Le onze du PSG : Luis Enrique aligne la classe biberon

Luis Enrique ne dévie pas de sa ligne de conduite. Trois jours après la qualification héroïque du PSG contre Arsenal, le technicien espagnol a surpris en prenant une décision forte : faire entièrement tourner son effectif pour le déplacement à Montpellier. Alors que certains s’attendaient à voir quelques cadres maintenir le rythme, l’entraîneur parisien a pris le parti de la fraîcheur, de la jeunesse et de la prudence. Un onze inattendu qui tranche avec l’intensité de la demi-finale de Ligue des Champions.

Une jeunesse du PSG très exposée

Dans les faits, c’est une véritable classe biberon qui a été alignée. Safonov dans les buts, protégé par une défense à quatre composée de Zague, Tapé, Beraldo et Lucas Hernandez. Ce dernier, en quête de rachat, retrouve une place de titulaire. Au milieu, Kang-In Lee est encadré par Mayulu et Zaïre-Emery, seul rescapé habituel de l’entrejeu. En attaque, Mbaye et Barcola occupent les ailes, tandis que Ramos, annoncé sur le départ, mène la ligne.

Cette rotation massive n’est pas une surprise totale. Avec le titre de champion déjà acquis et une finale de Ligue des Champions à préparer, Enrique a choisi de préserver ses soldats. Donnarumma, Marquinhos, Hakimi, Mendes, Vitinha, Fabian Ruiz… tous ont été ménagés. Ils ne reprendront l’entraînement collectif que mercredi. L’objectif est clair : arriver au 31 mai dans les meilleures conditions physiques et mentales.

Un test grandeur nature

Mais cette composition très jeune comporte aussi un risque. Paris reste sur deux revers en Ligue 1 et une nouvelle contre-performance entacherait légèrement la dynamique. Le coach espagnol s’en remet donc à ses jeunes, tout en gardant sur le banc quelques cartouches expérimentées comme Kvaratskhelia, Joao Neves, Doué ou Dembélé.

Pour Ramos, Barcola, Kang-In ou Tapé, cette rencontre est aussi l’opportunité de marquer des points. À défaut de débuter en finale, certains pourraient s’inviter dans les plans de Luis Enrique. À eux de prouver qu’ils peuvent être plus que de simples doublures. Le message est clair : place à la jeunesse, mais avec exigence.