Nouvelle défaite du PSG : la réaction de Luis Enrique interroge

Luis Enrique n’a pas changé de ton. Malgré une deuxième défaite consécutive en Ligue 1 – après celle contre Nice, le PSG s’est incliné 2-1 à Strasbourg ce samedi – l’entraîneur parisien s’est montré remarquablement positif au micro de DAZN. Le technicien espagnol, loin de dramatiser, a loué la qualité du match, l’ambiance au stade, et l’attitude de ses jeunes joueurs. Une posture étonnante à première vue, tant le PSG semblait imbattable il y a encore deux semaines.

Le onze de départ parisien donnait le ton : Zaïre-Emery, Mayulu, Tapé et Camara ont tous été lancés d’entrée, dans une rencontre qui aurait pu permettre au PSG de signer une 32e journée d’invincibilité à l’extérieur – et ainsi dépasser le record historique de l’AC Milan de 1993. Mais Luis Enrique a assumé ses choix. Il a préféré exposer ses jeunes, quitte à perdre, plutôt que de sursolliciter ses cadres à quatre jours d’une demi-finale retour brûlante face à Arsenal.

« Si je suis honnête, on a vu un très bon match avec deux équipes qui ont essayé de jouer un bon football. C’était une super atmosphère.
On a bien commencé, avec quatre joueurs très jeunes, et on a terminé avec cinq joueurs issus de nos équipes de jeunes. On essaye d’avancer en équipe, je suis content de la performance de mon équipe », a-t-il confié.

Défaite ou pas, Luis Enrique reste zen… et il s’explique

Interrogé ensuite frontalement sur ses priorités du moment, Luis Enrique a esquivé sans se cacher. D’un regard appuyé, il a lancé au journaliste : « Vous avez fait la question, et je n’ai rien à dire. » Une manière élégante de confirmer, sans l’avouer, que la Ligue des champions concentre désormais toutes les attentions du staff parisien. Et que le match à Strasbourg servait avant tout de rampe de lancement pour Londres.

Plutôt que d’en faire un drame, Luis Enrique transforme donc l’échec en étape. Ce PSG-là, en version expérimentale, n’a pas gagné. Mais il a peut-être appris. Et à l’heure où tout se joue contre Arsenal, c’est peut-être bien tout ce que l’Espagnol voulait.