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PSG : Les droits TV, les finances et futurs projets du club … Victoriano Melero se confie !

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Sa parole se faire rare dans les médias, le directeur général du PSG, Victoriano Melero a accordé un entretien. C’est dans les colonnes du Figaro que le dirigeant parisien évoqué divers sujets ce dimanche.

Le PSG, plus un problème qu’une solution dans la crise du football français ?

« Ce que l’on vit aujourd’hui, les prises de parole d’une minorité de clubs contre le PSG, l’hégémonie du PSG et la position de notre président, ça me rappelle ce qui se passait au début des années 2000 avec Jean-Michel Aulas. On brocardait aussi son hégémonie. La grande différence, c’est que cela restait entre nous. Les réunions étaient au moins aussi houleuses, avec les clubs de l’élite emmenés par Jean-Michel Aulas face aux clubs moyens et petits. C’est déjà une différence, car, quand Nasser al-Khelaïfi prend la parole, il défend les intérêts du PSG, mais dans une vision de l’intérêt général ».

La situation des droits TV

« Certains oublient que s’il n’y avait pas eu de commercialisation des droits à l’issue de l’appel d’offres, les clubs les reprenaient. Si on était arrivé au chaos absolu, le PSG aurait certainement récupéré davantage que les 35M€ qu’il aura en droits TV cette année. Les relations avec Canal+ ont toujours été tendues, on a toujours voulu mettre quelqu’un en face, TPS, Orange, beIN Sports, Amazon, sans parler de Mediapro. Le fait que Canal+ a décidé de ne pas venir sur le dernier appel d’offres est le résultat d’une longue histoire et d’une particularité du paysage audiovisuel français (PAF), avec un acteur dominant qui est Canal+ ».

Comment se portent les finances du PSG ?

« Très bien. Pour la deuxième année consécutive, on est sur le podium européen en termes de chiffres d’affaires avec 806 M€ la saison dernière. Et on continue sur cette tendance : nous avons diminué nos pertes par deux et nous sommes en bonne voie pour atteindre l’équilibre. Nos concurrents, ce sont les 17 autres clubs de Ligue 1, mais c’est avant tout les grands clubs européens. Il faut donc augmenter notre chiffre d’affaires. On a la contrainte du « squad cost ratio », le nouveau fair-play financier. Pour continuer à concourir face au Real, à City, au Bayern, qui touchent 100 M€ ou 150 M€ de droits TV domestiques, il faut avoir des idées, être innovants. C’est notamment par la diversification des revenus qu’on va y parvenir. La dynamique est très bonne, portée par une très bonne gestion financière, un développement de nos revenus, la confirmation d’une marque internationale forte et bien sûr d’excellentes performances sportives sur le terrain, avec des jeunes et notamment des jeunes formés au club. Nous devons continuer à innover et à diversifier nos sources de revenus pour rester compétitifs face aux grands clubs européens ».

Les départs de Neymar, Messi et Mbappé, quelles conséquences pour les finances du PSG ?

« Non. Aujourd’hui, la star est notre équipe, et notre marque. La vision de notre président a toujours été de créer une marque internationale emblématique. Ce que nous avons réussi. L’attractivité du PSG reste élevée, car nous sommes l’un des seuls clubs à offrir à nos partenaires une exposition internationale premium. Ils continuent donc à renouveler leur confiance, certains augmentent leurs engagements et nous continuons à signer de nouveaux partenaires ».

Les ventes de maillots ?

« La réalité, c’est que la vente de maillots représente une petite part de notre chiffre d’affaires. Ces trois joueurs ont contribué à construire le projet du club, nous permettant ainsi de capitaliser sur eux pour continuer à construire la marque. Maintenant, on rentre dans une nouvelle phase avec le développement de la marque PSG qui a vraiment une empreinte internationale et qu’on va développer aux États-Unis dans les mois à venir ».

Les principaux projets à venir ?

« La première perspective, c’est la Coupe du monde des clubs (15 juin-13 juillet 2025). Il y a deux enjeux : sportif et économique. C’est l’occasion de pérenniser et de faire encore grandir l’empreinte de notre marque sur le territoire américain. Le deuxième enjeu immédiat est celui de l’innovation. On travaille sur l’implémentation de l’IA au sein de l’entreprise PSG. Et, comme on veut toujours être en avance, on a lancé une plateforme d’innovation à travers les PSG Labs qu’on lance actuellement dans un certain nombre de pays, des incubateurs au sein desquels on va attirer des start-up, des entrepreneurs, afin de trouver de nouvelles idées à travers des développements technologiques ».

QSI présent au PSG dans 10 ou 15 ans ?

« Cela fait maintenant quinze ans que nos actionnaires nous accompagnent et ont considérablement investi pour faire grandir le Club et le football en France. Néanmoins, il est difficile pour eux de comprendre pourquoi leurs actions, qui visent à renforcer l’attractivité et la compétitivité du football français, font l’objet de critiques aussi vives ».

Le dossier du nouveau stade

« Notre ambition est de nous développer pour rester compétitif. Pour cela, il faut augmenter les revenus. Et pour ce qui concerne les hospitalités et la billetterie, on a atteint un plafond au Parc des Princes. Il nous faut augmenter la capacité du stade. Cela nécessite des investissements très lourds. L’une des conditions est donc d’être propriétaire du stade. Comme le Parc n’est plus à vendre, on regarde autour de Paris. Dans les semaines qui viennent, nous allons nous concentrer sur toutes les études économiques, techniques, juridiques, administratives, financières sur un site préférentiel. Si cette piste est concluante elle pourrait accueillir le futur stade. Nous avons besoin d’un stade plus grand pour accompagner notre croissance. L’objectif est d’augmenter nos revenus en billetterie et en hospitalité, mais aussi d’offrir aux fans l’expérience du futur, qui doit être à la hauteur de leur engagement et des exigences des prochaines décennies ».

L’affaire Mbappé / PSG

« Vous avez évoqué une prise de position (de Mbappé, NDLR) sur un accord qui avait entraîné la réintégration du joueur dans l’effectif (à l’été 2023). Aujourd’hui, on s’en tient à ce principe d’accord, qu’on a appliqué. Aujourd’hui, c’est dans les mains des juridictions qui décideront si c’est Mbappé ou le PSG qui a raison. Ce sera à la justice de décider. Et nous lui avons transmis tous nos arguments, qui sont solides ».

Un entretien à retrouver en intégralité sur le site du journal Le Figaro.

YouTube : Canal Supporters Paris

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