Coulisses d’un divorce : Ancelotti et le Real, c’est (presque) acté

À Madrid, l’annonce a d’abord fait l’effet d’un tremblement de terre. Carlo Ancelotti s’apprête à quitter le Real Madrid, malgré un contrat courant jusqu’en 2026. Selon une information du média The Athletic, un accord verbal a été trouvé entre le club et le technicien italien. Une officialisation pourrait même intervenir après le Clasico de dimanche face au Barça. Une surprise pour beaucoup, tant l’homme semblait solidement installé sur le banc madrilène. Et pourtant…

Car à y regarder de plus près, cette séparation était inscrite dans les lignes depuis plusieurs mois. Les contacts entre Ancelotti et la fédération brésilienne sont anciens, et l’Italien a depuis longtemps été présenté comme « le rêve du président » Ednaldo Rodrigues. Reste qu’avant de s’engager avec la Seleção, l’ancien coach du Milan devait s’entendre avec Madrid sur les conditions financières de son départ. C’est désormais chose faite. Une page va donc se tourner.

Avec 15 titres à son actif sur le banc madrilène, Ancelotti s’en ira comme l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club. Sa deuxième ère, entamée en 2021, aura connu des sommets (C1, Liga) mais aussi une fin plus amère, avec une élimination en quarts de Ligue des champions contre Arsenal, une Copa del Rey perdue contre le Barça, et une Liga qui semble promise à Flick et ses hommes. De quoi accélérer le processus de transition.

Ancelotti, clap de fin au Real : le Brésil l’attend à bras ouverts

Désormais, les regards se tournent vers son successeur. Xabi Alonso est clairement en pole pour reprendre le flambeau. En interne, Santiago Solari tient la corde face à Raúl ou Arbeloa pour un potentiel intérim. Mais quoi qu’il arrive, Madrid souhaite offrir une sortie digne à son technicien. L’adieu d’un monument ne peut être bâclé, surtout dans une maison aussi attachée à l’élégance que celle de Florentino Pérez.

Ancelotti, lui, se tourne vers le Brésil. Une nouvelle aventure à la tête d’un géant du football mondial, qu’il espère débuter dès les qualifications de juin face à l’Équateur. À 65 ans, le Maestro s’apprête à écrire un nouveau chapitre. Madrid referme le sien avec reconnaissance, mais aussi une certaine appréhension.