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Revue de Presse PSG : Aston Villa, Donnarumma, milieux, N.Mendes, Hakimi…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 16 avril 2025. Le PSG se qualifie pour les demi-finales de Ligue des champions après une grosse frayeur face à Aston Villa (3-2), les Parisiens peuvent remercier Gianluigi Donnarumma, le milieu de terrain des Rouge & Bleu a sombré, le PSG a pu compter sur ses latéraux…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la qualification du PSG pour les demi-finales de Ligue des champions. Une deuxième de suite pour le coach Luis Enrique, la quatrième en six ans pour le club de la capitale. Mais que ce fut dur face à Aston Villa ce mardi soir à Villa Park. Les Parisiens sont passés tout proches de la correctionnelle avec cette défaite 3-2, après avoir mené 0-2 dans cette rencontre. À Birmingham, plusieurs joueurs ont paru si petit en affichant de grosses faiblesses mentales par moment. Pourtant, les Rouge & Bleu avaient parfaitement cueilli à froid leurs adversaires avec deux transitions rapides conclues par Achraf Hakimi (11e) et Nuno Mendes (27e) en première période. Alors qu’il menait 5-1 sur l’ensemble des deux matches à ce moment-là, Paris s’est fait peur et n’a montré aucune maîtrise technique et émotionnelle par la suite. « Ce jeune PSG a été battu bien trop souvent dans l’engagement, il a manqué de justesse technique, il n’a pas été fichu de garder la tête froide avant même que Villa Park ne commence à bouillir, et il a tellement souffert de la faiblesse de certains joueurs, dans toutes les lignes, qu’il a été à quelques centimètres de tout perdre, ou alors d’être emmené dans une prolongation qui aurait été un voyage au bout de l’enfer de Villa Park », résume L’E. Dès le retour des vestiaires, deux buts coup sur coup d’Aston Villa ont fait ressurgir quelques anciens démons. Mais hier soir, le PSG a pu compter sur un Gianluigi Donnarumma des grands soirs dans les cages, malgré les trois buts encaissés. Après le gros soulagement au coup de sifflet final, le club de la capitale se qualifie pour les demi-finales de LdC où il affrontera Arsenal ou le Real Madrid.

Le quotidien sportif fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma. Sans son portier, le PSG pouvait ne pas être en demi-finales de la compétition. Tout comme sa performance face à Liverpool le mois dernier, il faudra garder en mémoires ses arrêts importants dans les moments-clés du match. « Et alors, avec le temps, le terme de prestation héroïque ne sera pas galvaudé pour désigner ce que l’on a vu sur la pelouse de Villa Park. » L’international italien a sorti deux parades énormes sur une frappe de Marcus Rashford (57e) puis une tête de Youri Tielemans (60e), dans une période où son équipe était en train de sombrer mentalement. Dans cette période compliquée, Gianluigi Donnarumma a agi en leader à l’image de son face-à-face remporté contre Marco Asensio. Au total, ses cinq arrêts ont maintenu en vie le PSG et il fallait remonter très loin pour voir les Rouge & Bleu subir autant d’occasions (6) dans une rencontre de Ligue des champions. Souvent décrié, l’ancien Milanais a su chasser toutes les critiques et devient peu à peu l’un des maillons forts de cette équipe parisienne. « C’est aussi un mérite à reconnaître à Luis Enrique et son staff. Comme ses partenaires, Donnarumma a su progresser cette saison. Et s’affirmer. Parce qu’il y a tout ce que l’on a vu: des arrêts, donc, et un jeu au pied de qualité. Mais aussi tout le décor de cette rencontre. Quand ses coéquipiers ont baissé la tête, rongés par le doute, le joueur de 26 ans a été le seul à hausser le ton. »

En revanche, le milieu de terrain a complètement sombré ce mardi soir à Villa Park. Avec un Vitinha méconnaissable, le PSG est passé au travers pendant plus d’une demi-heure en seconde période. Le milieu parisien s’est liquéfié au retour des vestiaires, incapable de répondre au pressing et l’intensité adverse, eux qui avaient pourtant parfaitement répondu aux combats proposés par Liverpool et Manchester City. Les Rouge & Bleu ont aussi été incapables d’être présents sur les seconds ballons. Jamais dans un passé récent le trio Neves-Vitinha-Ruiz n’était apparu si petit. Même au moment du 0-2 pour Paris, le milieu parisien montrait quelques comportements défensifs douteux, avec des pertes de balle et des remises dangereuses. Et Vitinha a représenté la fragilité parisienne. Après son match tout en maîtrise à l’aller, le Portugais, tout comme ses deux coéquipiers de l’entrejeu, n’a pas su répondre. Et quand ils n’ont pas le ballon dans les pieds, leurs défauts apparaissent beaucoup plus nettement. S’il a pu être un relais fiable sur les transitions, Fabian Ruiz n’a pas le profil pour répondre à cette agressivité physique. J.Neves a eu le mérite d’incarner une sorte de révolte. En fin de rencontre, il a remonté certains ballons qui ont permis à sa formation de respirer. « Cette soirée va relancer les débats autour du profil – assumé – des trois milieux parisiens. Avec une question : en 2025, peut-on gagner la Ligue des champions qu’avec ce type de profil ? Arsenal – avec Rice et Partey au milieu – a tout pour gêner ce milieu parisien là. Pour Paris, l’heure de vérité arrive », conclut L’E.

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une à cette qualification difficile du PSG pour les demi-finales de Ligue des champions. Le club de la capitale se qualifie pour la deuxième fois d’affilée dans le dernier carré de la compétition. Une grande réussite pour Luis Enrique et le nouveau projet mis en place par la direction. Mais les Rouge & Bleu se sont compliqués la tâche ce mardi soir, malgré quatre buts d’avance sur l’ensemble des matches après une demi-heure de jeu à Villa Park. « Même s’il devra méditer son énorme passage à vide dans la rencontre, Paris se présente une nouvelle fois dans le denier carré de l’épreuve avec beaucoup plus de garanties que la saison dernière. Malgré ses défauts, il prend le costume en 2025 d’un candidat crédible à une place en finale voire à une victoire à Munich le 31 mai si la vie lui sourit. » Le PSG a affiché deux visages dans cette rencontre, le nouveau et l’ancien. Après avoir mené 0-2 grâce à deux transitions rapides, les Parisiens ont ensuite encaissé trois buts en 34 minutes, créant un vent de panique jusqu’à la fin de la rencontre et faisant réapparaître les vieux démons. « Le mal endémique parisien – la frousse, des duels mous, le doute dans la tête, la peur du bide – a gagné trop de terrain au cours de la seconde période, obligeant les Parisiens à puiser trop tôt dans leur mental normalement au top. » Il a fallu un Donnarumma des grands soirs pour éviter une déconvenue encore plus grande. « En 45 minutes, il est redevenu le PSG de début de saison, traversé par trop d’insuffisances défensives au sens large. » Il faudra rapidement retrouver son aisance technique et physique pour les demi-finales de la compétition.

Le quotidien francilien met aussi en lumière les deux latéraux du PSG, Achraf Hakimi et Nuno Mendes, buteurs ce mardi soir. Les deux défenseurs se sont montrés cliniques dans la finition en première période. Même avec son jolie arsenal offensif, Paris voit sa force de frappe s’élargir avec ses deux latéraux, qui allient puissance, fougue et un sens du but assez remarquable. Le Marocain et le Portugais ont profité des espaces laissés par Villa pour les punir en transitions rapides. Le numéro 2 parisien est impliqué dans 18 buts cette saison toutes compétitions confondues et montre son importance dans le système de Luis Enrique. Après avoir marqué le but du 3-1 à l’aller, Nuno Mendes a fait preuve d’un sang froid remarquable pour tromper Emiliano Martinez. Les deux Parisiens ont une nouvelle fois montré qu’ils étaient les latéraux les plus décisifs en Ligue des champions cette saison. « Le premier est impliqué sur sept réalisations (deux buts, cinq passes décisives) et le deuxième sur six (trois buts, trois passes décisives). » En revanche, comme l’ensemble de leurs coéquipiers, ils étaient pas loin de craquer face aux vagues d’Aston Villa au retour des vestiaires. Avec trois buts marqués sur cinq par les latéraux dans cette double confrontation, le PSG a montré que le danger pouvait venir de partout.

Enfin, Le Parisien se projette déjà sur les demi-finales de Ligue des champions. Après Liverpool et Aston Villa, le PSG pourrait une nouvelle fois voyager en Angleterre dans deux semaines. En effet, après sa victoire 3-0 à l’Emirates, Arsenal est en ballotage favorable face au Real Madrid avant la confrontation retour au Bernabéu ce mercredi soir. En cas de remontée des Madrilènes, le club parisien et le Parc des Princes retrouveront Kylian Mbappé. « La Maison blanche adorerait tomber sur le PSG, son antithèse tactique. Laisser le ballon à l’adversaire et le contrer en transitions rapides reste sa signature de ces dernières saisons et de tous ses succès en Ligue des champions. » Mais face à une équipe qui se repose sur ses individualités, les Parisiens auraient toutes leur chances de se qualifier pour la finale de C1. En revanche, une demi-finale contre la formation londonienne annoncera un combat plus âpre. « Arsenal est donc un miroir pour le PSG et la première bataille entre les deux équipes a montré que les Français ne voyaient pas leur image dans la glace. » En effet, les Gunners avaient déjà battu un PSG amorphe en phase de groupes à l’automne dernier. Mais cette fois-ci, le club parisien pourra cette s’appuyer sur un Ousmane Dembélé transformé et une recrue déjà efficace en la personne de Khvicha Kvaratskhelia. « Ces deux joueurs changent un onze, mais c’est toute l’équipe qui s’est transformée, comme le montre 2025 avec peut-être le meilleur PSG de l’histoire. Le voilà à deux matchs de sa deuxième finale de Ligue des champions. Mais des rencontres dantesques ! », conclut LP.

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