Luis Enrique : « Nuno Mendes ? Un avion de chasse, un joueur unique ! »
Pour le compte de la 29e journée de Ligue 1 en retard, le PSG se déplace sur la pelouse du FC Nantes ce mardi (20h45 sur DAZN). A la veille de la rencontre, Luis Enrique a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse.
Le match face au FC Nantes (PSG TV)
« On doit montrer ça à chaque match et demain ce sera une autre opportunité de le faire. Il faut penser à réussir à surmonter des difficultés à chaque match. Demain contre une autre équipe du bas du classement. Ce sera un match serré et comme d’habitude on doit être prêt. Aucun doute que ce sera un match difficile. On joue à l’extérieur contre un équipe en difficulté. C’est une motivation pour nous d’affronter ça et de battre un record ».
Les incidents à Saint-Etienne
« Je n’étais pas au courant. Je mens, on m’a dit que le match avait été arrêté je regrette ce genre d’actions, je les condamne. Je condamne vigoureusement l’indésirable qui a fait ça mais pour moi ça ne reflète pas tous les supporters ».
Le défi du management, et l’état de santé de Willian Pacho
« Sans aucun doute. C’est le défi des entraîneurs de motiver et de maintenir tout le monde et surtout les joueurs qui jouent moins de les raccrocher à ça. C’est un objectif que nous avons tous. Pacho va très bien ».
Les coups de pied arrêtés face à Arsenal
« Nous allons le préparer de la même manière que contre Liverpool. C’est une équipe qui a au moins autant de potentiel qu’Arsenal. Nous ne préparerons pas notre équipe en fonction de ça en particulier de cet aspect du jeu. Nous utilisons en fonction de ce qui nous semble opportun des corners directs, courts, ce que nous considérons comme étant le plus dangereux pour l’adversaire. Je considère que nous avons un très bon niveau ».
Comment gérer le turnover
« Que puis-je dire ? Je fais tourner quand je pense que c’est important. Quand arrivent les matchs de Ligue des champions, je veux sortir le meilleur onze mais pour remplir les objectifs que l’on s’est fixés tu as besoin de 20-18 joueurs qui sont connectés. C’est difficile parce que malgré le fait que c’est un sport d’équipe les joueurs ont un comportement individuel différent. Je ne vais pas changer ma manière de penser, j’aime maintenir le plus de joueurs possibles connectés ».
Les facteurs à prendre en compte pour la rotation
« De nombreux facteurs à prendre en compte. Il faut avoir une vision proche de ce qu’il se passe maintenant. Quelqu’un peut jouer 90 minutes avec un adversaire qui joue en bloc bas et se fatiguer moins. Nous jugeons le niveau physique du joueur son état émotionnel. Il y a beaucoup de variantes et d’éléments à prendre en compte. Je suis content de notre gestion ».
Les zones de confort de ses joueurs
« Je motive le joueur à sortir de sa zone de confort. Si l’équipe a besoin de toi dans un rôle différent, ce sont pour moi les joueurs indiscutables, ceux qui peuvent aider l’équipe dans n’importe quel moment et dans n’importe quelle situation, pas seulement ‘tiens moi je joue là sinon je ne peux pas jouer’. C’est une position qui serait très individuelle très égoïste, je préfère vraiment explorer l’aspect mental l’esprit du joueur ».
Les titis parisiens
« Cela dépend de ce dont chacun a besoin. En fin de compte, mes enfants sont plus grands que ces joueurs-là. Je pense que je joue plutôt un rôle de père mais ça dépend. S’ils ont besoin d’un câlin je le donne, s’ils ont besoin d’une correction je suis là aussi. Les jeunes que nous avons ici au PSG ont un très bonne état d’esprit. J’aimerais qu’ils aient plus de temps de jeu mais c’est très difficile ».
La gestion des egos
« L’ego nous en avons tous un. Le gérer c’est important quelles que soient les circonstances de la vie. Si tu le dis par rapport aux joueurs, ce n’est pas facile d’être un joueur pro. Tu es exposé dès le plus jeune âge. Les réseaux sociaux sont très difficiles à gérer. Vivre dans une équipe de football implique de gérer ça ».
La gestion de la santé mentale de ses joueurs
« C’est absolument clé. Nous n’allons pas le dire mais pour nous c’est vital depuis le début. Il est très important de gérer les charges au niveau physique et émotionnel, en particulier pour les équipes très exposées, qui jouent tous les trois jours. Nous sommes l’équipe qui a donné le plus jours de repos à Noël, c’était dix jours. Si nous avions pu en donner 15 nous l’aurions fait. Ce qui est important c’est que tu sois heureux en venant travailler ».
A propos de Nuno Mendes
« Je crois que ce serait très injuste si nous prenions un joueur de l’effectif et que nous l’analysions pour dire ce qu’il fait de bien pu de mal. Nous commettons tous des erreurs. Tout dépend ensuite si tu décides de focaliser sur le positif ou le négatif. Nuno Mendes, c’est un avion de chasse en attaque et en défense, j’adore ce joueur qui a cette mentalité, il est toujours prêt au maximum, à 100%. Trouve moi un joueur qui ne fasse pas d’erreur qui ne soit pas parfois étourdi qui ne soit pas un jour dans un état moins bon. Je le connaissais et j’avais souffert contre lui en Ligue des nations. C’est un joueur unique ».
La réaction d’Ousmane Dembélé après le match à Aston Villa
« Je crois que le match d’Aston Villa a eu des composantes variées. Il y a eu beaucoup d’excitation. On contrôlait au début. Ensuite il y a eu un moment où nous avons perdu le contrôle, on a été presque dans une situation de match nul sur la double confrontation. Cela a déçu Ousmane parce que c’est l’un des joueurs qui a la plus grande capacité à gérer ces moments, il voulait transmettre à ses coéquipiers ce besoin de s’améliorer. Mais je crois qu’en fin de compte, il est important que les joueurs sachent que notre objectif est de donner 100%. Ousmane a répondu avec son émotion du moment mais je crois que nous méritions de nous qualifier ».