Revue de presse PSG : Arsenal, Dembélé, Doué, Barcola…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 28 avril 2025. La mise à l’écart de Dembélé à Arsenal en octobre a changé la saison du PSG, Dembélé est devenu un athlète de haut niveau, match entre Doué et Barcola pour la dernière place en attaque contre Arsenal….
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le choix fort de Luis Enrique d’écarter Ousmane Dembélé pour le match du PSG contre Arsenal en phase de ligue de la Ligue des champions en octobre dernier. Un choix qui a changé la saison du club de la capitale, assure le quotidien sportif. « Ce moment de la saison, Luis Enrique a souhaité marquer le coup pour faire comprendre à son groupe que les règles ne peuvent être transgressées. » Sans surprise, Dembélé n’a pas apprécié cette séquence, sans aller jusqu’au clash frontal avec son entraîneur. Il a en revanche eu besoin de quelques jours pour digérer l’épisode, souligne L’Equipe. Le champion du monde 2018 a fini par tourner la page et regarder devant lui, souhaitant se concentrer sur lui-même et sur ses prestations. C’est surtout à cela qu’il doit son début d’année 2025 tonitruant. Sa réponse, Dembélé va principalement l’apporter sur la pelouse, avance le quotidien sportif. Auprès de L’Equipe, un membre de l’encadrement parisien explique : « Il y a eu un changement de mentalité cet hiver. Ousmane s’est mis à rechercher la performance individuelle, a mis beaucoup de sérieux dans ses séances, et son implication a été totale. » Au lieu de laisser pourrir une situation devenue tendue entre certains éléments du vestiaire et Luis Enrique, Ousmane Dembélé a relevé le défi proposé par ses dirigeants l’été dernier : devenir le leader offensif de cette équipe. Lors d’une discussion estivale avec sa direction, le club lui avait même laissé entendre qu’il serait le tireur de penalty. Un discours que n’a pas validé son entraîneur, qui lui a préféré Vitinha comme frappeur numéro 1, indique le quotidien sportif. « La décision de punir Dembélé est, pour Luis Enrique, un message envoyé au groupe : l’entraîneur veut montrer qu’il est le seul maître à bord. En s’en prenant au plus gros salaire du vestiaire, il fait clairement un exemple. Tout le monde est traité de la même façon et personne ne doit sortir du cadre. »
L’Equipe fait également un focus sur le numéro 10 du PSG. Alors que lors de son passage au FC Barcelone, il avait été freiné par sa fragilité physique, Ousmane Dembélé est devenu un athlète de haut niveau au PSG. Après son opération au biceps fémoral en Finlande en 2020, il a vraiment changé d’approche mentale. « Luis Enrique manie avec justesse la planification des temps de jeu. Pour Dembélé, l’approche est sans doute encore plus spécifique. Ces dernières semaines, en Ligue 1, contre Saint-Etienne (6-1, le 29 mars), Angers (1-0, le 5 avril), Le Havre (2-1, le 19), l’attaquant a été peu utilisé ou préservé. Le fruit d’une méthodologie précise. « Il y a un programme de récupération et d’activation individuelle pour chaque joueur qui profite à Ousmane Dembélé. Luis Enrique accorde beaucoup d’importance à l’équilibre entre les charges de travail et la récupération en lien avec les données récupérées après chaque match », explique-t-on en interne », indique le quotidien sportif. Pour l’ancien de Dortmund, les process sont déterminés avec beaucoup de minutie. Son positionnement en fax numéro 9 aide aussi. Dembélé effectue, en moyenne, deux fois plus de pressing à haute intensité que lors de sa dernière année en Catalogne. Son repli en prolongation à Liverpool a, par exemple, marqué les esprits. Il est moins sollicité qu’en tant qu’ailier. Souvent en position de hors-jeu passif, le numéro 10 déclenche des appels en profondeur ou décroche. Dans ces deux cas, il fait parler ensuite sa pointe de vitesse (33,7 km/h, record cette saison). Et ce, donc, jusqu’au bout du match, conclut L’Equipe.
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Dans son édition du jour, Le Parisien évoque le match contre Arsenal et le duel entre Désiré Doué et Bradley Barcola pour la dernière place en attaque dans le onze de Luis Enrique. « L’ancien Lyonnais excelle quand il y a de la profondeur, avec des qualités de vitesse balle au pied saisissantes. L’ex-Rennais, grâce à ses dribbles et ses feintes, sa conduite de balle, brille davantage dans les petits espaces, habile entre les lignes et doté d’une excellente frappe, lourde et sèche. » Savoir ce que prépare Arsenal permettrait de trancher entre les deux attaquants, avance le quotidien francilien. Il se murmure que Mikel Arteta, redoutant les courses dans le dos de sa défense, prépare un bloc médian, afin de laisser le moins de profondeur possible aux Parisiens. Dans cette optique, le fan de Neymar serait sans doute plus utile, lance Le Parisien. « Le numéro 14 en pole pour débuter à l’Emirates, c’est la tendance si l’on se fie à l’équipe alignée par Luis Enrique vendredi face aux Aiglons. Dans ce qui a ressemblé à une forme de répétition générale, le coach espagnol a laissé Barcola sur le banc de touche, pour la deuxième fois d’affilée cette saison, une grande première pour son ailier gauche. » Dans ce duel à distance, Doué et Barcola ne partagent pas la même aisance dans chaque couloir. Les deux peuvent évoluer des deux côtés, mais Barcola paraît nettement plus fort à gauche, analyse le quotidien francilien. « Comme Khvicha Kvaratskhelia, exilé à droite à Aston Villa et beaucoup moins en vue, la présence de Doué, habile partout, assure cependant à la recrue de Naples de rester essentiellement à gauche même si ces joueurs de percussion permutent tout au long de la rencontre. »