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Revue de presse PSG : Finale, Donnarumma, Ruiz, Hakimi…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 8 mai 2025Le PSG qualifié pour la finale de la Ligue des champions. Donnarumma encore impérial dans ses buts, Fabian Ruiz, héros inattendu, Hakimi défenseur le plus efficace en Ligue des champions…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la victoire du PSG contre Arsenal hier soir (2-1), qui a permis au club de la capitale de se qualifier pour sa deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. Pour le PSG et pour tous ceux qui se retrouvent dans cette version aussi collective et complète du jeu, quelles qu’en soient les imperfections qui subsistent à la surface de ses récentes soirées européennes, les jours de mai seront une longue et magnifique attente, jusqu’à la 70e finale de la Ligue des champions, le 31 mai, à Munich, face à l’Inter Milan, lance le quotidien sportif. « Cela ne signifie pas que le PSG n’a pas souffert, mercredi soir, parce que les Parisiens n’ont pas toujours été tranquilles, ni dans une entame de match où ils se sont fait marcher dessus comme rarement, ni dans une fin de match qui les a vus perdre un peu le fil par leur faute, mais il suffisait d’avoir vu la télé la veille pour savoir qu’on ne va pas en finale de la Ligue des champions en vivant une soirée dans le coton. » Au départ, tout a râpé, plutôt, tout à fait mal. Étouffés comme rarement, cherchant de l’air sans en trouver, les Parisiens ont semblé avoir besoin de se déshabiller de la tension, et ils ont pris la grêle sur tous les ballons venus du ciel, et notamment les longues touches de Thomas Partey, souligne L’Equipe. « Si Nuno Mendes n’avait pas été à ce point en détresse, les choses auraient été plus simples sur la durée, mais les espaces sont venus parce que Joao Neves était partout, et parce que c’est une qualité naturelle de Paris. Khvicha Kvaratskhelia a trouvé le poteau (16e), Désiré Doué a frappé pour lui et oublié de rendre à Bradley Barcola un ballon que ce dernier avait volé au départ (22e), mais, splendide ironie, c’est un coup de pied arrêté qui a assommé Arsenal, Fabian Ruiz reprenant superbement, en deux temps, un ballon mal renvoyé par Partey (27e). » Ensuite, quand il ne se passait rien, le PSG était gagnant, mais il a encore fallu que Donnarumma sorte un magnifique ballon enroulé de Bukayo Saka (64e), et un vieux reste de malédiction a vaguement plané sur le Parc quand Vitinha a raté le penalty accordé par le VAR pour une main de Myles Lewis-Skelly (69e), avant d’être balayé par le but d’Achraf Hakimi (72e) sur une passe de Dembélé, décisif deux minutes après son entrée en jeu. Tout le reste aurait dû être un long tour d’honneur sous les chants, mais Saka a marqué trop tôt après un duel perdu par Marquinhos. Et Saka a manqué une balle de 2-2 (80e) qui a fait passer un frisson immense, mais qui aura annoncé, finalement, puisque le PSG y aura survécu, que le club parisien s’est délivré des anciens fantômes, et qu’il a droit au bonheur, lui aussi, quand la route s’élève et qu’il ne reste que deux grands d’Europe au pied d’un trophée aux grandes oreilles, conclut le quotidien sportif. 

L’Equipe fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma, auteur d’une nouvelle prestation XXL dans les buts du PSG hier soir. « Qui aurait imaginé, au soir de cette défaite du PSG à Londres face à Arsenal (0-2) le 1er octobre ponctuée par deux de ses erreurs, que sept mois plus tard, Gianluigi Donnarumma serait l’homme qui porterait Paris vers cette finale de Ligue des champions le 31 mai ? », se demande le quotidien sportif. « Quand les supporters parisiens se replongeront dans leurs souvenirs, ils se remémoreront aussi, sans doute, de l’histoire de ce gardien, si critiqué après une phase de ligue au mieux quelconque, qui les a menés jusqu’à Munich. Les images reviendront peu à peu : il y aura cette séance de tirs au but à Anfield où face à Darwin Nunez et Curtis Jones, l’Italien, et son mètre quatre-vingt-seize semblait mesurer deux fois plus, ses arrêts de classe face à Marcus Rashford et Marco Asensio à Birmingham mi-avril (2-3). Ou encore cette nuit londonienne il y a huit jours, où l’ex-Milanais avait décidé d’écœurer Gabriel Martinelli et Leandro Trossard. » Il y a dans cette série de matches, bien au-delà de ses exploits à répétition, quelque chose de surprenant : comme si, en ces premiers mois de 2025, Donnarumma, comme plus léger, comme délesté d’une pression encombrante, parvenait à se réinventer. Dans le jeu aérien où il subit moins, dans ce leadership où on l’entend plus. C’est un gardien différent qui, chaque semaine, se présente à nous, avance L’Equipe. « Et c’est sans doute là que l’on mesure encore davantage la mue actuelle de l’Italien. Dans cette faculté à ne pas subir, même sur coups de pied arrêtés. La manière dont Donnarumma, sur ces corners ou coups francs de Bukayo Saka (58e, 60e), a su repousser des poings, dit tout de son niveau de confiance actuel. » 

L’Equipe fait également un focus sur les deux buteurs du PSG sur la pelouse du Parc des Princes hier, Fabian Ruiz et Achraf Hakimi. « S’il y a un symbole du Paris-Saint-Germain cette saison, de la résilience de ce groupe et de sa progression, c’est bien lui. Titulaire la saison dernière à l’aller et au retour en demi-finales de la Ligue des champions face au Borussia Dortmund, Fabian Ruiz était alors un joueur décrié. Un an plus tard, au même stade de la compétition, l’Espagnol vient de sortir deux rencontres de très haut niveau », souligne le quotidien sportif. Pour comprendre ce qu’est devenu Fabian Ruiz en ce mois de mai, il faut se rappeler son début de saison. On se demandait comment un homme pouvait être aussi brillant en sélection et aussi peu visible au Paris-Saint-Germain. Mais comme avec la majorité de ses joueurs, Luis Enrique a prôné la patience, le travail, la pédagogie à l’entraînement pour lui permettre d’avancer. L’entraîneur du PSG a parfois été dur, même dans l’intimité du Campus PSG à Poissy, lorsqu’il a eu le sentiment que son milieu de terrain ne comprenait pas les consignes. Sans jamais lâcher son joueur publiquement, avance L’Equipe. Avec Fabian Ruiz individuellement, comme avec son Paris-Saint-Germain, Luis Enrique donne finalement l’impression qu’il savait où il voulait aller. De son côté, Achraf Hakimi n’a pas réussi sa prestation la plus aboutie de la campagne européenne mais sa soirée est à l’image de ce PSG : généreux, résilient, résistant. Il a par moments plié mais n’a jamais rompu, lance L’Equipe. L’ancien défenseur de l’Inter est un talent polymorphe. Même quand il sent le vent souffler dans son dos en raison d’un marquage un peu leste, il reste un vrai joueur de ballon, capable de transformer la moindre récupération en situation brûlante. Quand les Gunners se sont mis à pousser pour revenir, le n°2 parisien a continué de chercher ces transitions assassines qu’il affectionne, pour prendre appui sur Doué ou Barcola et faire peser la menace sur la défense d’Arsenal. Cette saison, il est impliqué dans huit buts en Ligue des champions (trois buts, cinq passes décisives), plus haut total pour un défenseur sur une même édition de la C1 depuis un quart de siècle (Ian Harte à neuf et Ivan Helguera à huit). Une belle part de finale de Munich lui revient aussi, conclut le quotidien sportif.

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De son côté, Le Parisien revient également sur la qualification du PSG en finale de la Ligue des champions. Le foot est ainsi fait qu’on a oublié les tifos et les fusées dorées d’avant-match en une minute. Ce qui est le plus vrai dans le foot et ailleurs, c’est la souffrance. Elle ne ment jamais. Parce que les attaquants d’Arsenal tranchaient dans le vif. Un match n’est et ne sera jamais ce que l’on croit. Ce serait si ennuyeux. C’est simple, le stade a respiré pour la première fois au bout de quinze minutes quand Doué a pris pour la première fois la poudre d’escampette, lance le quotidien francilien. « La délivrance est encore bien plus intense que la souffrance. Cet appel d’air de tout un stade qui accompagne la frappe victorieuse de Fabian Ruiz. Soudain tout change. Le cri devient tribal et chaud, la vie sourit. Comme une énorme tension accumulée tout au long de la journée qui s’évacue d’un coup. Le speaker hurle à 22h55, l’ambiance bascule façon boîte de nuit, au bout d’heures infinies, depuis l’après-midi. »

Le Parisien fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma, une nouvelle fois héroïque contre Arsenal pour envoyer le PSG en finale de la Ligue des champions. « A l’issue de cette demi-finale retour qui aura charrié quatre-vingt-dix minutes d’une étouffante atmosphère, le portier transalpin ne peut ignorer que si Paris a gagné sa place le 31 mai prochain à l’Allianz Arena de Munich pour la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire, c’est en grande partie à lui qu’il le doit. » Superhéros, sauveteur, justicier, le portier parisien aura endossé toutes les panoplies ce mercredi soir dans un Parc des Princes qui aura, comme son équipe, longtemps été pris à la gorge par l’énergie déployée par Arsenal. Coupable de rien, cette fois encore, si ce n’est d’écœurer l’attaque londonienne, Donnarumma aura en revanche été le grand responsable de tout ce qui a suivi, à savoir la victoire et la qualification parisienne, félicite le quotidien francilien. Sans une parade réflexe sur une reprise à bout portant de Rice (4e) puis un arrêt du bout de la main gauche venu d’ailleurs sur une frappe à ras de terre d’Odegaard (8e), Paris aurait, a minima, déjà bu la tasse avant même la dixième minute de jeu. « Lui, qui l’an passé à même époque, s’était incliné à l’aller comme retour sur le chemin de la finale face à Dortmund (0-1 à chaque fois) et n’avait pas été, non plus, exempt de tout reproche lors du second acte au Parc des Princes, n’aura cette fois, rien à se reprocher. Bien au contraire, c’est encore lui, au retour des vestiaires, qui aura évité à Vitinha de prendre la foudre pour son pénalty trop mollement frappé, à Doué de se faire tirer l’oreille pour ses numéros de soliste, en sortant de nouveau des parades miracles. » Il a surtout sorti l’arrêt de la soirée en s’envolant comme un aigle royal sur la frappe enroulée de Saka qui prenait la direction de la lucarne (63e). Le Britannique réussira certes à faire trembler ses filets (76e), pas à lui gâcher la soirée, ni celle d’un public qui, au coup de sifflet final, scandera à gorges déployées le nom du héros du soir, conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien évoque aussi Fabian Ruiz. Le numéro 8 du PSG aura mérité les éloges dans cette campagne de Ligue des champions, dont la conclusion aura lieu le 31 mai face à l’Inter Milan. À l’aller comme au retour contre Arsenal, l’Andalou de 29 ans a régné dans l’entrejeu. Comme son équipe, il est monté en puissance au fil des 16 rencontres européennes, lance Le Parisien. « Géant (1,89 m) au milieu des « petits » Joao Neves (1,74 m) et Vitinha (1,72 m), il complète parfaitement ce milieu, la tête haute, les épaules solides et le pied précis. » Symbole d’un joueur salué par tous ses coéquipiers, ses entraîneurs ou ses dirigeants mais souvent considéré comme surcoté par les supporters, y compris ceux du PSG, longtemps sévères envers le héros de ce mercredi soir. Jeu court, jeu long, le champion d’Europe 2024 avec l’Espagne aura l’occasion dans trois semaines de remporter son premier trophée continental en club. « Le meilleur du monde à son poste », a déjà osé Luis de la Fuente, son actuel sélectionneur. Une emphase, certes, mais est-elle si imméritée ? La question se pose sans doute moins en ce jour de fête pour Paris, conclut Le Parisien



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