Revue de presse PSG : Nasser al-Khelaïfi, Désiré Doué…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 25 mars 2025. Nasser al-Khelaïfi, l’homme le plus puissant du foot français, la carte jeune chez les Bleus notamment incarnée par Désiré Doué…
Dans son édition du jour, Le Parisien fait un très long papier sur Nasser al-Khelaïfi, qui va battre le record de longévité à la tête du PSG. Le quotidien francilien indique que Nasser al-Khelaïfi se révèle être colérique quand la tournure des événements lui déplaît. Le président du PSG « ne prend pas de gants dans sa gestion du club. Comme lorsqu’il congédie son directeur sportif Leonardo en quelques instants, dans les couloirs du Parc des Princes, le jour du dernier match de la saison 2021-2022. Ou quand lui et la mère et agent d’Adrien Rabiot, Véronique, s’invectivent lors des discussions sur la fin du contrat du milieu de terrain il y a six ans. » Le quotidien francilien indique que le dernier dossier en date que Nasser al-Khelaïfi n’a pas digéré : le départ, libre, de Kylian Mbappé après son refus de prolonger. En mai 2024, un gros clash a opposé les deux hommes avant le match contre Toulouse, sur fond d’absence de remerciements du joueur à l’encontre de son futur ex-président dans sa vidéo d’adieu, et les relations entre les deux parties ont pu être très lourdes. Aujourd’hui, le capitaine des Bleus réclame toujours 55 millions d’euros de salaires et primes impayés à son club. NAK met un point d’honneur à refuser cela à un joueur dont il a été, un temps, proche, et qu’il a privé de stage de présaison pour lui mettre la pression l’été 2023. « Mais de nombreux interlocuteurs décrivent aussi un homme courtois, attentionné, voire drôle en privé. L’homme, qui a pris quelques cours de français sans jamais passer un certain niveau de maîtrise, travaille son réseau, tentaculaire dans le tennis notamment, entre Paris, Londres, Doha et là où son agenda professionnel l’emmène. Par des petites attentions, « dans la tradition qatarie », expliquent ceux qui le croisent. Comme ce dirigeant de Ligue 1 qui a eu la « surprise » de s’entendre dire à l’accueil de son hôtel dans l’émirat que « tout serait pris en charge pour lui au minibar, sauf l’alcool ». Le Parisien explique que sur la France, Nasser al-Khelaïfi et Doha en ont une image partagée. Si le PSG est une fierté de Doha, les affaires judiciaires qui entourent son président sont vues comme du Qatar bashing. « Finalement, l’une de ses réussites les plus marquantes se trouve sur le plan européen. Le patron du PSG a fait partie des plus farouches opposants au projet de Super Ligue en avril 2021. Son positionnement ferme aux côtés du président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, a contribué à couler le dossier en 48 heures. Et l’a amené depuis quatre ans à la présidence de l’ECA, association qui regroupe la majorité des clubs du continent. » Après bientôt 14 ans de règne, Nasser al-Khelaïfi rêve toujours de voir son club remporter la Ligue des champions, compétition qu’il ambitionnait de gagner dans les cinq ans après son arrivée. « Le plan quinquennal était une erreur », reconnaît-il aujourd’hui. Le boss, très proche de certains joueurs à l’époque des Ibrahimovic, Thiago Silva ou Maxwell, a pris du recul, conclut Le Parisien.
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De son côté, L’Equipe évoque la carte jeune en équipe de France, notamment incarnée par Désiré Doué. Le quotidien sportif explique que la moyenne d’âge de l’équipe de France contre la Croatie (24 ans et 254 jours, titulaires et joueurs entrés en jeu compris) a été la plus jeune depuis le 11 août 2010 (1-2 en Norvège), lors de la première de Laurent Blanc après la Coupe du monde (24 ans et 71 jours). C’est aussi la première fois depuis le 9 juin 2013, lors du match contre le Brésil (0-3), que les Bleus jouaient sans un joueur de plus de 30 ans. Didier Deschamps a toujours voulu donner plusieurs chances aux nouveaux arrivants. Les laisser s’intégrer, faire des erreurs, avant d’être exigeant. Encore plus depuis septembre, avance L’Equipe. La gestion, qui peut paraître très lente pour l’intéressé, de Warren Zaïre-Emery (19 ans) suit également ce cheminement, avec une montée en puissance désormais nécessaire. Parfois, tout va plus vite, très vite. C’est le cas avec Désiré Doué, 81e joueur à être lancé par Deschamps, le huitième de moins de 20 ans. Dimanche, l’ailier a été un monstre de calme et imperméable à la pression. Le néo-international calcule tout dans sa vie pour en arriver à un tel point de maîtrise, jusqu’au temps de ses siestes, lance le quotidien sportif. « Il y a un mois, avant la double confrontation face à Liverpool avec le PSG (0-1 ; 1-0, 4-1 aux t.a.b.), Doué n’était pas certain de pouvoir entrer dans le groupe France si tôt. On se demande maintenant ce qui pourrait l’en faire sortir, tant son entrée dimanche a confirmé qu’il n’était pas vraiment fait comme les autres. Depuis le début de la saison, le milieu offensif a une progression spectaculaire qui peut lui donner beaucoup d’espoirs pour son avenir en bleu », conclut L’Equipe.