Revue de presse PSG : Kvaratskhelia, Pacho, Arsenal, Nice…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 25 avril 2025. Nice, le match d’avant Arsenal, le PSG attend encore la meilleure version de Kvaratskhelia, sur les traces de Willian Pacho…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la rencontre entre le PSG et Nice ce vendredi soir, qui arrive quatre jours avant le déplacement à Arsenal pour le compte de la demi-finale aller de la Ligue des champions. Le quotidien sportif explique que Luis Enrique et ses joueurs sont obnubilés par la quête de la Ligue des champions, eux qui ont validé leur titre de champion de France il y a 20 jours. Malgré ça, le coach parisien ne veut pas galvauder la Ligue 1, le PSG pouvant encore battre des records, notamment celui de devenir la première équipe de l’histoire du championnat de France à terminer une saison invaincue. Interrogé par L’Equipe, Julien Stéphan a évoqué ce match avant l’échéance importante en Ligue des champions. « C’est toujours mieux d’aborder avec des résultats positifs. Je pense que Paris va chercher à jouer avec une forte intensité, supérieure à celle vue à Nantes. Il va monter le curseur, disputer un gros match face à Nice est la meilleure manière de préparer Arsenal. » Le quotidien sportif conclut en expliquant que pour Julien Stéphan, ce match contre Nice n’est pas le plus problématique vis-à-vis de la double confrontation contre Arsenal. Il penche plutôt sur la rencontre contre Strasbourg, entre les deux demi-finales.
L’Equipe fait également un focus sur Khvicha Kvaratskhelia. Le quotidien sportif estime que le PSG attend encore la meilleure version de l’international géorgien. Bien au-delà des statistiques – 4 buts, 5 passes décisives – il reste une sensation, au fil de ses derniers matches en Ligue 1. Comme si Kvaratskhelia, qui avait impressionné ses coéquipiers par ses appuis si forts lors de ses premières séances, n’avait pas encore offert au public, dans la durée, tout ce qu’il avait en lui, lance le quotidien sportif. « Luis Enrique a trouvé, lui, le joueur qu’il connaissait et qu’il entendait faire venir depuis plus d’un an. Et en privé auprès de l’intéressé, comme en public ensuite, il s’est souvent arrêté sur les efforts colossaux sans ballon du Géorgien. » Au-delà d’un volume de dribbles inférieur à celui de son époque italienne, « Kvara » s’est englué, à droite mais aussi sur son côté gauche préférentiel, dans des un-contre-un peu efficients. Avec une sélection de frappes pas toujours juste. Son match raté à Villa Park (2-3, le 15 avril) l’a illustré. Face aux blocs bas en Ligue 1, ces dernières semaines, comme à Nantes (1-1) mardi, le Géorgien a semblé manquer d’air et d’espaces. À l’Emirates, il faudra en trouver, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi le match du PSG contre Nice ce vendredi soir. Le quotidien francilien indique qu’après « Nantes, Paris jongle une dernière fois ce vendredi (20h45, DAZN) entre la préparation et la gestion, la répartition du temps de jeu et le boost de confiance. Il n’y aura donc aucun enseignement à tirer, si ce n’est celui de l’équipe qui se dessine pour mardi, même si le suspense n’est pas infernal. » Que faire de ce PSG-Nice dans ce contexte ? Il n’existe qu’une seule réponse : donner du plaisir dans un match pour du beurre côté Paris, à enjeu européen pour les Aiglons, lance Le Parisien. « Et le record d’invincibilité dans tout ça ? Il s’est transformé en carotte, alors que le technicien asturien ne s’y intéressait pas vraiment il y a encore quelques journées. » Pour les autres titulaires, l’idée consistera à s’offrir un ticket de premier remplaçant à Londres, sachant que les places sont chères, conclut le quotidien francilien.
Le Parisien fait également un focus sur Willian Pacho. Byron Cedeño, l’un des premiers entraîneurs du numéro 51 du PSG, explique au quotidien francilien que les matches du club de la capitale créent l’événement en Équateur. Ce dernier poursuit : « Ce que vous voyez depuis le début de la saison, il le faisait déjà quand il avait 10 ou 11 ans. C’était un phénomène. Une vraie muraille. Quand il était sur le terrain, l’équipe adverse savait d’avance qu’elle allait perdre. » De son côté, Gustavo Alfaro, le sélectionneur de l’Équateur entre 2020 et 2023, n’est pas surpris par l’évolution de la carrière de Willian Pacho. « Je ne suis pas surpris par sa trajectoire. Il comprend le jeu et sait garder son calme sous la pression. Il est jeune mais très mature. Toujours honnête et frontal, sans avoir à hausser le ton pour se faire comprendre. Il n’a pas peur de s’imposer. » Ses débuts au PSG le prouvent, avance Le Parisien. « Laissé au repos contre Le Havre (2-1) et préservé à Nantes où il est apparu à l’heure de jeu à un poste de latéral gauche (1-1) après sa prestation inhabituellement fébrile sur la pelouse d’Aston Villa (2-3), Pacho reste le joueur le plus utilisé par Luis Enrique depuis le début de la saison », conclut le quotidien francilien.