Revue de Presse PSG : Classique, Dembélé, Ruiz, Parc des Princes…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 17 mars 2025. Le PSG remporte sans forcer le Classique face à l’OM (3-1), plus personne n’arrête Ousmane Dembélé, Fabian Ruiz version Roja, retour sur l’ambiance électrique du Parc des Princes…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire du PSG face à l’Olympique de Marseille dans ce 109e Classique de l’histoire (3-1). Un succès qui permet aux Rouge & Bleu de compter désormais 19 points d’avance sur le dauphin marseillais. Moins conquérants dans le jeu, les Parisiens ont tout de même appliqué le tarif habituel maison et s’imposent sans forcer dans cette rencontre, cinq jours après la qualification héroïque à Anfield en Ligue des champions. « Si Paris ne s’est pas éloigné de ses tarifs, c’est parce que son talent individuel était bien supérieur, et parce que si le plan de Roberto De Zerbi a plutôt bien fonctionné dans la partie défensive, avec un pressing assez haut, l’OM a eu du mal à se projeter avec justesse. » Après cette 26e journée, le club de la capitale touche le trophée de champion des deux mains en comptant plus de six victoires d’avance à huit journées de la fin. Les Rouge & Bleu peuvent même être mathématiquement champions de France dès la prochaine journée sur la pelouse de l’AS Saint-Etienne, mais plus probablement le 5 avril prochain au Parc des Princes face à Angers.
Ce dimanche, le PSG a sûrement livré son match le moins convaincant sur la séquence récente. Mais même sans l’intensité habituelle, le club de la capitale a surnagé et peut s’appuyer sur un Ousmane Dembélé en grande forme et une nouvelle fois buteur. Les Rouge & Bleu menaient même de deux buts avant la pause sans forcer grâce à Nuno Mendes. Au retour des vestiaires, une boulette du Portugais avait redonné espoir aux Marseillais, mais le PSG a rapidement repris le contrôle du match et a été aider par un but contre son camp de Pol Lirola pour remporter pour la septième fois d’affilée le Classique (3-1). « Les deux clubs chercheront à ne pas perdre le fil tout au long de la première trêve internationale depuis novembre, avec deux objectifs dissemblables : l’un veut revenir en Ligue des champions, l’autre la gagner. »
Le quotidien sportif fait un focus sur Ousmane Dembélé. L’international français a marqué hier son 30e but de la saison. Depuis quelques mois, le numéro 10 du PSG marche sur l’eau avec notamment 22 réalisations depuis le 1er janvier 2025, soit une moyenne de deux buts par semaine. C’est au moins cinq de plus que tout autre joueur sur la période dans le top 5 européen. « Grâce à son nouveau but, le champion du monde 2018 gagne le pari qu’il avait passé avec plusieurs de ses amis, à savoir remporter une montre de luxe s’il atteignait la barre des 30 cette saison », rappelle L’E. Et alors que son équipe est encore engagée dans trois compétitions, l’attaquant de 27 ans peut aller plus haut pour s’offrir un modèle encore plus luxueux. Avec sa réalisation, Ousmane Dembélé est désormais impliqué dans six buts face à l’OM en Ligue 1 (2 buts et 4 passes décisives), ce qui fait de Marseille sa victime favorite. Reste désormais à savoir si le Français restera sur ce rythme lors de cette trêve internationale avec l’équipe de France.
Et un autre joueur a marqué les esprits ce dimanche soir : Fabian Ruiz. Auteur de deux passes décisives, l’Espagnol a livré un match plein. Le milieu de 28 ans devient un maillon fort du collectif parisien. Après un Euro 2024 éblouissant avec l’Espagne, l’ancien Napolitain avait du mal à confirmer sous le maillot des Rouge & Bleu. Mais son année 2025 est d’un excellent niveau à l’image de ses coéquipiers. En plus de ses deux passes décisives ce dimanche, une première pour lui à Paris, il y a eu tout un travail de l’ombre souvent négligé par les observateurs. « Un mouvement régulier pour toujours tenter de se démarquer lorsque son équipe a le ballon. L’Espagnol n’est pas Vitinha, qui aime être au début des actions, il est plutôt un milieu qui se projette très vite. Défensivement, il utilise les mêmes mécanismes, toujours avec une science du placement supérieure à la moyenne. » Et au fil de la saison, Fabian Ruiz devient un titulaire incontournable du onze de Luis Enrique. Par exemple, il a démarré les quatre matches à élimination directe du PSG en Ligue des champions (9 titularisations en 12 matches en comptant la phase de ligue). « Les statistiques le confirment : Ruiz n’a perdu aucun de ses 48 derniers matches de Ligue 1 avec le PSG, égalant la plus longue série d’invincibilité détenue par Marquinhos entre 2014 et 2016″, conclut L’E.
De son côté, Le Parisien revient aussi sur cette victoire du PSG dans le Classique face à l’OM (3-1). Les joueurs de Luis Enrique ne sont toujours redescendus de leur nuage après la victoire à Liverpool en Ligue des champions et continuent à faire rêver leurs supporters. Le club de la capitale n’a pas tout bien fait dans cette rencontre mais il a dominé une équipe de Marseille bien meilleure qu’au match aller. « Mais même un peu la tête en l’air, dans ses rêves ou dans ses étourderies, il a dominé l’OM, plus efficace, plus mordant dans les zones de vérité, même s’il n’a pas cumulé toutes ses beautés habituelles, notamment dans la récupération du ballon. Il est possible, aussi, qu’ils aient laissé un peu de fatigue en Angleterre », résume LP. En franchissant ce dernier obstacle, le PSG file vers une saison invaincue en championnat. En conservant une équipe compétitive sur le papier, Luis Enrique a également montré à ses joueurs et aux supporters l’importance de ce Classique.
On a aussi découvert un PSG qui était capable de marquer sur trois passes à l’image de l’ouverture du score d’Ousmane Dembélé, après un dégagement de Gianluigi Donnarumma, une déviation de Khvicha Kvaratskhelia et une passe décisive de Fabian Ruiz. Le troisième but ressemble un peu à ce schéma avec un long ballon de Lucas Beraldo et un centre d’Achraf Hakimi qui entraîne le but contre son camp de Pol Lirola. « Cette 30e pépite de ‘Dembouz’ en 37 sorties cette saison raconte la variété du style de Paris, qui peut même dire qu’il défend mieux également. Évidemment, il y a l’erreur de Nuno Mendes, assez inhabituelle mais sur l’ensemble, les partenaires de Lucas Beraldo, auteur de sa meilleure performance avec le PSG en 2025, ont su résister à l’impact déployé par Marseille, l’une des plus fortes dans ce domaine aperçues au Parc des Princes. »
Enfin, le quotidien francilien évoque l’ambiance électrique du Parc des Princes durant cette rencontre face à l’Olympique de Marseille. Alors que toutes les craintes étaient permises avant ce Classique en raison du retour d’Adrien Rabiot, le match est finalement allé à son terme sans menace d’interruption. Quelques jours avant cette rencontre, le PSG avait multiplié les avertissements. Le public parisien a bruyamment prouvé sa capacité à se contrôler. Par SMS, mails ou encore sur les panneaux d’affichage et par la voix du speaker, le message demandant l’arrêt des chants « discriminatoires » et « insultants » a été affiché à plusieurs reprises « ‘.On s’en bat les c…’, a répondu le virage Auteuil, tout en se concentrant sur l’essentiel : hurler derrière son équipe. Et il faut bien le souligner : lorsque ces ultras le décident, ils savent imposer une ambiance phénoménale. » Le tifo déployé d’Auteuil à Boulogne, en passant par les tribunes latérale, restera dans les annales du CUP. Avant cela, le showcase du rappeur SDM et le coup d’envoi donné par Javier Pastore avaient fait monter l’ambiance. Si en début de seconde période, une banderole insultante visait Adrien Rabiot et sa mère, d’autres messages étaient destinés aux joueurs de Luis Enrique : « Jouez comme des guerriers, achevez-les. » En fin de rencontre, un dernier message était destiné à l’OM et ses dirigeants : « 32 ans sans corruption. Votre palmarès en dit long. »