vous sentez désespérément que le destin a déjà choisi le vainqueur depuis longtemps.

  FRUSTRATIONS ACCUMULEES POUR TOUT DONNER, NE RIEN LACHER, ET FINIR SANS REGRETS

 C’est véritablement un vrai remerciement que nous pouvons vouer à la vingtaine de supporters qui ont bravé ces 900 kms de routes interminables, pour une partie sous l’orage, afin d’accompagner leur équipe de cœur sans jamais l’abandonner. Pour eux, et pour tous nos supporters qui  y croiront jusqu’au bout, il reste un match, l’unique, l’immanquable, le vrai, les 3 points où seule, la chute de la pièce au sol pourra décider  du sort de nos sangliers. Nous l’avions dit, très tôt dans la saison que dans ce groupe, ce sera la journée du 17 mai qui figera les 4 derniers. Alors pourquoi pas, une seule fois dans la saison, sortir le jour J de la charrette  des condamnés de ce groupe de la mort ? En recevant le leader, l’occasion est trop belle pour montrer qu’on méritait largement mieux que les miettes. Cette rencontre vaut la chandelle pour remplir les tribunes de SALENGRO. Lors de la dernière rencontre, il y a trois ans nous avions aidé à la montée des jeunes Rennais en battant le leader, alors pourquoi pas un bis en aidant les jeunes Nantais dans leur rêve d’accession. Voilà pourquoi, pour ALEX le GRAND qui bouillonnera sur la touche, pour tous les amoureux de la TA,  pour que la tribune de Salengro explose, réunissons nos forces de l’espoir en force invincible pour armer au mieux la carapace de nos sangliers. Ils se doivent à leur honneur et à leur fierté de tout donner jusqu’à la dernière seconde du temps additionnel + x , ils l’ont déjà fait, ils le referont, nous serons tous derrière eux : TAÏSTE UN JOUR… TAÏSTE TOUJOURS.

« L’apanage du champion, c’est d’être un insatisfait en permanence, et le vrai guerrier ne s’attaque ni au corps, ni à l’esprit mais au cœur »