« Et plus que l’air marin, la douceur angevine »
Si l’on dit que l’air marin breton est chargé d’iode pour dégager les voies respiratoires, que dire alors de la douceur angevine chantée par Joachim DU BELLAY qui, en cette soirée de printemps, a galvanisé la jeune troupe du SCO alimentée par des turbos dans ses couloirs qui auront fait souffrir nos défenseurs tout au long de la partie. Si leur victoire, au vu de leur 1ère mi-temps n’a rien d’un braquage, on aura longtemps cru pendant la seconde mi-temps jusqu’à la 90ème que la TA allait pouvoir remonter le score et revenir à 2-2 avec une pression quasi constante mais, comme trop souvent, mal récompensée. Loin d’être ridicules, le score finalement, et ce n’est pas nouveau, n’a donc pas grand-chose à voir avec la production, pleine de volonté et de générosité produite par les deux équipes. Dans le jeu, on a su rivaliser mais la différence aura été dans la capacité de l’adversaire à se projeter vers l’avant et à mettre de la vitesse dans la construction de ses actions. Et rien qu’en cela, la différence entre les deux surfaces était criante. Score sévère car à l’approche du temps additionnel, il n’y avait toujours qu’un but d’avance pour le SCO.
SCO ANGERS 4 – 1 TA RENNES
pour le SCO : P.PROSPER (24ème, 52ème), S.TAHRI (90+1), M. SAVIDAN (90+4)
pour la TA : C. LAMANDÉ (65ème)
Dès les premiers instants les Angevins s’attachaient à monopoliser le ballon, faisant des deux premières minutes une passe à dix, laissant déjà passer par A. MOUSSAOUI un gros frisson devant les buts de LA BOUILLE. Très vite la TA rentrait dans son match et sur leur 1ère attaque, il s’en fallait de peu que CAMARA de la tête surprenne son gardien (8ème). Si le jeu s’équilibrait, on pouvait déjà constater que sur leurs côtés MOUSSAOUI et KALUMBA ne tenaient pas en place. On notera une reprise d’A. POISSONNEAU (22ème) sans grand danger pour le gardien PONA. C’est à ce moment-là que Le remuant KALUMBA choisit son moment pour adresser un centre parfait repris victorieusement de la tête par PETER (24ème). A. POISSONNEAU sur coup franc (29ème) et sur une tête (42ème) laissait planer un possible retour, mais les vagues successives du SCO étaient beaucoup plus tranchantes avec un coup franc repris juste au-dessus par MOUSSAOUI (32ème) une frappe lourde de SINATE détournée par LA BOUILLE (39ème) et rebelotte sur une nouvelle frappe de MOUSSAOUI (40ème). Le score de 1- 0 n’avait donc rien d’immérité à la fin de cette première période.
Comme lors de ses trois dernières rencontres, les TAÏSTES revenaient en seconde mi-temps avec la ferme intention de recoller au score. En l’espace de trois mns, deux corners et une reprise au-dessus du cadre de C. LAMANDÉ confirmaient que l’espoir était toujours bien là, présent. Malheureusement, c’est dans ce temps fort que KALUMBA démontrait les grandes qualités qui l’avaient poussé ces derniers temps en ligue 1. Lancé, sur son côté, il grillait la politesse à toute la défense avant de centrer fort pour offrir le second but à son compère P. PROSPER (52ème). Loin d’être abattue, la TA relevait le défi avec F. HERY à la baguette, un centre de M. CROCQ était repris d’une tête décroisée par T. BELLIER mais PONA était sur la trajectoire (54ème). Un nouvelle fois, KALUMBA réussissait un numéro sur son aile et était arrêté in extrémis (56ème). Pas moins de 5 corners plus loin, la TA ne lâchait pas. Une frappe de M. CROCQ était détournée par PONA (57ème) avant qu’à la 65ème, après trois frappes consécutives, à l’entrée des 18 m, C. LAMANDÉ, armait une lourde frappe sur laquelle PONA s’inclinait. Il restait 25mns pour recoller au score et les sangliers continuaient à pousser, pendant que le SCO se montrait plus vulnérable. Sur un nouveau centre venu de la droite, une tête de T. MARTEAU obligeait PONA à se détendre (74ème). Un petit 1/ 4 d’h encore et la TA mettait la défense angevine sur le grill espérant jusque dans les dernières minutes pouvoir égaliser. Hélas, le banc angevin allait être gagnant en punissant les sangliers dans le temps additionnel sur un contre rapidement mené par MOUSSAOUI avec TAHRI à la conclusion pour le 3-1 (90+1). La TA lâchait prise alors, et il revenait à SAVIDAN, en digne fils de son père, de corser l’addition une dernière fois (90+ 4). Score sévère mais la vivacité, et les accélérations chirurgicales, un régime au-dessus, avaient fait la différence en deux temps trois mouvements.
Les deux prochains matchs à SALENGRO, en l’espace de 15 jours vont être déterminants pour sortir de cette zone rouge qui colle à la peau depuis le début du championnat. Il va falloir tout donner, c’est le moment, il faudra venir nombreux pour apporter tout notre soutien à une équipe qui mérite mieux par sa générosité et sa solidarité que son classement actuel.
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