Revue de presse PSG : Campos, Hernandez, Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 19 avril 2025. Malgré un avenir toujours incertain au PSG, Luis Campos prépare la saison prochaine, Lucas Hernandez et son rôle de doublure, Warren Zaïre-Emery traverse une passe plus discrète…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Warren Zaïre-Emery. Le titi du PSG a reculé dans la hiérarchie ces dernières semaines avec le club de la capitale. Élément clé du onze de départ la saison dernière et lors de la première partie de saison, il joue un peu moins ces dernières semaines, même si avec le turnover régulier effectué par Luis Enrique, il compte 2536 minutes de temps de jeu depuis le début de la saison. Si contre Le Havre, il pourrait être titulaire pour la cinquième fois de suite en Ligue 1, en Ligue des champions, la donne a changé. Alors qu’il avait été titulaire six fois sur huit lors de la phase de ligue, il était remplaçant lors des quatre derniers rendez-vous européen du PSG, souligne le quotidien sportif. « Son entorse à la cheville gauche fin janvier, qui l’a privé de quatre semaines de compétitions, marque un tournant dans sa saison. Avant ça, il avait débuté 77% des rencontres contre 45% depuis son retour de blessure. » En interne, on ne nourrit aucune inquiétude. On connait son potentiel et on rappelle qu’il n’a que 19 ans, avance le quotidien sportif. Ce dernier estime que l’international français doit digérer son nouveau statut. « L’intéressé est bien conscient de ce (léger) déclassement. Il sait qu’une carrière est faite de périodes plus ou moins fastes et ne s’alarme pas. » Pour son avenir, même si des clubs, dont le Real Madrid selon la presse espagnole, se sont rapprochés du joueur, le PSG n’envisage pas une seconde à date de se séparer de son milieu de terrain. Warren Zaïre-Emery, qui s’imagine faire toute sa carrière au PSG, se concentre sur la seule chose qui l’intéresse aujourd’hui : retrouver un rayonnement optimal et s’atteler aux objectifs de fin de saison, terminer invaincu en championnat, remporter la Coupe de France et poursuivre son rêve en Ligue des champions, conclut L’Equipe.
Dans son édition du jour, Le Parisien évoque l’avenir de Luis Campos, lui qui arrive en fin de contrat le 30 juin avec le PSG. Malgré le fait que son avenir ne soit pas encore scellé, le dirigeant portugais n’a rien changé à ses habitudes, comme le rapporte le quotidien francilien. « Il est impliqué à 100 % », note-t-on au club. Sa relation avec Nasser al-Khelaïfi a grandement évolué, leur proximité étant réelle et le respect mutuel. Le président parisien répète régulièrement son désir de poursuivre l’aventure avec le Portugais. Dans l’entourage du Qatarien, la même observation ponctue le dossier Campos, avec une pointe de lassitude désormais : « Tout sera fait en temps voulu. Nous n’allons pas faire de commentaires en continu », soufflait-on ce vendredi. Si le PSG diffuse l’idée d’une prolongation de contrat mais selon son propre agenda, le principal concerné pourrait décider de partir en fin de saison si l’équipe remporte tous les titres qu’elle dispute. La question du salaire aura aussi son importance dans les négociations. De son côté, Luis Enrique répète aussi son envie de poursuivre l’aventure avec Luis Campos. En attendant d’y voir plus clair sur son avenir, l’ancien dirigeant du LOSC continue ses missions au PSG. Preuve de son implication, le Portugais était présent à Rome hier pour assister à la qualification historique deBodo/Glim sur la pelouse de la Lazio, en Ligue Europa. « Pas sûr que le conseiller ait voyagé en l’Italie juste pour voir cet exploit. Plus sûrement, pour superviser des joueurs dont sans doute l’Espagnol Mario Gila, 24 ans (Lazio Rome), annoncé dans le viseur cet été par les médias transalpins. L’axial droit viendrait renforcer un secteur où Marquinhos est le seul vrai spécialiste de ce côté de la défense. » En plus de sa recherche pour un défenseur central, Luis Campos travaille aussi pour quelques prolongations de contrat. Si le suspense est toujours présent autour de l’avenir de Gianluigi Donnarumma, le conseiller sportif travaille surtout pour les prolongations de contrat de Bradley Barcola et Lee Kang-In, tous les deux liés jusqu’en 2028, lors de l’édition 2025-2026, conclut LP.
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Le Parisien fait également un focus sur Lucas Hernandez. Le numéro 21 du PSG vit une deuxième saison sous le maillot du PSG totalement différente de la première. L’international français n’a pas joué une seule minute lors des quarts de finale de la Ligue des champions contre Aston Villa alors que lors de l’exercice précédent, il avait débuté neuf des dix matches joués par le PSG en Ligue des champions avant de gravement se blesser lors de la demi-finale aller contre Dortmund. Sa rupture des ligaments croisés du genou gauche a représenté un point de bascule dans sa carrière parisienne, où il est passé d’acteur de premier plan à joueur de second rôle après cette blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant sept mois, avance le quotidien francilien. « Crédité du 18e temps de jeu cette saison, Lucas Hernandez dispute principalement des matches moins clinquants, ceux destinés aux doublures », lance Le Parisien. Ce dernier explique que l’ancien de l’Atlético de Madrid veut saisir toutes les opportunités que lui offre Luis Enrique pour reprendre du rythme et recouvrer des capacités physiques qui faisaient sa force avant sa blessure. « La fin de saison chargée du PSG pourrait ainsi lui permettre de grappiller quelques minutes lors des matches de championnat. » Même s’il n’est pas un premier choix pour Luis Enrique, Lucas Hernandez ne compte pas quitter le PSG, avec qui il est encore sous contrat jusqu’en juin 2028, assure Le Parisien. Il se sent très bien à Paris. Même s’il est moins en vue sur le terrain, il a un rôle important dans le vestiaire du PSG et dans la vie de groupe. De plus, il apporte son expérience à un groupe assez jeune. Il est aussi, avec Achraf Hakimi, le seul joueur à avoir remporté la Ligue des champions dans l’effectif parisien. « Comme l’ensemble de l’équipe, il rêve d’une fin de saison en apothéose et un deuxième sacre personnel dans la plus grande des compétitions de clubs, sous les couleurs rouge et bleu, sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich qu’il a bien connue », conclut Le Parisien.