Mikel Arteta prévient le PSG
Après le revers concédé à domicile face au PSG (0-1), Arsenal se trouve au pied du mur avant la demi-finale retour de Ligue des Champions, programmée demain soir au Parc des Princes. Pourtant, à écouter Mikel Arteta en conférence de presse, il serait bien trop tôt pour enterrer les espoirs des Gunners. L’entraîneur espagnol est déterminé à transmettre un message clair à ses joueurs, mais aussi à ses adversaires : rien n’est joué, tout reste possible.
« On a la conviction que l’on peut le faire »
Face aux médias, Arteta n’a pas hésité à afficher sa détermination. « Le résultat du match aller a au moins le mérite d’apporter de la clarté. On sait exactement ce que l’on doit réaliser pour atteindre la finale, et on va tout faire pour y parvenir », a-t-il lancé. « On a la conviction que l’on peut le faire. On ressent la même énergie qu’avant notre victoire contre Madrid. Il y a une vraie opportunité de réussir », a-t-il poursuivi. Ces propos optimistes traduisent aussi le retour de trois joueurs blessés côté Arsenal, renforçant l’idée d’un exploit possible en terre parisienne.
L’ancien milieu de terrain insiste sur l’importance symbolique d’une victoire à Paris. « Nous sommes ici pour gagner, pour écrire l’histoire du club. Il faut apprendre de nos erreurs commises à l’aller et prouver que nous en sommes capables demain », martèle Arteta. Arsenal n’est effectivement qu’à une victoire de sa première finale depuis 2006, une perspective exaltante pour tout le club londonien.
Arteta, l’opportunité d’écrire l’histoire
Arteta connaît bien le Parc des Princes pour y avoir passé 18 mois dans sa carrière de joueur. « Demain, on peut s’attendre à une grosse ambiance. Le PSG, c’est un club immense, qui représente toute une ville. J’ai vécu de bons moments ici, je sais ce qui nous attend », reconnaît-il, conscient du défi mais également galvanisé par l’enjeu.
Arteta rappelle enfin que les Gunners sont à leur juste place dans cette compétition. « Gagner des trophées, c’est être au bon endroit au bon moment. Aujourd’hui, nous avons cette opportunité. Il faut la saisir », conclut-il, déterminé à prouver dès demain soir que l’optimisme affiché n’était pas qu’une façade.