Révolution en vue dans le football français
Le football professionnel est géré par la LFP depuis de très nombreuses années. Mais cela ne devrait plus être le cas dans les prochains mois.
Alors que le football français est en difficulté en raison de la crise des droits TV, il devrait vivre une révolution dans les prochains mois. Comme le rapporte RMC Sport, Philippe Diallo, le président de la FFF, a décidé de passer à l’action pour sauver le football français. « Même s’il restera des aménagements à affiner, le cadre est clairement posé par le président de la FFF : le football pro en France ne sera plus organisé par la Ligue de football professionnel. Les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 deviendront actionnaires d’une société dont les autres actionnaires seront CVC (qui conservera ses 13%) et la FFF qui aura une action préférentielle avec droit de véto notamment sur les sujets les plus structurants (formats des compétitions, nombre de montées et descentes) », explique le média sportif.
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Une nouvelle organisation qui pourrait voir le jour au début de la saison 2026-2027
L’idée est que cette société de clubs ne soit plus uniquement une société qui gère les questions commerciales et économiques, comme actuellement. La FFF souhaite que l’objet social de la société permette que la société reste organisatrice des championnats. La FFF devrait tout de même récupérer des compétences régaliennes comme la DNCG, voire la commission de discipline. Les détails de ces questions ne sont pas encore définis, mais la FFF souhaite mutualiser au maximum les services afin de faire baisser les coûts de fonctionnement, poursuit RMC Sport. La nouvelle organisation pourrait être mise en œuvre pour le début de la saison 2026-2027, indique le média sportif. « Au-delà de cette grande réforme de la gouvernance, la FFF souhaite imposer de nouvelles règles afin d’assainir les finances des clubs, dont certains sont toujours au bord de dépôt de bilan. Parmi ces règles, il y a la limitation du nombre de contrats possibles au sein d’un effectif et le plafonnement de la masse salariale avec de nouveaux ratios encore plus contraignants qu’aujourd’hui. Le plafond de 70% du chiffre d’affaires consacré à la masse salariale globale pourrait être encore abaissé. » Ce n’est que le début du processus, mais le cadre est clairement posé, explique une source fédérale qui précise que les choses se feront par étape.