Revue de Presse PSG : LdC, Aston Villa, attaque, Doué…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 15 avril 2025. Le quart de finale retour de Ligue des champions face à Aston Villa (21h sur Canal Plus Foot), comment le PSG a préparé cette rencontre face à Villa, L’Angleterre sous le charme de Désiré Doué, un quatuor offensif qui fait trembler l’Europe…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à cette rencontre à Villa Park entre le PSG et Aston Villa. Victorieux 3-1 au Parc des Princes la semaine passée, le club parisien a pris une belle option pour la qualification en demi-finales de Ligue des champions. Les Rouge & Bleu sont en bonne voie pour rejoindre le dernier carré de la compétition pour la quatrième fois en six ans. Même si les deux seules défaites de Luis Enrique par au moins deux buts d’écart depuis son arrivée ont eu lieu en Angleterre (défaites 4-1 contre Newcastle et 2-0 face à Arsenal), ce PSG-là a grandi depuis. Avec ses deux buts d’avance avant le coup d’envoi, les champions de France ont une avance respectable mais pas sans risque. « Les Parisiens n’ont plus l’âge d’être impressionnés par ces décors qui leur sont ordinaires, et ils ont déjà survécu à une nuit à Anfield dont ils avaient éteint le grand feu, mais le confort risque assez peu de s’inviter à Villa Park, qu’Unai Emery envisageait, lundi, comme une ‘forteresse’. » La grosse ambiance du stade de Birmingham permettra aux Rouge & Bleu d’éviter de penser trop tôt à la demi-finale. Le coach des Villans ne pourra pas aborder cette rencontre de la même manière qu’à l’aller, dans un Villa Park où il reste sur 15 matches sans défaite. « En théorie, Paris est dans une situation qui lui va bien au teint, au-delà de son éventuel avantage athlétique d’un week-end à la maison, les pieds sur la table : même devenue aussi forte en possession et en repossession, via son contre-pressing, l’équipe parisienne a des attaquants faits pour la transition et les grands espaces, qui peuvent punir les Villans en deux coups de cuiller à pot. »
Et le PSG prépare cette rencontre dans une ambiance détendue. Le report du match face au FC Nantes, initialement prévu le week-end dernier, a permis aux Parisiens une plage de repos de six jours entre la rencontre aller et retour face à Aston Villa en Ligue des champions. Un repos non négligeable à ce moment de la saison. Après le décrassage de jeudi, le staff a accordé 48 heures de repos jusqu’à samedi après-midi. Une décision prise avant cette victoire 3-1 de l’aller, mais « un moment de relâche sciemment évalué par Luis Enrique et ses adjoints, qui estiment que la récupération fait partie intégrante de la semaine d’entraînement. » Une partie du groupe en a profité pour se réunir autour d’une pool-party, organisée par l’un des cadres de l’équipe. « L’occasion de penser (un peu) à autre chose et de partager quelques heures ensemble, en compagnie des familles, à se défier au ping-pong ou à pousser la chansonnette. Certains se sont ensuite changé les idées avec des proches, en France ou pas loin, avant de vite rentrer au bercail. » Mais aucun joueur n’a affiché de relâchement notable avec l’esprit tourné vers cette rencontre à Villa Park. Lors des trois derniers jours d’entraînement, le staff n’a pas concocté de préparation spéciale. Le message est clair. Luis Enrique attend de ses joueurs qu’ils mettent de côté les deux buts d’avance et jouent leur jeu.
Enfin, le quotidien sportif fait également un focus sur Désiré Doué. La recrue estivale du PSG a marqué les esprits en Angleterre depuis son entrée fracassante face à Liverpool, à Anfield. Inconnu du grand public jusque-là, l’ancien Rennais s’est fait un nom depuis. La barre du million de followers atteint sur Instagram ces derniers jours est l’une des premières indications de la nouvelle dimension prise par le numéro 14 parisien. Une montée en puissance saluée par Henry Winter, journaliste indépendant et voix influente du paysage médiatique outre Manche : « Quel joueur ! Je le classe très haut, et la manière dont il a joué et marqué, à l’aller, a nourri le débat en Angleterre sur la formation des jeunes joueurs, chez nous. Nous avons beaucoup de joueurs émergents et prometteurs, en Premier League, mais aucun ne s’exprime avec cette liberté. Son but est le signe d’une telle personnalité ! Chez nous, les jeunes joueurs sont trop coachés, il me semble. » Outre les légendes de Premier League comme Rio Ferdinand et Jamie Carragher, d’autres ex-joueurs perçoivent le Français comme une future grande star à l’image de l’ancien d’Aston Villa, Kenny Swain, qui avait remporté la C1 avec les Villans en 1982. « Il m’a beaucoup impressionné. J’avais un peu entendu parler de lui mais, en le voyant jouer, j’ai vraiment pris conscience de son talent. Il incarne la nouvelle philosophie du PSG, avec tous ces jeunes joueurs qui ne sont pas encore des stars. Clairement au PSG, les Galactiques sont partis et le temps est venu pour des pépites comme Doué de s’y imposer. Son but (à l’aller) nous a coupé le souffle et démontrait d’une certaine manière la supériorité du PSG ce soir-là. »
De son côté, Le Parisien évoque aussi ce quart de finale retour de Ligue des champions entre Aston Villa et le PSG (21h sur Canal Plus Foot). Luis Enrique est à un match de disputer sa deuxième demi-finale consécutive dans la compétition avec les Rouge & Bleu, une performance inédite pour un entraîneur sous l’ère QSI. Si les Villans croient à une remontée, cette équipe parisienne laisse peu de place aux doutes en cette année 2025. « La supériorité parisienne, sur deux manches, pourrait même concasser l’équipe d’Unai Emery, enclin à priori à laisser davantage d’espaces pour s’approcher des buts de Gianluigi Donnarumma. Ou comment la recette peut également devenir le poison pour Villa, qui a raison de redouter le pire sur les contres rapides des flèches parisiennes. » Mais les Rouge & Bleu ont aussi quelques faiblesses comme la légèreté des latéraux dans les duels. Pour l’instant, dans ses batailles face aux gros d’Angleterre cette saison, le PSG compte deux victoires (Manchester City et Liverpool), deux défaites (Arsenal et Liverpool) et une qualification. « Il s’agit ce mardi soir d’améliorer ce bilan, avant, qui sait, de retrouver un autre membre du big four anglais. »
Le quotidien francilien met en lumière les quatre offensifs du PSG : Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. À eux quatre, ils pèsent 66 buts et 43 passes décisives. « Différents mais complémentaires, imparfaits mais imprévisibles, ils sont aujourd’hui redoutés par toute l’Europe. » Ousmane Dembélé a pris une nouvelle dimension cette saison. S’il conserve son côté imprévisible, dribbleur et créateur d’espaces, le numéro 10 parisien se montre désormais redoutable dans la finition. Il a surtout marqué dans tous les grands matches des Rouge & Bleu : Manchester City, Stuttgart, Stade Brestois, Liverpool et Olympique de Marseille. « Il est entré dans la catégorie des joueurs qui suscitent une attente alors qu’il n’y a pas si longtemps, une performance neutre de sa part passait inaperçue. » Son pressing et ses efforts à la perte du ballon font de lui un élément indiscutable du système de Luis Enrique. Autre joueur qui marque les esprits en 2025 : Désiré Doué. Depuis son but face à Salzbourg le 10 décembre dernier, l’ancien Rennais affole les compteurs avec un total de 12 buts et 12 passes décisives. « À la fois fort dans les petits espaces, à l’aise dans le dribble et les redoublements de passes, il offre des solutions multiples à son entraîneur qui a su l’accompagner après une phase d’adaptation légitime. » Il est désormais devenu un joueur incontournable et sa polyvalence lui permet d’être un atout majeur dans cet effectif. Le néo-international français figure parmi les joueurs de moins de 20 ans les plus décisifs.
Recruté cet hiver, Khvicha Kvaratskhelia a connu une adaptation express au PSG. Le Géorgien de 24 ans a rapidement eu un impact dans le jeu de sa nouvelle équipe. Capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque, même si sa préférence reste l’aile gauche, Kvara « se singularise par son jeu difficilement lisible, par cette force, presque bestiale, à laquelle il faut ajouter une forme de douceur lorsque le ballon se trouve dans ses pieds », souligne LP. Utile avec et sans ballon, l’ancien du Napoli fatigue aussi ses adversaires par ses courses incessantes. C’est le prototype de joueur qu’adore Luis Enrique. Enfin, Bradley Barcola réalise aussi une saison grandissante avec 18 buts et 16 passes décisives (dont 14 offrandes en 2025). S’il avait perdu de son efficacité à l’automne, l’ailier de 22 ans a su se réinventer en devenant l’un des passeurs les plus adroits d’Europe. Avant la rencontre aller face à Aston Villa, le numéro 29 parisien n’avait jamais débuté une rencontre de C1 sur le banc cette saison. Preuve de l’estime que lui porte Luis Enrique. « Pour ne pas être fragilisé plus longtemps par l’arrivée de Kvara, il peut compter sur sa polyvalence, lui aussi. Capable de jouer à gauche, à droite, et même dans l’axe si le besoin s’en fait sentir, il apporte des possibilités par ses courses et sa vitesse, sans jamais oublier les replis défensifs. En transition, il reste un atout redoutable. »