Revue de presse PSG : Vitinha, Warren Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 21 avril 2025. Le défi athlétique de Vitinha contre Arsenal, Warren Zaïre-Emery, une saison pour apprendre…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Vitinha et le défi athlétique qui va attendre le numéro 17 du PSG sur la pelouse de l’Emirates Stadium contre Arsenal en demi-finale aller de la Ligue des champions dans huit jours. Le quotidien francilien estime que jamais, lors du quart de finale retour contre Aston Villa sur la pelouse de Villa Park, il n’était apparu autant en difficulté cette saison. « Remises cafouilleuses, talonnades improbables, déchet technique inhabituel : le Portugais, si précieux en 2025, a longtemps incarné ce PSG dominé, déconnecté, parfois suffisant. » Quand Paris a été emporté, en début de seconde période, « Viti », dépassé dans l’engagement et inefficient défensivement, notamment sur le dernier but d’Aston Villa, a sombré face à l’intensité anglaise. En quittant Villa Park, le milieu savait qu’il était passé à côté. Une simple soirée sans ? Sa rentrée souffreteuse face au Havre, samedi (2-1), n’invite pas à la valider, mais cette thèse a de quoi séduire tant l’ex-milieu du FC Porto a, sur les derniers mois, lors de grands rendez-vous, par exemple face à Manchester City ou Liverpool (surtout à l’aller), renvoyé tous les signaux d’un milieu de très haut niveau européen, devenant le maître à jouer de cette équipe. L’homme, presque, par qui le projet de jeu de Luis Enrique existe, lance L’Equipe. « Mais à huit jours de la demi-finale de Ligue des champions, cette sortie anglaise de Vitinha va forcément nourrir le débat, déjà alimenté après sa prestation totalement ratée à l’Emirates face à Arsenal (0-2, le 1er octobre), autour de sa capacité à résister dans ces contextes collectifs sans maîtrise. Quand le tempo s’accélère et que Paris est amené vers un jeu plus intense, plus direct. » La manière dont Vitinha a conduit le quart de finale aller (3-1, le 9 avril), avec plus de 150 ballons touchés, associée à cette justesse dans la gestion du rythme de son équipe, dit tout de son influence quand ce PSG parvient à imposer son registre. Mais à l’Emirates, face à un Declan Rice bluffant, et plus largement contre une équipe dominante dans l’entrejeu, « Viti » (1, 72 m) peut-il résister ?, se demande le quotidien sportif. Pour Sabri Lamouchi, c’est un oui. « Je suis convaincu que s’il est à son niveau, il peut rivaliser. Rice et lui sont deux grands joueurs, mais au profil différent. Rice est plus athlétique, mais Vitinha est aussi capable d’agresser, de harceler. Et puis, il y a un élément important : je n’ai pas le sentiment qu’Arsenal construise sa force sur son impact athlétique. Il y a de l’intensité, oui, mais dans la construction de son jeu et dans son rapport à la maîtrise au milieu, il y a des similitudes entre Arteta et Luis Enrique.«
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur Warren Zaïre-Emery. Dans une période plus difficile sur le plan individuel, le titi du PSG enchaînait sa cinquième titularisation en Ligue 1 face au Havre samedi, à un poste inhabituel d’arrière gauche qui a mis en valeur son sens du collectif. Moins ses qualités de percussion balle au pied, avance le quotidien francilien. « La tournure des événements n’est pas vraiment celle imaginée en début de saison pour Zaïre-Emery, qui avait bluffé son monde en repoussant toutes les limites. Devenu incontournable pour l’entraîneur parisien après être allé chercher une prolongation bien méritée, le numéro 33 a perdu un peu de son rayonnement au fil des semaines et vu la concurrence lui passer devant. » Aligné au coup d’envoi de six des huit matchs de la phase de ligue en Ligue des champions, le grand espoir du club de la capitale a fini par s’asseoir sur le banc en ne démarrant aucune des rencontres à élimination directe depuis le début de l’année. La faute, d’abord, à la montée en puissance de Fabian Ruiz, qui ne quitte plus le onze de départ dans les matchs importants. Mais, aussi, à une blessure à la cheville gauche dans les arrêts de jeu du match à Stuttgart (1-4), le 29 janvier, qui l’a contraint à rester éloigné des terrains pendant un mois, indique le quotidien francilien. Sur le plan de la récupération, le PSG a pourtant tout fait correctement en prenant le temps qu’il se rétablisse à son rythme, sans jamais précipiter les choses, souligne Le Parisien. « Le staff estime, aujourd’hui, qu’il est en pleine possession de ses moyens physiques et que l’explication de ses performances plus neutres se trouve ailleurs. » Warren Zaïre-Emery donne entière satisfaction à ses dirigeants qui apprécient l’énergie et l’implication qu’il met chaque jour aux entraînements. Le joueur est bien conscient qu’il peut mieux faire, mais il ne baisse pas la tête et continue de travailler dur pour reprendre sa place dans les grands rendez-vous, avance Le Parisien. « En interne, on rappelle qu’à même pas 20 ans, il compte déjà plus de 100 matchs en professionnel et qu’un coup de mou n’a rien d’alarmant. C’est également l’état d’esprit de ses proches, qui ont mis en place un travail spécifique pour lui permettre de débrider la mécanique qui s’est un peu enrayée ces derniers mois. Au quotidien, Luis Enrique lui demande de se libérer dans son apport offensif, mais continue de l’utiliser dans un rôle plus défensif qui ne lui offre pas suffisamment de possibilités pour mettre à profit ses efforts. » Le fait qu’il soit resté sur le banc à Villa Park cette semaine donne l’impression que, derrière le trio Neves-Vitinha-Ruiz, le fossé s’est creusé, mais l’histoire a prouvé que rien n’était figé dans ce PSG, conclut le quotidien francilien.
Comme après chaque journée de Ligue 1, L’Equipe dévoile son équipe type de la journée. Pour celle de la 30e journée, un seul joueur du PSG y figure, Désiré Doué.
- Le XI type de la 30e journée de Ligue 1 de L’Equipe : Gorgelin (Le Havre) – Murillo (Marseille), Nadé (Saint-Étienne), Garcia (Marseille), Truffert (Rennes) – Doué (PSG), Ekwah (Saint-Étienne), André (Lille) – Greenwood (Marseille) – David (Lille), Stassin (Saint-Étienne)